Guide Complet de l'Alimentation des Oiseaux de la Nature

Nous adorons tous observer les oiseaux de la nature qui enjolivent nos jardins. Certains restent à l’année, d’autres vont et viennent au fil des saisons. Leurs habitats et leur alimentation diffèrent selon certaines espèces. Mais une chose est sûre, de leur proposer des nichoirs et des mangeoires dans notre terrain, ou sur notre balcon, permet de les contempler encore mieux.

Quel plaisir de pouvoir regarder les oiseaux qui nous entourent et de les entendre chanter. La plupart des oiseaux que nous côtoyons dans la nature vivent dans les milieux boisés, les haies, les bosquets, les terres agricoles, les parcs ou les jardins. Certains restent à l’année au même endroit, d’autres changent de lieu selon les saisons. L’hirondelle, par exemple, revient vers nous pour le printemps et l’été. C’est à cette période que les oiseaux sont en nidification. C'est-à-dire, que c’est pendant ces deux saisons qu’ils vont faire le nid qui leur permettra de faire naître et élever leur progéniture.

Pour créer leur logis, ils vont utiliser des brindilles, de l’herbe, des feuilles, des poils d’animaux, des plumes, des petits bouts de laine ou de coton aussi. Certains oiseaux comme les moineaux, les mésanges et les étourneaux font leur nid dans le noir. On dit d’eux qu’ils sont cavernicoles. Pour ces volatiles, installer un nichoir dans votre jardin, ou sur votre balcon, vous permettra de savoir exactement où les observer.

Nos nichoirs/nids en bois Caribou permettront aux oiseaux de votre jardin d’être bien en sécurité. Leurs formes et couleurs variées orneront magnifiquement vos espaces extérieurs.

Pourquoi Nourrir les Oiseaux de la Nature ?

A la mauvaise saison, les oiseaux sont mis à rude épreuve : les ressources alimentaires se raréfient alors que les conditions météorologiques et les maladies opportunistes monopolisent une part grandissante de leurs réserves énergétiques. La recherche de nourriture devient alors plus difficile. En effet, les ressources naturelles s’amenuisent et la diminution de la durée d’ensoleillement réduit le temps consacré au nourrissage. Par conséquent, la mortalité devient particulièrement élevée en hiver.

Les jeunes individus subissent ainsi une forte pression sélective : 87% des Mésanges charbonnières meurent la première année de leur existence, contre 49 % des adultes (Duquet, 1997). En temps normal cependant, cette surmortalité ne mettrait pas en danger la survie des populations.

La crise actuelle de la biodiversité menace également nos oiseaux communs. La destruction des habitats et des ressources, le dérangement, la prédation par les animaux domestiques (chats ou chiens), les risques de collisions avec des obstacles artificiels, mais aussi l’usage de produits phytosanitaires et l’émergence de nouveaux agents infectieux (exemple récent du virus USUTU) sont autant de facteurs responsables du déclin des populations.

En période hivernale, les oiseaux se rapprochent alors des zones péri-urbaines et des jardins : la température y est légèrement plus élevée (1 à 2°c en moyenne) et les ressources alimentaires plus accessibles. Les oiseaux adoptent alors un comportement plus grégaire : les territoires se réduisent ou sont abandonnés au profit d’une vie nomade en groupes parfois inter-espèces (exemple des « rondes » de mésanges). Ces troupes errantes auront donc tendance à se sédentariser si elles trouvent chemin faisant une mangeoire bien garnie.

Quand Nourrir les Oiseaux ?

C’est en hiver que l’alimentation des oiseaux de la nature se fait plus rare. Or, un oiseau dépense énormément d’énergie pour se réchauffer à cette saison. C’est donc important de les nourrir afin de les aider à passer cette période difficile. Il faut installer les mangeoires à partir du mois d’octobre. Il faudra arrêter progressivement le nourrissage une fois le printemps bien installé.

