Législation sur la Charcuterie de Porc en Tunisie

Vous envoyez un colis vers l’étranger ? Attention, certains pays peuvent avoir des réglementations spécifiques. Vérifiez si votre pays de destination risque de ne pas accepter votre colis.

Réglementations Spécifiques par Pays

De nombreux pays ont des réglementations spécifiques concernant l'importation de divers produits. Voici quelques exemples:

  • Afghanistan: Objets interdits : boissons alcoolisées, jouets, tapis, plantes, matières liquides, jeu d'échecs.
  • Afrique du Sud: Objets interdits : pierres et métaux précieux, cigarettes, loteries, vêtements, chaussures usagées.
  • Algérie: Objets interdits : articles usagés (vêtements, chaussures, linges, couvertures, accessoires d'habillement), produits anticonceptionnels, biberons, produits agricoles, produits chimiques, urnes funéraires, armes, munitions, valeurs mobilières, loteries.
  • Angola: Objets interdits : tabac, allumettes, chèques de voyage.
  • Arabie saoudite: Objets interdits : boissons alcoolisées, liqueurs, armes, billets de banque, pièces de monnaie, chèques de voyage.
  • Australie: Objets interdits les lois australiennes sur la quarantaine sont appliquées strictement à l'importation sur tous les produits d'origine végétale et animale ainsi que sur ceux fabriqués à base de terre ou de sable.
  • Belgique: Objets interdits : Produits contenant du tabac
  • Bénin: Objets interdits : boissons alcoolisées, armes et munitions, disques.
  • Bolivie: Objets interdits : alcools, bijoux et objets précieux, cigarettes, billets de banque, pièces de monnaie, chèques de voyage.
  • Brésil: Objets interdits : boissons alcoolisées, produits végétaux (admis conditionnellement avec certificat d'importation), produits pharmaceutiques sans numéro de licence délivré par le Departemento de Saùde Pùblica, ouvrages en matière plastique, objets d'art.
  • Cameroun: Objets interdits : vêtements usagés, armes de guerre.
  • Canada: Objets interdits :boissons alcoolisées à moins qu'elles ne soient adressées à une régie ou à une société provinciale des alcools, produits agricoles et pharmaceutiques sans certificat -permis- ordonnance, vêtements destinés à la vente non accompagnés d'un permis.
  • Chine: Objets interdits : armes à feu et munitions, produits animaux et plantes porteurs de germes.
  • Colombie: Objets interdits : vêtements usagés, armes à feu, café, sucre, viande, savon, boissons alcoolisées, billets de banque, pièces de monnaie, chèques de voyage, bijoux, métaux précieux.
  • Congo: Objets interdits : produits anticonceptionnels, conserves non dénommées.
  • Cuba: Objets interdits : vêtements usagés, valeurs, bijoux, parfums, boissons alcoolisées, monnaies, billets de banque, chèques de voyage, valeurs au porteur, tabac, cigares, cigarettes, chewing-gum, chaussures usagées, papier-photo, jumelles, teinture.
  • Djibouti: Objets interdits : boissons alcoolisées.
  • Dominique: Objets interdits : vêtements usagés, armes et munitions.
  • Egypte: Objets interdits : sauf en valeur déclarée : billets de banque, pièces de monnaie, chèques de voyage, valeurs au porteur, métaux précieux, bijoux. Armes et munitions (sauf permis), billets de loterie, tabac.
  • Emirats Arabes Unis: Objets interdits : armes et munitions, boissons alcoolisées, produits du porc, billets de loterie.
  • Ethiopie: Objets interdits : billets de banque, pièces de monnaie, chèques de voyage, métaux précieux, bijoux, armes et munitions.
  • Gabon: Objets interdits : produits anticonceptionnels, armes de guerre et munitions, tabac, cigares, cigarettes, boîtes de conserves non dénommées.
  • Gambie: Objets interdits : armes et munitions.
  • Géorgie: Objets interdits : armes à feu, métaux précieux, billets de banque, chèques.
  • Ghana: Objets interdits : sauf en valeur déclarée : bill...

