Alimentation et Grossesse Gémellaire : Augmentez Vos Chances

Vous rêvez d’avoir des jumeaux ? Cette possibilité intrigue de nombreuses personnes. Plusieurs facteurs peuvent influencer vos chances de concevoir des jumeaux, allant de l’hérédité à votre alimentation. Comprendre ces éléments peut vous aider à maximiser vos chances. Que ce soit par des choix de mode de vie ou des techniques médicales, chaque détail compte dans cette belle aventure qu’est la maternité. Voici l’important à savoir sur ce sujet.

Les facteurs influençant la gémellité

La gémellité suscite curiosité et questions. Plusieurs facteurs peuvent influer sur la probabilité de concevoir des jumeaux. Commençons par l’hérédité et la multiparité. Ces éléments jouent un rôle essentiel dans la conception de jumeaux, surtout dans le cas de jumeaux dizygotes, ou jumeaux fraternels. Si vous avez des antécédents familiaux de gémellité, votre chance d’avoir des jumeaux augmente. Les femmes ayant déjà eu des enfants ont plus de chances de concevoir des jumeaux. Ce phénomène est dû à la capacité du corps à libérer plusieurs ovules lors de l’ovulation.

Hérédité et multiparité : un rôle essentiel

L’hérédité a un impact particulier sur la conception de jumeaux. Si votre mère ou des membres de votre famille ont eu des jumeaux, la probabilité que vous en ayez augmente. La génétique peut favoriser la production de plusieurs ovules. Cela signifie que même si vous n’avez pas de jumeaux dans votre famille immédiate, les gènes peuvent toujours jouer un rôle. Par ailleurs, la multiparité est un autre facteur. Les femmes ayant déjà eu des enfants connaissent des cycles hormonaux qui encouragent la libération de plusieurs ovules. Chaque grossesse augmente les chances de gémellité lors de la suivante.

Âge et PMA : pourquoi sont-ils déterminants ?

L’âge est un facteur significatif. En général, les femmes de plus de 30 ans ont plus de chances de concevoir des jumeaux. Cela est dû à des variations hormonales. Les ovaires produisent parfois plus d’ovules en réponse aux changements hormonaux liés à l’âge. En outre, les techniques de procréation assistée (PMA) comme la fécondation in vitro (FIV) augmentent les chances de concevoir des jumeaux. Ces traitements incluent le transfert de plusieurs embryons pour maximiser les chances de grossesse. Résultat ? Une probabilité accrue d’avoir des jumeaux. Les femmes qui choisissent la PMA doivent donc être conscientes de cette possibilité.

Alimentation et choix de mode de vie

Pour maximiser vos chances de tomber enceinte de jumeaux, votre alimentation et votre mode de vie jouent un rôle clé. Certaines études suggèrent que certains régimes alimentaires peuvent influer sur la probabilité d’avoir des jumeaux. En y mettant le bon accent, vous pouvez améliorer vos chances.

Régimes alimentaires pour favoriser les jumeaux

Parmi les régimes considérés, le régime riche en produits laitiers a suscité un certain intérêt. Les femmes qui consomment plus de lait et de produits laitiers auraient une probabilité plus élevée d’avoir des jumeaux. Cela peut résulter d’un apport accru en hormones liées à la reproduction présentes dans ces produits.

Les aliments riches en folates sont à privilégier. Les légumes verts, les légumineuses et les céréales complètes favorisent une bonne santé reproductive. Les folates aident à la formation des cellules et peuvent améliorer la santé ovarienne. Pensez à augmenter votre consommation de ces aliments.

Le rôle des suppléments vitaminiques

Les suppléments vitaminiques, notamment ceux contenant de l’acide folique, peuvent jouer un rôle. Une carence en acide folique peut affecter la fertilité. En prenant des suppléments avant et pendant la grossesse, vous optimisez vos chances. Certains experts mettent en avant l’importance de l’apport en zinc et en sélénium. Ces minéraux sont connus pour leur impact sur la qualité des spermatozoïdes et la santé ovarienne.