La période idéale d’approvisionnement de vos mangeoires s’échelonne ainsi entre la mi-novembre et la fin mars. Il s’agit de la période météorologique la plus rigoureuse, et donc la plus critique pour vos amis à plumes. Ne faites pas de zèle pour autant, nourrir les oiseaux avant cette date peut ainsi se révéler néfaste pour la bonne santé des populations ! Le début de l’automne est en effet une période suffisamment faste pour les passereaux, qui profitent de la douceur de l’arrière-saison et de sa profusion d’insectes, graines et fruits tombés au sol.

Les jeunes de l’année font aussi leur apprentissage. L’impitoyable sélection naturelle rentre alors en jeu. Il serait donc contre-productif de favoriser les individus faibles ou inadaptés. A défaut d’appliquer une date stricte d’ouverture des mangeoires, le bon choix consiste à attendre les premières tempêtes automnales, au cours du mois de novembre, lorsque les températures chutent subitement.

Les premiers redoux de février sont tout d’abord trompeurs pour tout le monde. Les oiseaux dupés par la hausse du thermomètre entament cependant leurs comportements nuptiaux et territoriaux. Les rares ressources alimentaires alors disponibles sont insuffisantes pour couvrir leurs dépenses énergétiques. Les mangeoires présentent donc un atout sérieux durant la sortie de l’hiver, en évitant aux oiseaux une période de disette à l’aube de la saison de reproduction.

N’oubliez pas qu’une fois le nourrissage débuté, il faut alors le maintenir sans interruption jusqu’à la mi-mars. Une mangeoire bien approvisionnée correspond, en plus des ressources naturelles, à une halte incontournable de l’itinéraire bien rodé des oiseaux hivernants. Si vous suspendez l’approvisionnement de votre mangeoire, ils devront donc consacrer un surcoût d’énergie pour prospecter d’autre ressources alimentaires.

Nourrissage Printanier : Attention !

Le nourrissage artificiel printanier n’a pas démontré pour le moment d’effets particuliers sur le succès reproductif des oiseaux (Jones & Reynolds, 2008). Cependant, il est recommandé de le suspendre dès le début des nichées. En effet, les oiseaux préfèrent apporter une alimentation riche en protéines animales à leur progéniture, plus facilement assimilée par leur métabolisme. Le nourrissage printanier pourrait ainsi entraîner un phénomène de dépendance de certaines espèces vis à vis d’une ressource facile d’accès et énergétiquement moins favorable aux nichées.

C’est pourquoi nourrir les oiseaux tout au long de l’année présente des risques pour les populations locales. Vous risquez de progressivement sélectionner des générations de jeunes individus dépendants de cette ressource, et qui seront défavorisés lorsque vous supprimerez vos mangeoires.

Que Donner à Manger aux Oiseaux ?

Le choix des aliments est crucial afin que votre nourrissage soit un réel succès. Disposer des mangeoires dans votre jardin ou sur votre balcon vous permettra d’observer les oiseaux picorer. Mais, comme pour les nichoirs, il faut respecter quelques règles : à l’abri des prédateurs et que l’hygiène soit bonne. Il est essentiel d’avoir divers lieux de nourriture pour que même les plus timides puissent aussi s’alimenter. Certains oiseaux, comme les mésanges, n’aiment pas partager !

Dans vos mangeoires, proposez tout d’abord des graines de tournesol (très énergétiques et peu coûteuses), des graines de millet, de chènevis, d’orge, de blé et d’avoine, du maïs concassé et des avoines aplaties. Pour les fruits, des pommes et poires flétries déposées au sol feront aussi le bonheur des Grives et des Merles. Pensez également à vos hôtes à plumes lorsque vous aménagez votre jardin : les baies de sorbier, de sureau noir, de fusain d’Europe, d’églantier ou d’épine noire sont fortement appréciées.

