L'Histoire du Chocolat en Lettres

Depuis de nombreux siècles, le chocolat est une denrée prisée par de nombreux peuples. Des recherches ont permis de découvrir que les cacaoyers sauvages étaient très nombreux dans le berceau de la forêt amazonienne. Le climat favorisait la croissance de ce petit arbre à feuilles. L’ancêtre du chocolat a pris naissance auprès des civilisations d’Amérique du Sud, notamment les Olmèques.

Revenons à notre chocolat. Il trouve sa première création en boisson chaude, quelques siècles après la disparition des Olmèques. Les Mayas inventent une boisson avec des fèves de cacao : chaude, mousseuse, amère et aromatisée avec du piment. Le breuvage est appelé « Xocoatl », également dédié aux divinités. La boisson était considérée comme un “cadeau des dieux”. L'appellation a d'ailleurs été reprise par le naturaliste Von Linné. A la disparition de l’empire Maya, les Toltèques et les Aztèques ont adopté cette boisson sacrée, source divine de sagesse et d'énergie. Cette boisson est encore loin de notre chocolat chaud contemporain.

Associée à la Déesse de la Fertilité « Xochiquetzal » et au Dieu de la Forêt « Quetzalcoatl », le « Xocoatl » est remarqué par les découvreurs espagnols. Lors d’un autre voyage, Christophe Colomb est le premier européen à déguster « une curieuse boisson épicée et amère ». Il est dit par un autre conquistador : « En juillet 1502, l’explorateur Christophe Colomb découvre cette fois la boisson chocolatée qu’il n’apprécie guère. Mais en y ajoutant du miel, du sucre de canne, du musc et de la fleur d’oranger, les colons espagnols sont conquis ».

En 1519, les Conquistadors espagnols rencontrent l’empereur des Aztèques, Montezuma, et à leur tour, savourent la boisson aux vertus médicinales. Le chocolat se fait progressivement connaitre, notamment par le biais des mariages royaux.

L'introduction du Chocolat en Europe

Le premier qui marque l’introduction du cacao à la cour de France, est celui de l’Infante d'Espagne Anne d’Autriche avec Louis XIII ! Ce sera un autre mariage qui va ouvrir la route du succès au chocolat : celui de Marie-Thérèse d’Espagne avec Louis XIV, en 1660 à Saint- Jean-de-Luz ! Au fil de ces alliances royales, le breuvage chocolaté se diffuse dans toute l'Europe. Commence alors l’épopée du chocolat, au gré d’un parcours royal. L’Inquisition tourmente le monde par sa « chasse aux sorcières ».

1670, est la date de la première mention du Chocolat à Bayonne. Elle est la spécialité des juifs marranes portugais réfugiés au Pays Basque. Chassés d’Espagne, puis du Portugal, ils débarquent à Bordeaux, qu’ils sont à nouveau contraints de quitter. Certains font le choix de s’installer à Bayonne. A partir de 1615, ils mettent en place les premiers ateliers de transformation des fèves de cacao. Ils vont alors contribuer à développer et enrichir la ville autour d’un savoir-faire. Ils sont les seuls détenteurs de ce secret : la fabrication de la boisson chocolatée à base de cannelle, vanille, poivre, clou de girofle... Au fait de la sélection des fèves de cacaos, et des étapes de fabrication, ils transmettent l’art d’un breuvage exceptionnel. Subissant des pressions et des interdictions de commercer, ils sont écartés dans le quartier Saint-Esprit. Ils sont même exclus de la Guilde des Chocolatiers, créée en 1761. Ils retrouveront leurs droits à la veille de la Révolution Française.

L'histoire gourmande du chocolat débute à Bayonne, puis dans les villages alentours. Il n’est pas rare d’y entendre raconté l’histoire de paysans qui, durant l’hiver, broient les fèves sur des pierres concaves pour les fabricants de la côte ! C’est l’apogée économique du cacao dans l’économie locale. De nombreuses chocolateries ouvrent leurs portes. Le chocolat est commercialisé jusqu’à Paris ! Bayonne devient la Cité du Chocolat en France, pour sa qualité de production et la dynamique qui l’entoure. L’un de ces fabricants, Jean Fagalde installé à Cambo en 1787, devient ainsi le premier industriel du chocolat local. Participant à l'exposition universelle de 1855, la maison Fagalde décroche le titre de « Fournisseur de Sa Majesté l'Empereur des Français ».