En résumé, une alimentation riche, équilibrée et variée, avec un accent sur les produits laitiers et les folates, peut effectivement favoriser vos chances d’avoir des jumeaux. D’autres éléments, comme les suppléments, ajoutent une couche de soutien à votre fertilité. N’oubliez pas que chaque corps est unique, et il peut être utile de consulter un professionnel de santé pour adapter votre régime à vos besoins spécifiques.

Techniques médicales pour concevoir des jumeaux

Pour ceux qui souhaitent augmenter leurs chances de tomber enceinte de jumeaux, les techniques médicales peuvent offrir des solutions efficaces. Ces méthodes, considérées comme des alternatives, sont basées sur des principes scientifiques. Elles peuvent réellement faire la différence dans votre parcours de conception.

La procréation médicalement assistée (PMA)

La procréation médicalement assistée englobe plusieurs techniques visant à aider les couples à concevoir. Parmi ces méthodes, certaines peuvent augmenter la probabilité d’une grossesse gémellaire. En consultant un spécialiste de la fertilité, vous pourrez explorer les différentes options disponibles.

Cette approche inclut des traitements tels que l’insémination artificielle et la fécondation in vitro (FIV). Ces procédures sont conçues pour optimiser les chances de grossesse, et certaines, en particulier la FIV, peuvent favoriser la conception de jumeaux. Les médicaments utilisés pour stimuler l’ovulation jouent un rôle clé en augmentant le nombre d’ovules libérés. Ainsi, les chances d’une double ovulation, et donc d’une grossesse avec des jumeaux, augmentent.

FIV : multiplier les chances d’une grossesse gémellaire

La fécondation in vitro (FIV) est l’une des solutions les plus efficaces pour maximiser vos chances de concevoir des jumeaux. Cette méthode implique la fertilisation d’un ovule par un spermatozoïde en laboratoire, suivie de l’implantation d’un ou plusieurs embryons dans l’utérus. En implantant plusieurs embryons, les chances d’obtenir une grossesse multiple augmentent considérablement.

Les traitements hormonaux administrés pour stimuler les ovaires peuvent aider à produire plusieurs ovules, augmentant ainsi la possibilité de jumeaux. Il est important de discuter avec votre médecin des implications d’une grossesse gémellaire, car elle peut comporter certains risques.

« Vrais jumeaux » et « faux jumeaux » confondus, près d’1,5% des grossesses sont des grossesses gémellaires, qu’elles soient naturelles ou qu’elles aient eu lieu suite à une FIV. Pour certains parents, avoir des jumeaux est un désir profond, qui pourrait éventuellement prendre forme grâce à quelques astuces. En effet, certains aliments multiplieraient les chances de grossesse multiple. Manger beaucoup de produits laitiers augmenterait jusqu’à 5 fois les chances de grossesse gémellaire ! En effet, dans les produits laitiers (et également dans la patate douce) se trouve une hormone au nom un peu barbare : l’Insuline like Growth Factor (IGF). Cette hormone a la particularité de ressembler aux oestrogènes, hormone nécessaire à l’ovulation. Les femmes d’origine africaine possèdent naturellement un taux élevé d’IGF dans leur corps, expliquant que le taux de grossesses gémellaires soit plus élevé chez elles.

Il semblerait qu’une femme en manque de vitamines soit moins à même de donner naissance à des jumeaux qu’une femme en pleine forme. Certains scientifiques affirment que concevoir un bébé (et pour le coup, deux bébés) pendant la période de l’allaitement serait un facteur déterminant à la création d’une grossesse multiple. L’hérédité : les femmes ayant un jumeau ou une jumelle ont 95% de chances en plus d’avoir des jumeaux à leur tour.

Comprenez bien que si vous n’avez aucun jumeau dans votre famille, que vous avez moins de 30 ans, que vous n’êtes pas d’origine africaine et que c’est votre première grossesse, vos chances d’avoir des jumeaux sont infimes !

