Autrefois simple jeu de cour de récréation, la célèbre cocotte en papier se réinvente et s’invite désormais dans nos événements. Elle ne se limite plus à divertir les enfants, mais se transforme en un accessoire élégant et ludique. Facile à réaliser, elle est aujourd'hui utilisée de manière (ré)créative pour sublimer nos menus festifs et ajouter une touche d'originalité à nos décorations.
L'Origine et la Tradition de la Cocotte en Papier
Aussi connue sous le nom de "pouce-pouce" ou "poule" dans certaines régions, la cocotte en papier est un pliage d'origami, l'art japonais du pliage. Traditionnellement réalisée à partir d'une feuille de papier carrée, elle est pliée en plusieurs étapes pour former une petite structure interactive et ludique. Une fois pliée, la cocotte est manipulée en insérant les doigts dans les poches formées par les coins repliés, permettant de l'ouvrir et de la fermer pour révéler différentes faces. Ces faces sont souvent utilisées pour écrire des messages, poser des questions ou inscrire des tâches, en faisant un jeu populaire dans les cours de récréation.
Les enfants s’en servent souvent pour prédire l’avenir, poser des devinettes ou inventer des jeux simples, transformant ainsi la cocotte en un véritable outil de divertissement.
La Cocotte en Papier : Un Élément Festif et Créatif
À l’aube de la rentrée, pourquoi ne pas redonner vie à ce classique indémodable de nos cours de récréation ? Symbole d’innocence et de créativité, cet origami simple, entre des mains habiles, peut se transformer en un outil original et ludique capable de sublimer vos festivités !
Saviez-vous, par exemple, que cette création en papier peut se métamorphoser en un menu élégant et interactif ? Imaginez chaque assiette ornée d’une cocotte délicatement posée, où les invités découvrent les différents plats qui leur seront servis. Chaque face intérieure de la cocotte peut révéler une partie du repas : de l’entrée au dessert, en passant par les boissons et les vins sélectionnés. Cette présentation ludique ne manquera pas de surprendre vos convives et d'offrir un moment d’interaction dès le début de la soirée.
Pour ajouter une touche encore plus personnelle, vous pourriez assortir les couleurs et motifs des cocottes à la décoration générale de votre événement, pour créer ainsi une harmonie visuelle parfaite.
Fabriquer une cocotte en papier est un jeu d'enfant ! Tout ce dont vous avez besoin est une feuille de papier carrée et quelques minutes devant vous. Pas besoin d'être un expert en bricolage : avec un peu de patience et d'attention, vous maîtriserez rapidement cet art. Une activité amusante et accessible à tous, parfaite pour ajouter une touche créative et ludique à n'importe quel rassemblement.
Étape 1 : Choisir le Bon Papier et Préparer la Base
La première étape, très souvent sous-estimée, est pourtant cruciale pour garantir que votre cocotte soit à la fois élégante et fonctionnelle. Le choix du papier est donc essentiel : il doit être suffisamment épais pour résister aux manipulations répétées, mais assez souple pour permettre des pliages nets et précis. Un papier de 120 g/m², par exemple, offre un bon compromis entre résistance et maniabilité. Les papiers texturés ou imprimés peuvent ajouter une touche de raffinement supplémentaire, tandis qu'un papier blanc laisse la porte ouverte à toutes les personnalisations.
Une fois le papier choisi, découpez-le en un carré parfait. Si votre feuille est déjà rectangulaire, pliez un coin vers le bord opposé pour former un triangle, puis coupez l'excédent. Ce carré de papier, simple en apparence, sera la toile vierge sur laquelle vous allez créer votre œuvre.
Étape 2 : Pliage des Coins Vers le Centre
Le pliage est l'étape où la cocotte commence à prendre forme, et la précision est de mise. Placez votre feuille de papier carré devant vous, bien à plat, et concentrez-vous sur chaque mouvement. Pliez délicatement chaque coin vers le centre du carré, en alignant les bords de manière parfaite. Ce geste, à la fois méthodique et délicat, donne à la cocotte sa structure géométrique si caractéristique. Les plis doivent être bien marqués pour que la cocotte conserve sa forme lorsqu'elle sera manipulée. Vous pouvez utiliser un plioir, ou simplement la tranche de votre ongle, pour bien aplatir chaque pli. Une fois les quatre coins pliés vers le centre, vous obtenez un carré plus petit, signe que votre cocotte est déjà en bonne voie. Cette étape, aussi simple soit-elle, est celle qui pose les bases de la symétrie et de l'équilibre de votre cocotte.
Étape 3 : Personnalisation des Facettes Intérieures
C'est ici que votre cocotte commence à s'animer et à prendre vie. Avant de procéder aux derniers pliages, ouvrez légèrement votre cocotte pour accéder aux faces intérieures. Celles-ci sont comme des petites pages d’un livre, prêtes à être remplies de messages, de dessins ou d’instructions.