La Charcuterie de Porc en Tunisie

En Tunisie, la consommation et l'importation de produits à base de porc sont soumises à des restrictions en raison de considérations religieuses et culturelles. Bien que la loi tunisienne ne l'interdise pas explicitement, la disponibilité de la charcuterie de porc est limitée et principalement destinée aux touristes et aux résidents étrangers.

Pourquoi ces restrictions ?

L'Islam, religion majoritaire en Tunisie, interdit la consommation de porc. Cette interdiction influence fortement les habitudes alimentaires et les réglementations commerciales du pays.

Où trouver de la charcuterie de porc en Tunisie ?

La charcuterie de porc est généralement disponible dans les grands supermarchés et les hôtels touristiques, principalement dans les zones fréquentées par les touristes. Ces produits sont souvent importés et vendus dans des sections spécifiques.

Législation et Douane

Il est crucial de se renseigner sur les réglementations douanières en vigueur avant d'importer de la charcuterie de porc en Tunisie. Les produits doivent être correctement étiquetés et déclarés pour éviter toute confiscation ou problème légal.

Tableau Récapitulatif des Restrictions d'Importation (Exemples)

Pays Objets Interdits (Exemples) Dispositions Particulières
Afghanistan Boissons alcoolisées, jouets, tapis Colis pharmaceutiques doivent être accompagnés d'une ordonnance
Afrique du Sud Pierres précieuses, cigarettes, vêtements usagés Colis-cadeaux de moins de 5kg et 10 rands peuvent être importés sans permis
Algérie Articles usagés, produits anticonceptionnels, armes Licence d'importation obligatoire pour les produits pharmaceutiques
Arabie Saoudite Boissons alcoolisées, armes, billets de banque Certificat en arabe pour les appareils électroménagers
Belgique Produits contenant du tabac Aucune

Ce tableau illustre la diversité des réglementations à travers le monde et souligne l'importance de vérifier les règles spécifiques avant d'envoyer ou d'importer des marchandises.

Abattage et Bien-être Animal

Alors que les travaux de la commission d’enquête s’achèvent, il n’est pas inutile de revenir sur son origine, à savoir la diffusion par l’association L214 d’images montrant dans des abattoirs français des actes d’une grande cruauté envers les animaux. C’est pour mieux comprendre comment de tels actes étaient possibles et essayer de lever le voile qui pèse lourdement sur les abattoirs, institutions qui m’étaient jusque-là largement inconnues (comme à la plupart des Français d’ailleurs), que j’ai souhaité, avec le soutien du groupe Radical, républicain, démocrate et progressiste, que l’Assemblée crée une commission d’enquête.

La commission d’enquête a donc procédé à de très nombreuses auditions ou table-rondes : près de quarante pour un total de soixante heures. Toutes ces auditions ont été publiques, ouvertes à la presse, et très largement suivies sur le portail vidéo de l’Assemblée nationale. Les auditions ont été longues, riches et particulièrement complètes. Les intervenants ont pu, je crois, s’exprimer longuement et défendre, parfois avec passion, toujours avec respect, leurs positions et leurs propositions.

Parallèlement à ces auditions, la commission a procédé à des visites inopinées dans des abattoirs représentatifs : un abattoir mono-espèce industriel à Feignies dans le Nord, un petit abattoir public multi-espèces à Autun en Saône-et-Loire, un abattoir de volailles à Ancenis en Loire-Atlantique et, enfin, un abattoir spécialisé dans l’abattage sans étourdissement à Meaux en Seine-et-Marne.

Il s’agissait d’une part de s’assurer du respect de la réglementation dans ces abattoirs, sans que la commission n’ait évidemment ni l’ambition ni les moyens de se substituer aux services du ministère de l’agriculture ; il s’agissait surtout de voir sur le terrain comment fonctionnent concrètement ces « outils », comme on les appelle dans ce milieu, afin de mieux comprendre ce qui était ensuite raconté lors des auditions.