Quelle probabilité a-t-on d’avoir des jumeaux ?

D’après les statistiques, les chances d’avoir de vrais jumeaux, à chaque grossesse, sont de 0,4 %, c’est-à-dire de 1/250, tandis que celles d’avoir de faux jumeaux sont de 1,1 %.

Le taux de gémellité a augmenté en trente ans, passant de 9,1 accouchements gémellaires pour 1000 accouchements au total dans les années 1980, à 17 pour l’année 2025, selon l’Institut national d’études démographiques (Ined, 2025).

Lors de la conception de vrais jumeaux (ou jumeaux monozygotes), un seul spermatozoïde féconde un seul ovule. L’embryon ainsi formé se divise ensuite en deux pour générer deux bébés qui partagent entièrement les mêmes gènes.

Pour les faux jumeaux (ou jumeaux dizygotes), ce sont deux ovules distincts qui sont fécondés par deux spermatozoïdes différents, ils partagent 50 % de leur ADN. Leur patrimoine génétique commun est identique à celui de deux frères ou sœurs non-jumeaux.

Sur certains sites internet, le fait de boire du lait ou d’enrichir son alimentation en produits laitiers est cité comme une des façons d’augmenter ses chances d’avoir des jumeaux. Ces aliments augmenteraient le taux de FSH (hormone folliculo-stimulante, qui entre en jeu dans l’ovulation), ce qui favoriserait les ovulations multiples. En réalité, il n’existe à ce jour aucune preuve solide permettant d’affirmer une telle chose. Le seul facteur alimentaire admis par les gynécologues est la consommation importante de patate douce ou d’igname. Ces deux plantes possèdent en effet une molécule proche des œstrogènes, qui influerait sur le cycle menstruel féminin.

Plus grand consommateur d’igname, le Nigeria enregistre ainsi un nombre très important de grossesses gémellaires, près de quatre fois supérieur au taux observé en France. Pas évident pour autant de dire que c’est bien la consommation importante de patate douce et/ou d’igname qui entraîne ces grossesses gémellaires. D’autres facteurs seraient également en cause.

Autre facteur qui serait favorisant : la photopériode. Derrière ce nom barbare se cache le rapport entre la durée du jour et de la nuit. Selon les spécialistes, plus la durée du jour est importante, plus le risque de grossesse gémellaire est important. Uniquement statistique, cette corrélation expliquerait entre autres pourquoi les femmes scandinaves ont plus de jumeaux conçus en été (où le soleil ne se couche pas totalement) qu’en hiver, où la durée d’ensoleillement n’est que de quelques heures. Mais là encore, il ne s’agit que d’une constatation, qui mériterait d’être expliquée et affinée par des études plus poussées.

La première chose à laquelle on pense lorsqu’on évoque la probabilité d’avoir des jumeaux, c’est bien sûr l’hérédité. Dans l’imaginaire commun, le fait d’avoir des jumeaux dans sa famille est indéniablement un facteur qui augmente les chances d’en avoir soi-même. Mais la réalité est plus complexe. Il semble qu’il y ait bien un lien entre hérédité et gémellité dans les familles où l’on observe beaucoup de jumeaux dizygotes, les faux jumeaux. Cela s’expliquerait par la présence de plusieurs gènes jouant sur l’ovulation des femmes et entraînant plus de polyovulations. Pour les jumeaux monozygotes, ou vrais jumeaux, l’hérédité n’est pas vraiment établie. On ne sait pas encore clairement si des gènes sont impliqués dans la séparation de l’œuf, une fois que la rencontre ovule-spermatozoïde a eu lieu.

D’autres études statistiques ont par ailleurs montré que plus une femme a d’enfants, plus ses chances d’avoir des jumeaux augmentent. Mais là encore, il ne s’agit que d’une observation statistique, qui peut s’expliquer par le risque de polyovulation qui augmente.