Pour un mariage, vous pourriez inscrire sur chaque face intérieure un élément du menu : entrée, plat principal, dessert, ou boissons. Imaginez la surprise et la curiosité des invités lorsqu’ils découvriront ce que cache chaque pli ! Pour une fête d'enfants, laissez libre cours à votre imagination en ajoutant des questions amusantes, des énigmes ou des défis simples. Vous pourriez aussi y dessiner des symboles ou des motifs en lien avec le thème de la fête. Si vous utilisez la cocotte comme livre d’or, chaque face pourrait contenir un mot de remerciement, un vœu pour les mariés ou les hôtes de la soirée. Pensez aussi à utiliser des stylos de couleur, des autocollants ou même des tampons pour ajouter des touches personnelles et rendre chaque cocotte unique.
Étape 4 : Finalisez le Pliage et Admirez le Résultat !
Une fois votre cocotte soigneusement personnalisée, il est temps de lui donner sa forme finale ! Repliez une nouvelle fois les coins vers le centre, en veillant à bien superposer les bords. Le carré final obtenu doit être compact et bien symétrique. Ensuite, pliez ce carré en deux, puis en quatre, de manière que les coins repliés forment de petites poches triangulaires dans lesquelles vous pourrez insérer vos doigts. Pour finir, ouvrez doucement la cocotte en glissant vos pouces et index sous les rabats, et écartez les plis pour révéler la structure. La cocotte doit s'ouvrir et se fermer avec aisance, tout en conservant sa forme. Si vous constatez que les plis sont trop rigides, travaillez-les délicatement jusqu'à ce que le mouvement soit fluide. Cette étape est essentielle pour que votre cocotte soit non seulement belle, mais aussi fonctionnelle, prête à être manipulée et découverte par vos invités.
Vous l'aurez compris, avec un soupçon de créativité, les cocottes en papier dépassent le simple origami pour devenir de véritables outils de partage et d’échange, parfaits pour sublimer vos moments forts. Sachez, à ce propos, qu'elles peuvent non seulement servir de décoration, mais aussi se transformer en faire part, en jeu ludique de questions-réponses pouvant trouver leur place à l'occasion d'une fête d'anniversaire et même faire office de livre d’or original lors d'une réception de mariage, où les voeux peuvent être présentés de manière esthétique. Les idées ne manquent vraiment pas pour inviter ces créations artistiques à la fête !
La Cocotte-Minute : Un Autre Type de "Cocotte"
La cocotte-minute de SEB (pour Société d’emboutissage de Bourgogne) fête triomphalement cette année ses 65 ans… Et 75 millions d’appareils vendus dans le monde.L'anniversaire s'accompagne de la parution d'un ouvrage intitulé SEB Cocotte & Cie, une aventure industrielle et une histoire de famille (1), et il convient de le célébrer dignement. Car oui, la marmite à pression a de l'histoire à revendre. Commençons par dire que son véritable nom est autocuiseur. «Cocotte-minute» est une marque déposée, acquise par l'entreprise en 1965, tout comme «Frigidaire» et autres joyaux de la cuisine passés dans le vocabulaire courant. La marmite originelle de SEB s'appelle d'abord «Super cocotte». On la doit aux frères Lescure qui améliorent les autocuiseurs de l'époque en utilisant un procédé industriel appelé emboutissage.
Auparavant, il y avait trop d’impuretés dans les cuves en métal, entraînant des risques d’explosion. Avec cette technique de fabrication, plus de boum. Voilà le doux ronron qui séduit d’emblée la France, même si, en 1954, la cocotte se voit refuser l’accès au très influent Salon des arts ménagers, à Paris, pas très visionnaire sur ce coup. Les frères Lescure ripostent et montent alors un mur de cocottes pile devant l’entrée du salon. Bilan ? Environ 130 000 pièces écoulées cette année-là.
Aujourd’hui, un million d’exemplaires sont fabriqués chaque année dans le berceau originel, l’usine de Selongey, au nord de Dijon, en Côte-d’Or. Bien sûr, certains modèles se veulent high-tech, proposant une ouverture facile du couvercle ou encore de l’électronique embarquée… Mais nous, on aime la vraie, l’originelle, celle qui siffle en cuisine et qui s’est changée en un véritable objet pop. Hommage à cette icône à tout faire (ou presque).