Aliments à Privilégier

  • Graines de tournesol (noires de préférence)
  • Mélanges de graines non salées
  • Graines de millet, chènevis, orge, blé, avoine
  • Maïs concassé
  • Avoines aplaties
  • Fruits (pommes, poires, raisins)
  • Baies (sorbier, sureau noir, fusain d’Europe, églantier, épine noire)

Aliments à Éviter Absolument

Bon nombre d’aliments sont donc à bannir. Le pain sec, pourtant populaire en la matière, est l’exemple typique d’aliment à proscrire ! Il gonfle ensuite dans le tube digestif, et étant salé il entraîne des troubles digestifs. De manière générale, considérez ainsi que les oiseaux ne partagent pas votre régime alimentaire. Ne donnez tout d’abord pas de biscuits secs, chips, cacahuètes salées, produits laitiers, gâteaux, aliments « junk food » (véritable fléau alimentaire des moineaux et corvidés des grandes villes) … Les croûtes de fromage sont donc déconseillées, bien qu’une consommation occasionnelle ne sera pas dangereuse pour vos hôtes.

Sont également à retirer des mangeoires les graines de lin, les fruits secs salés (sauf s’ils sont vendus non-salés, alors grives et merles peuvent en raffoler). Enfin, les déchets alimentaires sont peu recommandés. Conseillés souvent à tort, des aliments comme les pâtes, la semoule ou le riz provoquent des carences et ne conviennent donc pas au régime alimentaire des oiseaux.

Le saindoux et le gras de jambon peuvent aussi contenir des nitrites toxiques. Les pains et boules de graisse doivent aussi être préparés avec des graisses végétales. Bannissez également la charcuterie et restes de viande, qui ne feront qu’attirer les carnivores et rats surmulots. Évitez de distribuer des larves vivantes de diptères, car avalées entières elles peuvent ainsi perforer leur estomac.

  • Pain sec
  • Biscuits secs, chips, cacahuètes salées
  • Produits laitiers, gâteaux, "junk food"
  • Graines de lin et de ricin (toxiques)
  • Fruits secs salés
  • Déchets alimentaires (pâtes, semoule, riz)
  • Saindoux et gras de jambon
  • Charcuterie et restes de viande
  • Lait (provoque des troubles digestifs mortels)

Recette de Boules de Graisse Maison

Voici tout d’abord la fameuse recette de la boule de graisse ! En effet, elle est simple à réaliser et jamais démodée pour nourrir les oiseaux. Dans une casserole, faites tout d’abord fondre à feu doux de la margarine végétale. Rajoutez ensuite des graines de tournesol avec ou sans mélange d’autres graines. Bien remuer, puis versez à chaud pour mouler et laisser refroidir. Vous pouvez aussi faire jouer votre imagination. Versez ensuite le mélange dans une bûche creuse pour attirer les Pics.

En outre, les boules de graisses industrielles sont souvent pointées du doigt pour leur dangerosité alimentaire. En effet, elles peuvent contenir trop de graisses animales ou des additifs déconseillés.

Diversité Alimentaire : Un Facteur Clé

Enfin, comme pour notre propre nutrition, la clé d’une bonne alimentation est dans la diversité. Proposer une alimentation monospécifique aux oiseaux en hiver peut donc se révéler contre-productif. C’est du moins ce que laisse sous-entendre des études récentes, comme celles menées sur le Verdier d’Europe et le Grosbec casse-noyaux (Støstad et al., 2019). L’apport systématique de graines de tournesol dans les mangeoires augmente ainsi les concentrations sanguines d’acide linoléique chez ces oiseaux.

Cette teneur est alors corrélée à la baisse de qualité des spermatozoïdes des individus mâles, entraînant un risque de perte de fécondité chez ces espèces. Bien que cette étude nécessite encore des investigations avancées, elle semblerait mettre en évidence que l’absence de diversité alimentaire des mangeoires puisse avoir un effet négatif sur la reproduction printanière de certaines espèces.