Des dizaines d’artisans emploient des centaines d’ouvriers, qui vont être confrontés à l’arrivée de la mécanisation. Les artisans basques ne sont pas en mesure de faire face à l’industrialisation. De grandes marques vont les absorber. A Cambo-les-Bains, la maison Noblia a été la dernière à transformer la fève, avant sa fermeture en 2001. C’est un retour en grâce avec le chocolat ! De jeunes chocolatiers se sont installés aux côtés de maisons emblématiques. Les artisans proposent leurs créations, au fil des inspirations, chaque maison ayant ses secrets... entre traditions et innovations ! Il suffit de pousser les portes des chocolatiers, d’être inspiré pour choisir devant une large gamme de saveurs et de présentations !

L'évolution et la production du Chocolat

La qualité des fèves de cacao est la base essentielle pour réaliser de belles douceurs chocolatées. Elles sont soigneusement sélectionnées dans le monde entier : Brésil, Madagascar, Colombie, République Dominicaine, Mexique, Pérou, Vietnam, Equateur, Venezuela ou encore Ouganda ! Chaque terroir a une particularité, liée à sa région. Chacun est soucieux de maintenir des relations pérennes avec les producteurs de cacao. Ils sont reconnus par leur travail de qualité, dans la tradition des savoir-faire ancestraux.

En découle alors une véritable industrie chocolatière qui commence en 1770 avec la 1er compagnie industrielle fabricant su chocolat, la compagnie des chocolats et thés Pelletier et Cie. En 1780 apparait à bayonne la 1er fabrique mécanique de chocolat. En 1819 est créee le 1er baton de chocolat. En 1822 on commence à cultiver le cacao en Afrique. En 1824 apparait la 1er chocolaterie mondiale Menier. La même année VAN HOUNTEN dépose un brevet pour le chocolat en poudre. A partir de 1847 apparait le chocolat en tablette. En 1870 Jean Tobler met au point le chocolat au lait.

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Le retour du chocolat "Merveilles du Monde"

Après l'avoir créé à la fin des années 1970, Nestlé en avait abandonné la production en 2006, lorsque son usine de Marseille avait fermé ses portes : las, le Merveilles du monde n'était plus assez rentable. Treize ans plus tard, le chocolat star est de retour dans les rayons des supermarchés. Et c'est un événement pour ceux qui ont grandi dans les années 1980.

L'histoire de cette renaissance a débuté il y a cinq ans : des investisseurs spécialisés dans le rachat de marques historiques s'emparent de la marque de Nestlé, puis lancent un appel d'offres pour revendre à des chocolatiers ce qui constitue une madeleine de Proust pour les quadras et plus. Krokola, une start-up française toute jeune spécialisée dans le chocolat « éthique, bio et responsable », se positionne et remporte le morceau, en remettant au goût du jour les clefs du succès de l'époque : le cacao sera issu du commerce équitable et labellisé Max Haavelar, 1 % du chiffre d'affaires sera reversé à des associations, un partenariat sera scellé avec Bioviva pour « l'expertise scientifique » des espèces à protéger imprimées sur les cartes à collectionner, qui seront d'ailleurs désormais imprimées à l'intérieur-même du paquet, afin d'éviter le suremballage… On est en 2023 qu'on se le dise. D'ailleurs, une version « chocolat noir » est testée, pour être en adéquation avec les nouvelles habitudes des consommateurs. Mais malgré tous ces beaux projets, l'affaire est loin d'être jouée.