Pourtant, ce nouvel ustensile stimule les créations en cuisine et accompagne les évolutions des menus. D'abord plan-plan et terroir régional : bœuf bourguignon, pot-au-feu, voire couscous algérois. Puis le guide de recettes offert pour l'achat de chaque cocotte-minute depuis 1953 se met aux légumes et poissons minceurs dans les années 70. Et plus récemment à la cuisine fusion, avec les ravioles de crevette. Les chefs étoilés s'emparent de la machine. Années 80, Joël Robuchon invente une cuisson express de la langouste en trois minutes. Années 2000, Anne-Sophie Pic propose un foie gras en six minutes chrono (plongé dans un mélange de vin rouge, épices, sucre et crème de myrtille). 2004 : la cuisinière Frederick Ernestine Grasser-Hermé, tendance punk, publie 119 recettes dans son livre Super Cocotte (Hachette), dont ce dessert de mangues aigres-douces au romarin (sept minutes). Rappelant au passage que la cocotte, l'un des outils le plus magiques pour un(e) cuistot, ne permet pas seulement d'étuver mais aussi de braiser.
Anecdotes et Utilisations Inattendues de la Cocotte-Minute
L’oncle Dédé était du genre râteau, pas le style à louer une décolleuse à papier peint pour refaire son salon. Mais à force de nous voir massacrer les murs avec une spatule pour ôter les scènes de chasse imprimées, il lui a fallu se rendre à l’évidence : on peut être à poil et à vapeur quand on bricole. A force d’avoir des oursins dans les poches, Dédé était devenu ingénieux : il emprunta la cocotte-minute de tata Dédée pour décoller son papier peint, toutes fenêtres et portes fermées. Ambiance tropicale garantie avec en sus le parfum poireaux-pommes de terre gravé dans la cocotte.
Dans un registre plus raffiné pour le gosier, la cocotte-minute se recycle aussi en alambic. Il suffit de lui raccorder un tuyau suffisamment long pour permettre son passage dans un bac ou un évier rempli d’eau froide. Après, c’est simple comme une cuite. Faites chauffer à votre guise des trognons de chou ou des mirabelles fermentées dont les vapeurs d’alcool se condenseront dans le tuyau pour couler en gnôle. Evidemment, c’est à manier avec beaucoup de précaution, et de toute façon, c’est interdit.
Consciente que ce cri déchire souvent les cuisines, la finaude société SEB mit en place un service après-vente dès 1953, avec possibilité d'acquérir des pièces de rechange.
Mais au fait, cette fameuse soupape tournante est-elle vraiment indispensable ? Risque-t-on une explosion de blanquette de veau si on l’oublie ? Aujourd’hui encore, de nombreux consommateurs posent la question sur Internet. Pourtant, dès le lancement de la bécane, le fondateur de SEB, Frédéric Lescure, prit soin de rassurer les foules en se livrant à une petite démonstration de cuisson sans soupape et avec une soupape bouchée, afin de montrer que l’étrier (la pièce qui sert à plaquer le couvercle) se déforme bien et laisse échapper la vapeur en toute sécurité.
Mais que cela ne vous dispense pas de mettre le bitoniau. Notamment pour éviter les risques de brûlure lorsque, en fin de tambouille, on ouvre sa marmite. Ce n’est pas Denis Papin, inventeur, en 1679, de la machine à vapeur et de l’ancêtre de l’autocuiseur, qui dirait le contraire. Son «digesteur d’aliments» possédait une soupape. Las, sa bécane cuisait les viandes si brutalement et si à une telle température qu’à la fin il ne récoltait ni potée ni raviole, mais une immonde gelée.
Cocotte-Minute et Vitamines : Mythes et Réalités
On s'est bien moqué de nous avec cette histoire de vitamines. C'était la grande obsession des médecins dans les années 50. Le gouvernement américain avait déjà fixé des doses journalières à atteindre pour sa population civile pendant la Seconde Guerre mondiale. Les vitamines donneraient un coup de jeune et préviendraient les maladies. Les fabricants d'autocuiseurs s'engouffrent donc dans le filon à toute vapeur : «Vous consommerez des légumes frais gorgés de vitamines» (une pub de SEB en 1963). Il est vrai que la cuisson en cocotte-minute préserve mieux les vitamines des aliments que le four, la casserole ou la cocotte tradi en fonte. Ainsi, la cuisson à soupape devient synonyme de bonne santé et de diététique.
Mais au début des années 2000, des médecins et naturopathes font entendre de sérieuses réserves : selon eux, les cocottes à pression produisent une chaleur trop forte (de 100°C à 140°C), qui détruit notamment la vitamine C (celle-ci disparaît au-dessus de 60 °C-75 °C). Pour faire le plein de vitamines, il faudrait donc en théorie manger la carotte chauffée à la vapeur douce - certaines cocottes offrent cette option. Ou crue.