L’origine ethnique jouerait également un rôle non négligeable. Tous les spécialistes font cette même constatation : les femmes noires sont plus à risque de grossesse gémellaire que les femmes blanches, elles-mêmes plus à risque que les femmes d’origine asiatique. On compte ainsi maximum 6 naissances de jumeaux pour mille en Asie, contre 17 pour mille en France et jusqu’à 45 naissances de jumeaux pour 1 000 au Nigeria. A noter que ces données peuvent être aussi attribuées à d’autres facteurs, comme la durée d’ensoleillement journalière ou encore l’alimentation.

Plus une femme avance en âge, plus elle a un risque de grossesse gémellaire. En cause : un plus grand risque de polyovulation, c’est-à-dire d’ovulation multiple, où plusieurs ovules sont expulsés dans l’utérus, au lieu d’un seul par cycle. S’ils sont chacun fécondé par un spermatozoïde, ces ovules donneront deux embryons et des jumeaux dizygotes, ou faux jumeaux.

De 8 pour mille à 20-24 ans, la fréquence des grossesses gémellaires augmente progressivement jusqu’à atteindre un pic de 14 pour mille environ autour de 37 ans. La fréquence de grossesses gémellaires diminue ensuite, en raison d’un plus grand nombre de fausses couches passé 37 ans.

Selon le Pr Yves Ville, le recours à la PMA multiplie les chances d’avoir des jumeaux par 5, voire 6. Dans le parcours PMA, deux méthodes expliquent cette augmentation du risque : la stimulation ovarienne et le transfert de plusieurs embryons. La première consiste à booster les ovaires pour les forcer à ovuler, ce qui conduit souvent à des ovulations multiples. La seconde consiste, lors d’une FIV, à sélectionner au moins deux embryons conçus in vitro à partir des gamètes du couple, et à les insérer dans l’utérus.

Cette approche génère 20 % des chances de grossesse gémellaire, puisque les deux embryons ont une chance chacun de s’implanter. Les apports recommandés en acide folique sont de 400 à 600 μg par jour pour les femmes enceintes. L’apport en acide folique recommandé pour les adultes est de 400 microgrammes (μg) par jour. Pour les femmes désireuses d’avoir un enfant ou bien pour les femmes déjà enceintes, les recommandations sont de 400 à 600 μg journaliers. La dose peut aller jusqu’à 1 mg.

Pour optimiser la conception, il est recommandé de commencer la supplémentation en acide folique 3 mois avant de concevoir et de continuer pendant les 3 premiers mois de grossesse. L'acide folique est crucial pour réduire le risque de malformations du tube neural, un besoin amplifié dans le contexte de multiples embryons.

La vitamine C améliore l'absorption du fer et soutient la formation du collagène, éléments essentiels pour le développement rapide de plusieurs fœtus.

Le calcium, le zinc ainsi que la vitamine D, favorisent le développement des os des bébés.

La vitamine B12, quant à elle, joue un rôle clé dans le développement neurologique de chaque fœtus.

De plus, ces vitamines et minéraux contribuent à renforcer le système immunitaire de la femme enceinte, ce qui est crucial pour gérer les défis d'une grossesse multiple. Ces vitamines et minéraux pourraient influencer la probabilité de concevoir des jumeaux en soutenant la santé reproductive. Que ce soit l'acide folique, la vitamine D, la vitamine B12, le calcium ou bien le zinc, ils contribuent tous à réguler la croissance cellulaire. Quant à la vitamine C, elle aide à améliorer l'absorption du fer et à soutenir la formation du collagène, ce qui est crucial pour maintenir un environnement reproductif optimal.

De plus, l’acide folique contribue aussi à la croissance des tissus maternels ; la vitamine D favorise également une bonne absorption du calcium, qui lui-même contribue aussi à une bonne neurotransmission et tous deux aident au maintien d’une ossature normale ; la vitamine B12 favorise la formation des globules rouges ; le zinc permet de contribuer à la synthèse de l’ADN.

Oui, des risques peuvent exister, tels que des surdosages.