Car de « Merveilles du monde », il ne reste plus que le nom. Pas de traces des moules ni de la fameuse recette qui a fait son succès. « On a travaillé avec des historiens pour retrouver la recette historique, mais aussi avec des anciens ouvriers de l'usine pour déterminer la liste des ingrédients, ainsi que des « groupes de fans » », raconte Amélie Coulombe, cofondatrice avec Alexandre Kanar de la petite entreprise. Car oui, sur les réseaux sociaux, les nostalgiques du Merveilles du monde sont légion, sont organisés, militent depuis des années pour le retour de leur chocolat adoré et se font entendre en organisant des pétitions. Et leur attente est immense. La notoriété du produit n'a rien perdu avec les années : 30 % de la population française connaît la marque. Nombreux sont ceux qui ont un attachement émotionnel à ce chocolat, et voudraient partager ce souvenir avec leurs enfants.

Alors lorsqu'il s'agit de trouver des fonds pour amorcer la pompe et financer les premières tablettes, les fans en délire répondent présents. Une campagne Ulule est lancée en janvier pour trouver la trésorerie nécessaire : en un mois, 50 000 tablettes sont prévendues par ce biais. Quelques semaines plus tard, le lancement a lieu en exclusivité à la Grande Épicerie de Paris : le Merveilles du monde, c'est le chocolat chic. Progressivement, la grande distribution se met à le vendre. Dans certains points de vente, ce sont quelque 200 tablettes qui s'envolent quotidiennement. Signe du niveau d'impatience des consommateurs, les chanceux qui en trouvent se ruent sur les rayons et dévalisent les stocks. Krokola ajuste sa production, mais ne s'attendait pas à un écoulement si rapide. Que ceux qui n'ont pas - encore - eu la chance de faire ce retour dans le temps ne se bilent pas : fort de ce succès, Krokola n'a pas l'intention d'arrêter la production maintenant.

Monbana : 90 ans de passion pour le chocolat

C’est dans les tranchées pendant la guerre de 14-18 que Louis Guattari fait la connaissance de Pierre-François Lardet, le fondateur de la célèbre marque Banania. En 1934, il décide d’écrire sa propre histoire et crée une manufacture de cacao à Courbevoie. En hommage à son ami Pierre-François, il la nomme Monbana, en référence à « Mon Banania ». Louisette, une adorable petite fille imaginée grâce à ses talents de dessinateur, devient la mascotte de sa poudre chocolatée pour petit déjeuner. Marqué par la guerre et convaincu de la nécessité de manger des aliments équilibrés, Louis enrichit la recette à base de cacao et de farine de banane en vitamines et sels minéraux. C’est la genèse du savoir-faire diététique de MONBANA.

La manufacture se développe plus particulièrement sous l’impulsion des fils de Louis, Jean et Paul. Elle intègre désormais une activité de torréfaction et devient la spécialiste du chocolat en poudre de qualité. MONBANA lance les premiers produits diététiques de l’effort et devient même le fournisseur officiel de l’Institut National du Sport et de l’Education Physique. André Leduc, cycliste mythique du Tour de France en est l’ambassadeur.

C’est à la fin des années 70 que l’idée du Napolitain émerge grâce aux outils industriels pour la fabrication des compléments alimentaires. Le premier est lancé en 1985 et devient le fameux petit carré de chocolat incontournable avec le café. Après des études de biologie Yves, le fils de Jean Guattari, arrive chez MONBANA et se concentre désormais sur ce produit à succès, principalement destiné aux professionnels de la restauration.

2013 marque l’avènement d’un nouveau logo et d’une nouvelle identité graphique qui souligne son positionnement de marque française spécialiste du chocolat sous toutes ses formes. Entre tradition et modernité, ce nouveau visage véhicule plus que jamais les valeurs intrinsèques de la marque : savoir-faire, générosité, joie de vivre, gourmandise et créativité. La Chocolaterie MONBANA c’est fièrement associé à Maxime Sorel pour une aventure délicieusement maritime avec la mise à l’eau de l’IMOCA V and B - MONBANA - Mayenne.

La chocolaterie MONBANA célèbre ses 90 ans de passion, de qualité et de savoir-faire ! Une année anniversaire remplie de surprises chocolatées et pas que ! Notre Skippeur Maxime Sorel participera au Vendée Globe 2024 à bord de l’IMOCA près à conquérir les océans du monde.

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