La Cocotte-Minute : Entre Crime et Publicité
C'est bien connu, dans toute cuisine sommeille un fait divers. En décembre, à Nice, un homme a été condamné à la réclusion à perpétuité, assortie de vingt-deux ans de sûreté, pour le meurtre d'un gardien d'école. Son ex-compagne l'accuse d'avoir fait bouillir la tête de l'une de ses victimes dans un autocuiseur et d'avoir, à une autre occasion, goûté de la chair humaine assaisonnée «avec de l'ail et du persil» (une recette qui ne figure pas dans le livret officiel). L'autocuiseur est également devenu une arme fatale dans les mains de terroristes qui le remplissent d'explosifs et de clous, comme ce fut le cas lors du double attentat meurtrier de Boston, en avril 2013.
«Moulinex libère la femme.» Pas mal ce slogan qui, à compter des années 60, s'imprime dans le temps de cerveau disponible (soit entre deux corvées de pommes de terre) des ménagères et de leurs gentils époux censés claquer leur salaire en électroménager (de préférence pour la fête des mères). Oui, bien vu. Mais au petit jeu du mesdames-gagnez-du-temps (pour vous faire belle, lire une romance et pourquoi pas commencer à amasser des soutifs à jeter plus tard dans les feux de Mai 68), SEB («Sebo, sebon, c'est le bonheur») et sa super cocotte-minute «bonne à tout faire» n'est pas en reste. Dès ses débuts, la marque se concocte une stratégie publicitaire : concours de vitrines avec miss cocotte chez les quincailliers ; annonces dans la presse - souvent des magazines, dans lesquels des femmes s'esbaudissent sur leur terrible engin : «Je commence ma cuisine vingt minutes avant l'heure du déjeuner, et tout ce temps gagné, je l'emploie à mes loisirs.»
Les produits dérivés ont aussi le vent dans les voiles : porte-clés cocotte, cendriers, thermomètres… Et puis il y a les affiches avec des femmes qui ont l'air de sortir de chez le coiffeur et portent des boucles d'oreille à clip. Celles-là déclarent «la bonne cuisine, c'est le bonheur», mettent en avant leurs talents d'économe - en mode «ma quittance de gaz est légère» - et leur vie meilleure - avec le slogan «elle vous mijote une vie moins popote !» Vraiment ?
Recette de Choucroute à la Cocotte
Quand Pokaa, le blog Strasbourgeois au ton désinvolte et décalé, annonce « -11°C dans ton slip » pour la journée, j’ai une envie soudaine de calories, de gras, de nourriture réconfortante. Je rêve d’un plat rustique qui tient au corps et réchauffe les papilles. Et en bonne Alsacienne que je suis, c’est une choucroute garnie bien roborative qui squatte maintenant mon esprit ! Mais pas n’importe laquelle. Je rêve de la meilleure choucroute du monde, du cosmos, de la galaxie, de l’univers. Mamie Faty, c’est ma maman. Elle est fine cuisinière et en toute objectivité, je n’ai jamais mangé meilleure choucroute garnie que la sienne.
Elle sait sublimer le chou fermenté comme personne. Et pour moi, c’est la base d’une bonne choucroute garnie. Le chou doit être bien fondant, parfaitement assaisonné et conserver la petite pointe d’acidité qui titille agréablement les papilles sans être aigre pour autant. Ensuite, il y a bien-sûr le choix des garnitures. Une bonne choucroute est forcément généreuse, bien garnie, avec une belle variété de viandes de porc et de saucisses, dont quelques incontournables : les knacks bien-sûr, le lard fumé, le jarret et la palette. Le petit plus de Mamie Faty (dont l’idée lui a peut-être été soufflée par mon Franc-Comtois de papa) : ajouter de la saucisse de Morteau.
Maintenant place à la recette. Merci maman pour le partage ! J’aime ton couscous aussi (Le meilleur de tout l’univers lui aussi). J’aime toutes les calories que tu produis.
- 1 c.
- Mettez la choucroute dans une passoire et rincez-la à l’eau froide.
- Egouttez-la puis faites-la blanchir dans de l’eau bouillante pendant 30 minutes.
- Préparez un oignon piqué de 5 clous de girofle.
- Détaillez une partie du lard (environ 150 g) en petits dés et le reste en tranches assez épaisses (0,8 cm d’épaisseur environ).
- Piquez les saucisses de Morteau avec une aiguille fine pour éviter qu’elles éclatent à la cuisson.
- Dans une grande cocotte en fonte, faites fondre le saindoux.
- Au-dessus de la couche de choucroute, disposez : l’oignon piqué de clous de girofle, quelques tranches de lard et quelques baies de genièvre.
- Recouvrez de choucroute et posez les saucisses de Morteau tout en haut, sans oublier les baies de genièvre et la pincée de poivre.
- Arrosez avec une bouteille de vin blanc sec d’Alsace, Riesling ou Sylvaner.
- Faites cuire à feu moyen jusqu’à ce que la cocotte soit bien chaude puis à feu doux pendant 1h.
- Ajoutez les pommes de terre pelées.
- Poursuivez la cuisson pendant 1h à 1h 30.
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