L'allaitement maternel est ce qu’il y a de mieux pour votre bébé : sa composition idéale répond à ses besoins nutritionnels et lui permet une meilleure digestion ! Dans le cas où allaiter n’est pas une option pour vous, ne vous culpabilisez pas.
Pendant l’allaitement, on garde les bonnes habitudes alimentaires prises pendant la grossesse, afin de s’assurer qu’on produit un lait qui répond aux besoins de notre nourrisson ! Bonne nouvelle : l’alimentation idéale pendant l’allaitement est plus permissive que pendant la grossesse.
Alimentation de la mère et gaz du nourrisson
Voir Bébé crier et se tordre nous fend le cœur et on se demande s’il souffre tant son visage est crispé, ses pleurs intenses, ses poings fermés. Certains attribuent ces pleurs à des coliques du nourrisson, d’autres à des gaz.
On a tendance généralement à incriminer l’alimentation maternelle lorsque le bébé est allaité. Dès lors, on peut lire sur les forums des suggestions de régimes d’éviction d’une longue liste d’aliments. L’idée derrière ces évictions est que le bébé pourrait souffrir de réactions allergiques ou d’intolérances malgré le filtre du lait maternel. Certaines mères relatent avoir obtenu de bons résultats en ayant recours à cette approche quand d’autres l’ont trouvée au mieux fastidieuse, au pire inutile et énergivore.
Les symptômes courants d'une allergie alimentaire comprennent des manifestations cutanées telles qu'une éruption cutanée, des démangeaisons, de l'urticaire (plaques rouges et démangeaisons sur la peau) et un gonflement du visage, des lèvres ou de la langue. D'autres symptômes peuvent affecter le système respiratoire. Ce peut être une congestion nasale, des éternuements, une toux, une respiration sifflante, en particulier. Sans oublier, au niveau gastro-intestinal, des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs abdominales, des crampes et un reflux gastro-œsophagien.
Certaines mères font l’effort de noter les réactions de leur bébé au regard de leur consommation de tel ou tel aliment. Elles prennent des photos, des vidéos de ce qui les inquiète et en réfèrent au médecin de leur tout-petit. Celui-ci est alors en mesure de déterminer si un lien existe entre ce que manifeste le bébé et leurs consommations.
Une fois encore, la question est de savoir si la production de gaz est néfaste au nourrisson ou non. On ne peut pas déterminer que la consommation maternelle de produits laitiers puisse provoquer plus de gaz que d’autres consommations.
Aliments à considérer
Ainsi, voici la liste d’aliments à éviter en cas d’allaitement et de coliques :
- Légumes fermentés : choux, brocolis, oignons, crudités… Leur digestion produit des gaz, qui peuvent passer dans le lait maternel.
- Produits laitiers : lait de vache, yaourts, fromages, crème fraîche… Certains nourrissons y sont plus sensibles et souffrent donc d’inconforts.
- Aliments très épicés ou acides : ils peuvent modifier légèrement le goût du lait et (chez certains bébés sensibles) provoquer une gêne digestive.
Conseils supplémentaires
Si vous pensez que l’inconfort de votre bébé pourrait être lié à votre consommation de produits laitiers, vous pouvez essayer de ne plus consommer aucun lait ni de produits laitiers pendant une dizaine de jours pour voir si les douleurs de votre bébé s’apaisent.
Si vous suspectez un lien entre votre alimentation et les coliques de votre bébé, testez par élimination : retirez temporairement un aliment de votre régime et observez si cela change quelque chose.
Si votre bébé souffre de coliques persistantes, le régime hypoallergénique consiste à éliminer certains allergènes potentiels. Par exemple, certaines mamans choisissent de supprimer temporairement les produits laitiers (lait, crème, yaourts, fromages) pour voir si cela améliore le bien-être de leur nourrisson. Outre les produits laitiers, d’autres aliments comme les œufs, le soja, les fruits à coque ou encore le gluten peuvent être mis en cause. Mais attention, chaque enfant est unique !
Il est important de signaler que plus vous consommerez un aliment en grande quantité, plus il y aura de risque de réaction négative chez votre bébé. Ces recommandations peuvent soulager bébé ainsi que les jeunes parents inquiet.
Autres facteurs contribuant aux gaz
Les gaz du nourrisson allaité peuvent s’expliquer par une mauvaise prise du sein : mal positionné, le tout-petit avale de l’air, en plus du lait. Pour le soulager, vous pouvez procéder à des petits massages du ventre.
Une mesure de bon sens consiste à s’assurer que votre bébé avale le moins d’air possible lors des tétées en s’assurant qu’il soit bien « dans le sein » quand il tète.
Les coliques sont des pleurs inconsolables qui surviennent souvent le soir avant 4 mois et qui s’accompagnent d’inconfort digestif, de ballonnements et de gaz. On ne connait pas encore bien la cause des coliques, mais elle pourrait être liée à l’immaturité du système digestif de bébé qui se met doucement en place.
Solutions et remèdes
Voici quelques gestes simples et naturels peuvent aider votre bébé allaité à retrouver un peu de sérénité.
- Masser le ventre de bébé peut soulager les douleurs, apaiser son mal de ventre et aider à la digestion.
- Allonger bébé contre vous sur le ventre. La position ventrale est plus confortable en cas de douleur et votre chaleur pourra l’apaiser. Si ça ne suffit pas, vous pouvez lui proposer un bain tiède ou lui faire des petits massages sur le ventre dans le sens des aiguilles d’une montre, avec une huile adaptée à bébé (huile d’amande douce par exemple).
- Aussi, certains probiotiques liquides, sous forme de gouttes ont montré leur efficacité pour soulager les coliques de bébé et renforcer son microbiote.
En effectuant de légers mouvements circulaires sur son abdomen, vous pouvez l’aider à libérer l’air accumulé et à calmer les spasmes intestinaux.
L’eau tiède a un effet relaxant et apaisant, parfait pour soulager un bébé allaité sujet aux coliques. C’est un moment de douceur qui peut l’aider à relâcher les tensions et détendre son ventre.
Quand consulter un médecin ?
Consultez votre médecin si les pleurs de bébé ne diminuent pas ou qu’il ne semble pas se calmer.
N’hésitez pas à en parler à votre pédiatre, ou à vos amies qui ont traversé cette même période douloureuse pour le moral.
Il est préférable de ne pas donner de médicaments à un nourrisson sans avis médical.
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