Alimentation et Santé : Un Pilier Essentiel pour le Bien-Être

Les liens entre alimentation, environnement et santé humaine sont nombreux. Il s’agit donc de penser la santé de façon globale, considérant que la santé humaine est étroitement liée à celle des animaux et des plantes, ainsi qu’à l’environnement et aux pollutions de l’eau, du sol ou de l’air.

Ensuite, nous travaillons sur les caractéristiques des aliments qui impactent notre santé. Ces caractéristiques dépendent des modes de culture et d’élevage, qui influent sur la composition nutritionnelle et l’état sanitaire des produits qui en sont issus. Elle dépendent aussi des modes de transformation et de stockage qui affectent la qualité des aliments finaux (valeurs nutritionnelles, additifs, contaminants…).

Pour les comprendre, nous étudions tout d’abord les choix de consommation et les régimes alimentaires, eux-mêmes gouvernés par de multiples facteurs : physiologiques, psychologiques, économiques et culturels.

De la même façon, ces activités de production et transformation peuvent émettre des substances à potentiel toxique qui se retrouvent dans les sols, l’air ou l’eau et affectent également notre santé.

Ces mécanismes mettent en jeu une grande diversité d’acteurs (agriculteurs, éleveurs, industriels, distributeurs, consommateurs) dont les décisions s’inscrivent dans le fonctionnement des marchés, sous l’influence de différentes politiques publiques (agricole, alimentaire, sanitaire, environnementale…).

Alimentation et Maladies Chroniques

Les déséquilibres de l'alimentation sont un facteur important dans la survenue des maladies métaboliques, mais aussi dans l'apparition de certains cancers. Les carences d'apport en vitamines et minéraux peuvent générer des maladies. Le rôle des perturbateurs endocriniens est encore à définir précisément.

Les Maladies Métaboliques

Le manque d’activité, ainsi que des apports nutritionnels inappropriés (alimentation très abondante, abus d'aliments gras et sucrés, alimentation pauvre en calcium par exemple), favorisent l'apparition des maladies métaboliques. Par exemple :

  • le surpoids et l'obésité ;
  • l'hypercholestérolémie ;
  • les maladies cardiovasculaires dont l'hypertension artérielle ;
  • le diabète de type 2 ;
  • la surcharge en graisse du foie ;
  • la goutte.

Manger Insuffisamment : un Risque d'Amaigrissement et de Dénutrition

À l'inverse, si le corps reçoit, par l’alimentation, insuffisamment d’énergie, de protéines et de pour bien fonctionner et couvrir ses besoins, la personne maigrit. Si l'amaigrissement est rapide et important, le tissu adipeux (de graisse) et surtout de la masse des muscles du corps diminuent : on parle alors de dénutrition.

Bien manger participe à la prévention de ces maladies.

Des Maladies Dues aux Carences en Vitamines et Minéraux

En plus des , l'alimentation apporte des vitamines et des minéraux. En cas d'apport insuffisant, des symptômes apparaissent : anémie, déminéralisation et ostéoporose, perturbation du fonctionnement de la glande thyroïdienne, malformation fœtale, etc.

Pour en savoir plus, lire l'article : Vitamines et minéraux dans l'alimentation.

Alimentation et Risque de Cancer

Des facteurs alimentaires sont également susceptibles d'intervenir dans le développement de certains cancers. D'autres, au contraire, diminuent le risque de cancer. Cependant, le cancer étant une maladie dont les causes sont multiples, aucun aliment ne peut, à lui seul, s'opposer à son développement.

Les Facteurs Alimentaires Augmentant le Risque de Cancer

Ces facteurs sont bien identifiés ou soupçonnés :

  • l'alcool est la seconde cause de mortalité évitable par cancer après le tabac. L'alcool, en association avec le tabac est très impliqué dans la survenue des cancers des voies aérodigestives supérieures ;
  • la consommation de viandes rouges (bœuf, veau, porc, agneau, chèvre, cheval, sanglier et biche) et de charcuterie est un facteur de risque pour le cancer colorectal et probablement pour le cancer du ;
  • la consommation de viandes rouges est probablement un facteur de risque pour le cancer du poumon, le cancer de la vessie, le cancer du sein ;
  • la consommation de charcuteries est probablement un facteur de risque pour le cancer de l'estomac ;
  • le sel pris en grande quantité augmente probablement le risque de cancer de l'estomac ;
  • la consommation de compléments alimentaires à base de carotène à forte dose augmente le risque de cancer du poumon, surtout chez les fumeurs ou les personnes exposées à l'amiante ;
  • une consommation importante de produits laitiers augmente probablement le risque de cancer de la prostate.

Les Facteurs de Protection (ou Aliments Reconnus pour Diminuer le Risque de Cancer)

Les facteurs de protection connus sont :

  • la consommation de fruits et légumes. L'effet protecteur concerne le cancer des voies aéro-digestives supérieures, le cancer de l'estomac, le cancer du poumon (fruits seulement), le cancer du colon et du rectum ;
  • une alimentation riche en fibres alimentaires diminue le risque de cancer colorectal et probablement celui des cancers du sein et de l'œsophage ;
  • le lait (et non tous les produits laitiers) semble diminuer le risque de cancer colorectal, le cancer de la vessie ;
  • la consommation de produits laitiers dans leur diversité diminuerait le risque de cancer du sein.