Pour favoriser le bon développement de son futur bébé, la femme enceinte peut ajuster quelque peu son alimentation... On fait le point. En neuf mois, notre bébé va passer de l’état de cellule à celui d’être humain. Un formidable développement dans lequel notre alimentation va jouer un rôle essentiel.

Pour assurer ses besoins et lui permettre de faire face à une croissance particulièrement rapide, on doit parfois revoir nos habitudes alimentaires. On adopte une alimentation variée, le plus possible. C’est la CLE qui nous permettra de couvrir les besoins nutritionnels de notre bébé, ainsi que les nôtres. Pas besoin de se ruiner en compléments alimentaires sans avis médical.

Dans le meilleur des cas, ils seront inutiles, dans le pire, ils comporteront un risque (surdosage par exemple), notamment s’ils s’ajoutent à des prescriptions de notre médecin. Les folates, aussi appelés vitamine B9 ou acide folique, se retrouvent en grande quantité dans les fruits et légumes à feuilles. L'acide Folique joue un rôle très important dans le développement du système nerveux de l’embryon, mais permettent aussi de réduire les risques de retard de croissance ou de malformations congénitales graves. Ils sont donc essentiels dès la conception et en tout début de grossesse.

C’est pourquoi ils sont souvent prescrits sous la forme de compléments médicamenteux dès le projet de grossesse et pendant les premières semaines de gestation, même si normalement, une alimentation variée en apporte suffisamment à la future maman. Les légumes verts (épinards, cresson, mâche, artichauts, haricots, petits pois…) ainsi que les graines (noix, châtaignes, pois chiches…) sont par exemple des aliments riches en acide folique.

Le calcium, c’est bien connu, est un acteur fondamental de la solidification des os pendant la croissance. Il est aussi particulièrement important dans la construction du squelette de notre bébé pendant la grossesse. Afin d’assurer ses besoins, on consomme 3 produits laitiers (ou équivalent) par jour. Les formes peuvent varier : lait, yaourts, fromage blanc, fromages (hormis ceux au lait cru et à pâte fleurie, à cause de la listériose).

On mange des noix, des amandes, des légumes verts, qui en contiennent aussi beaucoup. On opte pour des eaux minérales enrichies en calcium. Comme repère, on choisit celles dont l’étiquette mentionne plus de 150 mg de calcium par litre. Enfin, attention aux produits à base de soja. Même s’ils sont enrichis en calcium, il on n'en mange qu'un par jour durant la grossesse. Le calcium est essentiel pour la construction du squelette de votre bébé, surtout au cours du troisième trimestre. Si vous n'en fournissez pas assez, votre bébé n'hésitera pas à piocher dans vos propres réserves.

Les produits laitiers (sauf ceux au lait cru) sont la meilleure source de calcium. Consommez trois laitages par jour : lait, yaourt, fromage blanc, fromage...

La vitamine D vient s’associer au calcium dans la minéralisation du squelette du bébé. En fait, cette vitamine augmente l’absorption par l’organisme du calcium contenu dans les aliments. En fin de grossesse, nos réserves en vitamine D constitueront aussi celles de notre enfant. La vitamine D est fabriquée par le corps lorsque celui-ci est exposé au soleil.

Certains aliments, comme les poissons gras (sardines, saumon, thon), en apportent également. Les femmes qui accouchent en été ou en automne, qui s’exposent normalement au soleil (10 à 15 minutes par jour), mangent du poisson deux fois par semaine (dont une fois du poisson gras) ou consomment des produits laitiers enrichis en vitamine D, ont normalement des réserves suffisantes. Pour les autres ou par précaution, un supplément en vitamine D pourra être prescrit par le médecin qui suit la grossesse.