Comment Disposer les Mangeoires ?

Nourrir les oiseaux ne consiste donc pas à jeter des graines à même le sol, dans son jardin ou depuis la fenêtre de son balcon ! La mesure serait d’ailleurs contre-productive, attirant rongeurs et pigeons domestiques. En outre, le nourrissage au sol des pigeons est interdit par arrêté préfectoral ou communal un peu partout en France. Il convient donc de bricoler ou de se procurer des mangeoires spécialement dédiées pour vos hôtes à plumes.

Disposer correctement sa mangeoire est également indispensable, surtout pour éviter la visite de prédateurs. Elle doit alors être installée relativement à découvert, afin qu’aucun intrus ne puisse se mettre à l’affût des oiseaux. Vous pouvez aussi installer des obstacles, comme des colliers à pointes ou du grillage, pour stopper la progression des chats.

Types de Mangeoires

  • La boule à filet suspendu: Mauvaise idée, car il s’agit de pièges mortels pour les Mésanges et Sittelles.
  • Le distributeur silo: Alternative tout d’abord recommandée pour les boules de graisse, les pains de graisse et les grosses graines comme les cacahuètes. Les mésanges pourront ainsi s’accrocher en sécurité aux barreaux.
  • La disposition au sol: Rudimentaire mais à éviter. En effet, elle peut être interdite dans les parcs et lieux publics.
  • La mangeoire plateau: Disposition horizontale des aliments, protégés ou non par une petite toiture, elle permet ainsi un accès facilité aux graines. Certains particuliers l’évitent car rapidement visitée par les Moineaux ou Verdiers, deux espèces particulièrement belliqueuses ! Certaines mangeoires plateau sont ainsi totalement ouvertes et leur surface augmentée. Elles peuvent donc attirer encore plus d’espèces (surtout si les aliments proposés sont suffisamment diversifiés). Son entretien est critique, car ouverte à l’humidité et accumulant des fientes.
  • La mangeoires silo à graines: De conception plus élaborée que le distributeur silo, cette mangeoire est aussi recommandée par les associations de protection de la nature. Elle possède un cylindre central fermé dans lequel sont stockées les graines, ainsi à l’abri des intempéries. Suivant les modèles, elle présente une coupelle basale et/ou des ouvertures latérales permettant l’accès aux graines. L’approvisionnement se fait par gravité, au fur et à mesure que les graines en bas du silo sont consommées.
  • La mangeoire trémie: Plateau horizontal de distribution ainsi surmonté d’un compartiment à graines fermé. Il s’agit donc d’un modèle pratique pour protéger de gros volumes de graines de l’humidité.

Où Placer les Mangeoires et Abreuvoirs ?

Qu’il s’agisse de mangeoires plateaux ou de mangeoires verticales, voici quelques conseils pour les placer :

  • Evitez qu’elles ne soient posées au sol : les installer en hauteur protégera les oiseaux de la prédation des chats.
  • Installez-les dans un endroit dégagé : les oiseaux présents aux mangeoires détecteront plus facilement les dangers, comme le chat.
  • Installez-les loin des vitres pour éviter les collisions lors de leur envol.

L'Importance de l'Abreuvement

Un des principaux intérêts d’un nourrissage hivernal est tout d’abord l’observation de vos hôtes à plumes. Mais encore faut-il penser à les abreuver ! Cette bonne action peut donc se poursuivre toute l’année. L’eau liquide représente aussi une ressource capitale pour les oiseaux, surtout en cas de gelées ou de chutes de neige. De même en été, la canicule rend cette ressource également rare, ce qui autorise les particuliers à laisser des coupelles d’eau à disposition de leurs petits protégés.

Attention également à prendre soin que l’eau ne gèle pas en hiver. Il faut aussi que la coupelle soit régulièrement nettoyée pour éviter le développement de bactéries. De même, des micro-algues toxiques peuvent proliférer dans l’eau stagnante l’été. Évitez cependant tout additif chimique : anti-algues, alcool anti-gel, ou tout autre complément alimentaire !