Alimentation Riche en Fibres

Pour atteindre 25 g de fibres par jour, manger au moins :

  • 2 fois par semaine des légumes secs (pois chiches, lentilles, pois secs, etc.) ;
  • 1 fois par jour un produit céréalier complet (pain complet, pâtes complètes, riz complet, etc.) ;
  • 5 portions par jour de fruits et légumes.

Alimentation et Perturbateurs Endocriniens

Un perturbateur endocrinien est une substance, qui altère la production de certaines hormones et, de ce fait, induit des effets néfastes dans un organisme intact ou chez sa progéniture. Certaines de ces substances peuvent ainsi entrainer des effets délétères sur la reproduction et nuire à la fertilité ou perturber le développement du fœtus.

De nombreuses substances chimiques synthétiques sont considérées comme perturbateurs endocriniens. Elles sont présentes dans les aliments, le matériel de cuisine et également dans des produits autres (hygiène notamment). Les plus connues sont :

  • le bisphénol A dans certains articles en plastique, revêtements internes des boites de conserve ;
  • les phtalates présents dans le plastique mou ;
  • des pesticides comme la chlordécone ;
  • des composés perfluorés dans certaines casseroles anti-adhésives ;
  • des retardateurs de flamme dans les meubles rembourrés ;
  • du Triclosan dans des déodorants ou des dentifrices ;
  • les parabènes contenus dans certains produits d’hygiène.

Il existe aussi des perturbateurs endocriniens d’origine naturelle comme les phytoestrogènes présents notamment dans le soja ou certaines huiles essentielles.

Ces substances pénètrent dans l’organisme par contact avec la peau ou lorsque la personne mange ou respire. Le niveau de danger de ces substances est très variable.

Les études menées auprès de la population ont montré une augmentation de certaines maladies (cancers, troubles neurodéveloppementaux, hormonaux ou immunitaires …) et une diminution de la fertilité et des anomalies du développement du fœtus.

Au quotidien, diminuez votre exposition aux perturbateurs endocriniens en étant vigilant sur votre alimentation ou l’usage des produits du quotidien (entretien, produits de beauté…) Pensez-y lorsque vous faites vos courses !

Alimentation Ultratransformée et Santé

Les aliments ultratransformés sont des produits industriels caractérisés par la présence d’additifs alimentaires, colorants, émulsifiants et conservateurs. Les aliments d’origine subissent de nombreuses transformations chimiques, physiques ou biologiques par des procédés industriels. Le produit final devient alors riche en calories et perd ses (fibres, vitamines, minéraux et antioxydants).

Parmi les aliments ultratransformés, on trouve :

  • les sodas classiques et light ainsi que les boissons énergisantes ;
  • les cordons bleus, bâtonnets et nuggets à base de volaille, de poisson, ou de viande reconstituée ;
  • les nouilles instantanées, les soupes de légumes déshydratés et la purée en flocon ;
  • les pizzas industrielles et tous les autres repas préparés ;
  • la plupart des pains de mie et brioches industriels, barres de céréales ou énergétiques, céréales soufflées et de nombreux gâteaux et biscuits industriels ;
  • les desserts sucrés à base de fruits additionnés de sucres, d'arômes artificiels et d'agents texturants ;
  • la plupart des légumes assaisonnés avec des sauces prêtes à l'emploi ;
  • les galettes végétales (substituts de viande) contenant des additifs (texturants, exhausteurs de gout…) ;
  • les chewing-gums et bonbons avec colorants ou édulcorants ;
  • les substituts de repas et de plats en poudre ou enrichis ;
  • les aliments (yaourts, boissons, biscuits…) édulcorés.

Ces produits, en plus d'être gras, salés et sucrés, contiennent de nombreux additifs et sont le plus souvent classés sur la liste E du Nutriscore.

Des études sont en cours concernant les effets de la consommation d'aliments ultratransformés sur la santé. Pour avoir une base, rendez-vous sur des sites dédiés et inspirez-vous d’idées de menus équilibrés.

La peau, tout comme les cheveux, est quotidiennement mise à l’épreuve. Certains aliments, de par leur teneur nutritionnelle, sont à privilégier. Il est important de connaître les besoins nutritionnels de base de l’organisme, afin de les intégrer en bonne proportion à son alimentation.

À noter : même les aliments sains (ex : légumes), ingérés en trop grande quantité et au détriment d’autres, peuvent s’avérer néfastes pour l’organisme. L’équilibre et la variété sont donc indispensables pour en tirer les meilleurs bienfaits possibles. Au-delà de consommer des repas équilibrés et variés, la quantité de calories que doit ingérer un adulte quotidiennement est aussi à prendre en compte.

Consultez un médecin généraliste ou un nutritionniste en ligne. Plusieurs aliments sont à éviter, pour la simple et bonne raison qu’ils n’apportent rien de bon au corps (voire l’endommage). Bien sûr, il n’y a pas de mal à s’autoriser un bon burger et des frites de temps en temps car, on vous l’assure, le plaisir fait également partie d’une alimentation saine !

En résumé, limitez les apports journaliers en graisses (-30%), en privilégiant les acides gras insaturés. Gare aux idées reçues, une bonne santé ne se résume pas qu’à de la nourriture saine. L’hygiène de vie quotidienne joue également un rôle très important.

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