La vitamine D facilite l'absorption du calcium. Cette vitamine est essentiellement fabriquée par l'organisme sous l'action des rayons de soleil sur la peau. Vous en trouverez également dans les poissons gras (saumon, maquereaux, sardines) ou dans les produits laitiers enrichis en vitamine D.Le fer est nécessaire à la formation du placenta et à la croissance du fœtus. Puisé par le bébé en grande quantité dans nos réserves, il arrive qu'on se retrouve en carence de fer (anémie). Cette dernière, si elle n’est pas compensée par un complément médicamenteux, augmente les risques de prématurité et les retards de croissance du bébé.

Normalement, une alimentation variée couvre les besoins en fer de la maman et du bébé. Le fer se trouve essentiellement dans la viande rouge et le poisson. On en trouve beaucoup dans le boudin noir. L’iode fait partie des hormones thyroïdiennes nécessaires à la croissance des tissus, notamment ceux du cerveau. Cela vaut autant pour nous que pour notre bébé. Celui-ci, incapable de produire de l’iode tout seul, puise dans celui qu'on lui fournit, par notre alimentation.

L’iode se trouve essentiellement dans les aliments d’origine marine, tels que les crustacés, les moules et les poissons, à consommer frais et bien cuits pendant la grossesse. Il est aussi présent dans les œufs et les produits laitiers. Enfin, on privilégie le sel iodé pour cuisiner ou assaisonner ses repas.

Certains aliments font courir un risque pour la femme enceinte de listériose et donc pour la femme enceinte ainsi que son fœtus. La listériose peut conduire la future maman, après une période d’incubation allant de quelques jours à plusieurs mois, à subir des maux de tête, de la fièvre et des troubles de la digestion. Elle peut même conduire certaines personnes à être victime d’une méningite ou d’une encéphalite. Par ailleurs, cette maladie est transmissible à l’enfant. Ce dernier peut donc subir de graves dommages pouvant provoquer un accouchement précoce, voire, dans les pires cas, la mort du bébé et une fausse-couche.

Ce qu'il ne faut pas manger enceinte :

  • Les œufs crus ou à peine cuits et tous les aliments qui en contiennent.
  • Les produits laitiers non pasteurisés (ex. : lait, fromages faits de lait cru).
  • Les fromages à pâte molle (ex. : brie et camembert) et à pâte demi-ferme (ex. : saint-paulin) ainsi que des fromages bleus, féta et de chèvre crémeux, et ce, même s’ils sont faits de lait pasteurisé, en raison d’un risque de listériose.
  • Les fruits et des légumes frais qui n’ont pas été lavés, afin d’éviter un risque de toxoplasmose.
  • Les poissons et fruits de mer crus, dont les crustacés et les mollusques (huîtres, palourdes). Les sushis, sashimis, tartares et cévichés faits à partir de poisson cru sont aussi à éviter, de même que les poissons fumés s’ils ne sont pas cuits ou réchauffés comme le saumon fumé.
  • Les viandes pas assez cuites en générale.
  • Les charcuteries non séchées, les viandes préparées tranchées (ex.

Durant la grossesse il existe deux risques liés à la consommation de fromage qui sont des maladies mortelle pour le foetus : la listériose et la toxoplasmose. De ce fait, vous devez privilégier les fromages au lait pasteurisé, ainsi que les fromages à pâte dure.

Facteurs Influant sur la Grossesse Gemellaire

Facteurs Détails
Hérédité et multiparité Antécédents familiaux de jumeaux augmentent les chances. Avoir déjà eu des enfants favorise aussi la libération de plusieurs ovules.
Âge Après 30 ans, variations hormonales augmentent la probabilité d’une double ovulation.
PMA / FIV Techniques médicales (insémination, FIV) favorisent les grossesses gémellaires par stimulation ovarienne et transfert de plusieurs embryons.
Produits laitiers Consommation accrue de lait et produits laitiers associée à une plus forte probabilité d’avoir des jumeaux.
Folates et alimentation Légumes verts, céréales complètes, légumineuses favorisent la santé ovarienne.
Suppléments Acide folique, zinc et sélénium améliorent la fertilité et la qualité des ovules et spermatozoïdes.

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