L’abreuvoir ne doit pas provoquer la noyade des oiseaux : il existe des modèles à suspendre vendus dans les animaleries, mais une simple coupelle profonde de 2-3 centimètres maximum suffira. Enfin, si le récipient est trop profond, disposez des pierres plates pour créer un haut-fond artificiel.

Hygiène et Prévention des Maladies

Etant fréquentées par bon nombre d’oiseaux, les mangeoires sont aussi des lieux de propagation des parasites et maladies (Wilcoxen et al., 2015). Il faut nettoyer la mangeoire régulièrement, pour éviter infestations et dégradation des aliments. Installez plusieurs mangeoires afin d’éviter un trop grand nombre d’individus en même temps et ainsi limiter la transmission de maladies. Privilégiez plusieurs points de nourrissages plutôt qu’un seul. Et pensez à les nettoyer régulièrement ainsi que les abreuvoirs.

Pour une hygiène irréprochable, pensez à nettoyer régulièrement les abreuvoirs en renouvelant l'eau chaque jour si possible et en éliminant les saletés et les algues vertes en grattant.

Adapter l'Alimentation en Volière

Vous vous demandez sûrement quelle est la meilleure alimentation pour vos oiseaux logeant dans vos volières. En effet, nourrir correctement vos amis à plumes est crucial pour leur bien-être et leur santé. Les graines et mélanges sont souvent la base de l'alimentation des oiseaux. Ils fournissent une grande variété de nutriments indispensables. Vous pouvez trouver des produits tels que ceux de la marque Versele-Laga, renommée pour ses formules complètes et équilibrées.

En plus des graines, les compléments alimentaires jouent un rôle crucial dans le régime de vos volatiles. Des produits comme le millet en grappe sont souvent utilisés comme friandises ou pour entraîner les oiseaux. Des vitamines spécifiques et minéraux essentiels peuvent également être ajoutés pour booster leur vitalité et soutenir leur système immunitaire.

Adaptez leur alimentation en fonction des saisons : plus riche en hiver, variée au printemps. Offrez un mélange de graines Versele-Laga et complétez avec des fruits frais pour un régime équilibré. Évitez les aliments toxiques comme l'avocat et le chocolat. Assurez-vous de choisir des mangeoires adaptées et de maintenir la nourriture fraîche.

Conseils et Astuces de Passionnés

Qui n'aime pas échanger astuces et bons plans entre passionnés d'oiseaux ? Quelques conseils peuvent faire toute la différence pour garantir une alimentation de qualité à vos petits compagnons à plumes. Vous vous demandez sûrement si le choix des mangeoires a une réelle importance. En effet, sélectionner la mangeoire adéquate maximise l'accès des oiseaux à leur nourriture. Optez pour des modèles qui maintiennent les aliments à l'abri des intempéries et qui sont faciles à nettoyer.

Pour que vos oiseaux profitent de toutes les qualités nutritives, veillez à ce que la nourriture reste toujours fraîche. Attention au stock : mieux vaut un petit stock souvent renouvelé qu'une réserve stagnante. Les mélanges doivent être conservés dans un endroit frais et sec, et vérifiez régulièrement les dates de péremption.

Le Rôle de la LPO

En cette période où nous installons les mangeoires, j’ai eu envie d’aller poser quelques questions à la LPO. La LPO recommande des aliments locaux, pas seulement pour l’empreinte carbone mais surtout parce qu’ils y sont adaptés. Magali a deux suggestions. Le deuxième conseil porte sur les nichoirs. Les oiseaux n’en auront pas l’utilité avant le printemps, car ils leur sont utiles pour y pondre leurs œufs dans des endroits sûrs. Il n’y a donc pas d’urgence. Cependant, « certains oiseaux commencent à prospecter », indique Magali.

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