En tant que président, je ne peux que me féliciter de la très forte implication des membres de la commission qui ont, avec une grande rigueur et une grande fidélité, activement participé aux travaux. Cela reflète à la fois l’émotion suscitée par les images déjà évoquées parmi nos concitoyens mais aussi la conscience qu’étaient traités là des problèmes essentiels pour notre société.

Je pense enfin que nous ne sommes qu’au début du chemin : en écoutant attentivement les personnes entendues lors des auditions, toutes ont affirmé, avec, je le crois une grande sincérité, leur attachement et le respect qu’elles ont pour les animaux ; évidemment les conséquences qui découlent de ce respect varient fortement, mais ce socle commun existe.

Le mot « animal » n’y apparaît jamais et cette absence, compte tenu de l’évolution de notre société, est de plus en plus difficile à expliquer. Je suis persuadé que, de même que nous avons intégré dans notre Constitution une Charte de l’environnement, marquant ainsi notre prise de conscience des enjeux écologiques, nous serons amenés dans les dix ans à venir à intégrer une Charte des droits des animaux. Cette question va évidemment bien au-delà de la compétence de la commission d’enquête mais je suis convaincu qu’il s’agit là d’un des débats d’avenir de notre société.

L’histoire des abattoirs est, finalement, assez simple : elle est celle d’une mise à l’écart progressive, pour des raisons sanitaires évidemment, mais également pour des raisons morales, l’objectif étant de soustraire au regard des citoyens l’acte de mise à mort des animaux qu’ils consomment. Les abattoirs sont aujourd’hui très divers et recoupent des réalités très différentes puisque coexistent des petits abattoirs locaux, à faible tonnage, souvent publics ou coopératifs, et de grands abattoirs industriels.

Or, ces dysfonctionnements, souvent mineurs mais pas toujours, se heurtent à une sensibilité grandissante des Français au bien-être animal. I. Lors de ses déplacements inopinés dans des abattoirs, la commission s’est souvent confrontée à la difficulté concrète de trouver tout simplement le lieu physique de l’abattoir. Cette anecdote illustre le principal reproche aujourd’hui formulé à l’encontre des abattoirs, « boîtes noires », opaques à tout regard extérieur. Et c’est très certainement le dévoilement soudain de cette réalité par les images diffusées par l’association L214 qui explique la vigueur des réactions de l’opinion publique.

L'Histoire des Abattoirs

Depuis le Moyen-Âge en effet, les animaux de boucherie sont mis à mort dans des tueries individuelles en pleine ville. À proximité de leur étal, les bouchers disposent d’un espace ouvert qui permet à tous de voir l’abattage des animaux. Comme l’explique M. Maurice Agulhon dans un article de 1981, « en tout temps, le travail des échoppes et boutiques avait débordé sur la voie publique ; quand on en avait besoin, la rue formait pour l’atelier un élargissement commode, en même temps qu’un égout.

Mme Catherine Rémy, chercheuse au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), explique ainsi que « la mise à mort des animaux s’effectuait au grand jour. Ces pratiques sont néanmoins fortement critiquées, à la fois pour des raisons hygiénistes et pour des raisons morales. Mais la dimension morale est également essentielle.

Toujours selon Mme Catherine Rémy, « à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, parallèlement aux préoccupations hygiénistes, le spectacle de la mise à mort, du fait de la violence qu’il comporte, commence à poser problème. […] Pour certains, le spectacle de la mise à mort rendrait les hommes violents entre eux et aurait un effet très négatif sur les enfants. On décide donc, notamment, de « cacher la mise à mort des animaux pour n’en pas donner l’idée », pour reprendre les mots de l’historien Maurice Agulhon. Aussi crée-t-on progressivement un monde coupé de l’extérieur : quelques hommes seulement vont accomplir le geste de mise à mort que désormais la société ne veut plus voir. » (3).

Ce que confirme Mme Florence Burgat, philosophe et directrice de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) : « Pourquoi, à un moment donné, la société française a-t-elle ressenti le besoin de cacher la mise à mort ? Ces arguments sont parfaitement résumés dans un article de l’Encyclopédie dirigée par MM. Pierre Leroux et Jean Reynaux daté de 1836 (5) : « Il est aisé de voir que les progrès de la civilisation doivent infailliblement porter avant peu toutes les villes un peu considérables à établir des abattoirs publics. […]

On conçoit l’avantage que les abattoirs procurent, sous le rapport de la salubrité, aux villes qui en sont pourvues : l’autorité, ayant une surveillance plus facile sur les animaux que les bouchers se proposent d’abattre, peut, lorsqu’elle est vigilante, empêcher les fraudeurs de répandre dans le peuple des viandes provenant d’animaux malades ou malsains ; en outre toutes les tueries se trouvant réunies en un seul lieu éloigné du centre et de la circulation, les habitants des villes ne sont plus condamnés au spectacle dégoûtant du sang des victimes coulant au milieu de la fange des ruisseaux, ni exposés aux exhalaisons putrides qui s’échappent des matières animales que les bouchers négligents laissent trop souvent s’amonceler autour de leurs échoppes.

Les premiers abattoirs sont donc créés à Paris par un décret impérial du 9 février 1810. Le terme apparaît définitivement dans l’ordonnance de police du 11 septembre 1818 qui inaugure la livraison officielle des cinq établissements, tous situés à proximité mais à l’extérieur de l’enceinte des Fermiers généraux.

Comme l’explique M. Damien Baldin (6) , « il faut néanmoins se garder de généraliser la situation parisienne et d’imaginer une France du XIXe siècle se couvrant d’abattoirs plus ou moins importants ». Si la plupart des grandes villes possèdent en effet un abattoir à la fin du siècle, ce n’est pas encore le cas dans les régions plus rurales : certaines communes rechignent face à l’influence des corporations de bouchers et pour des raisons financières à la construction d’abattoirs.

Si la généralisation des abattoirs est donc très progressive, l’évolution du vocabulaire l’est tout autant comme l’analyse très justement M. Damien Baldin : ce n’est que progressivement que le terme « abattage » s’impose pour désigner l’acte de tuer les animaux en vue de consommer leur viande et que le terme « abattoir » vient remplacer le mot « tuerie » qui devient obsolète au cours de la deuxième moitié du XXe siècle.

Mais si, comme le souligne M. Damien Baldin, « écorcher » et « tuer » évoquent l’organique et au sang, « l’abattage et l’équarrissage renvoient à une action plus propre, plus technique et surtout plus végétale, celle de la forêt, du menuisier et du charpentier.

Comme l’explique Mme Catherine Rémy, chercheuse au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), « cela renvoie au fait que les abattoirs sont issus d’un processus d’occultation : on a voulu cacher la mise à mort. On a donc créé un espace que la société ne veut plus voir ; du coup, toutes les personnes qui y travaillent sont porteuses, d’une certaine manière, du stigmate d’une activité honteuse.

Cette culture du secret et du confinement, toutes les personnes auditionnées par la commission l’ont soulignée, la très grande majorité pour la dénoncer, d’autres, beaucoup plus rares, pour s’en féliciter.

Ce « voile », la commission a pu en constater la réalité lors de ses déplacements : si la délégation conduite par le président et le rapporteur a toujours finalement pu rentrer dans l’abattoir, cela ne s’est quasiment jamais fait très facilement, même si, une fois à l’intérieur, les responsables étaient fiers de nous présenter leur « outil ». Et cette difficulté a été partagée par l’ensemble des professionnels auditionnés par la commission qui ont souhaité travailler sur ce milieu trop peu documenté.

Ainsi, M. Raphaël Girardot, l’un des réalisateurs du documentaire Saigneurs que les membres de la commission ont pu visionner, témoignage sur la réalité du travail en abattoir, expliquait-il lors de son audition les difficultés que son équipe avait rencontrées pour trouver un abattoir acceptant de les accueillir sur une longue période, après que celui ayant initialement accepté a fait faillite : « Nous avons connu ensuite une longue traversée du désert parce que tous les abattoirs nous fermaient leur porte.

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