Le dodo, également connu sous le nom de Dronte de Maurice, a été découvert par les Européens en 1598 et a disparu peu après 1640. Le dodo vivait uniquement sur l'île Maurice dans les plaines et forêts.
Portrait général du Dodo
Un mâle pesait facilement 21 kg et une femelle, 17 kg avec une taille d'environ 1 m. Son plumage bleu gris était pourvu d'ailes atrophiées jaunes et blanches. Quatre ou cinq plumes de mêmes couleurs en guise de queue. Ses pattes jaunes comportaient quatre doigts (trois à l'avant et un à l'arrière) ornés de grands ongles noirs. Son bec crochu avait une tache rouge caractéristique à son extrémité. Sa tête noire ou grise possédait deux plis importants à la base du bec.
Le dodo est un parent proche des pigeons modernes et appartient à la famille des Raphidae. Le Dronte de Rodriguez (de la famille des pigeon) était une espèce assez proche du dodo de par son incapacité de voler (ailes atrophiées).
L'alimentation du dodo
Les modes d’alimentation du Dodo restent encore méconnus alors que l’oiseau a cohabité avec l’être humain… Il existe donc peu d'informations sur les dodos etant donné que cette espèce s'est éteinte et qu'il n'en reste aujourd’hui que des illustrations et quelques ossements.
Plusieurs hypothèses ont été émises concernant son régime alimentaire:
- L'alimentation du dodo était principalement constituée de chairs d'animaux morts.
- Le dodo se nourrirait de graines.
- Le dodo mangeait des coquillages et des escargots.
L'hypothèse la plus répandue actuellement avance que l'alimentation du dodo se baserait essentiellement sur les graines et les fruits. Ce pigeon granivore et frugivore représentait une source de nourriture importante et facile d’accès pour les explorateurs européens qui faisaient escale sur l’île, quoique sa chair fût réputée mauvaise.
Les théories les plus communes actuellement lui attribuent un régime herbivore constitué de fruits et de graines. Cependant, d’autres ont affirmé qu’il se nourrissait de chairs d’animaux morts ou de coquillages.
Son bec était long et crochu et particulièrement bien adapté à son alimentation faite de grains , de fruits durs et coquillages et d’escargots .
Anatomie et biologie du dodo
Bien que l'homme ait pu observer le dodo dans son habitat pendant plusieurs décennies, beaucoup d'aspects de sa biologie demeurent obscurs. En effet, au xviie siècle, les sciences naturelles étaient encore peu développées, les informations sur Raphuscucullatus provenant essentiellement de marins et de voyageurs. Les descriptions sont succinctes, souvent peu précises et contradictoires.
Les données paléontologiques indiquent que le dodo était un gros oiseau, de la taille d'une oie, atteignant une hauteur d'environ 65 centimètres. Des calculs plus précis, réalisés à partir d'éléments du squelette, suggèrent cependant qu’il était nettement moins lourd. Une étude publiée en 2011, fondée sur la taille des os de la patte, fournit une moyenne de l’ordre de 10 kilogrammes (poids d’un dindon sauvage), ce qui est loin d'être négligeable pour un oiseau. La masse du dodo aurait pu varier de façon considérable suivant les saisons et l'abondance de nourriture, mais cela reste à confirmer.
Ses ailes atrophiées devaient lui servir à la fois pour des comportements de parade et pour contribuer à son équilibre lors de ses déplacements. Les proportions du dodo indiquent clairement un oiseau incapable de voler, ses ailes étant très réduites. Les pattes étaient courtes et robustes, et, même si certains témoignages évoquent des dodos capables de courir rapidement, leur locomotion habituelle devait être relativement lente.
D'après les écrits de voyageurs, le dodo pondait un œuf unique dans un nid composé d'herbes empilées sur le sol, dans la forêt. On sait très peu de choses des jeunes dodos. Le dronte fréquentait apparemment tous les milieux de l'île Maurice, des rivages jusqu'aux montagnes.
Les données génétiques montrent que son plus proche parent est le pigeon de Nicobar (Caloenasnicobarica), vivant dans l’archipel malais. Elles indiquent que les ancêtres du dodo ont dû gagner l'île Maurice depuis l'Asie du Sud-Est, peut-être via diverses îles de l'océan Indien. Il s'agissait sans aucun doute de formes volantes. La perte de l'aptitude au vol et l'augmentation de taille ont été rendues possibles par l'absence de prédateurs terrestres, selon un modèle bien connu sur diverses îles où ont évolué des oiseaux non volants, y compris le solitaire sur l'île voisine de Rodrigues, lui aussi descendant de pigeons venus du sud de l'Asie.
Pourquoi le dodo a-t-il été une proie si facile ?
Comme d’autres animaux vivant sur des îles, les dodos vivaient dans un milieu où ils avaient peu de compétiteurs et peu de prédateurs, c’est-à -dire peu d’animaux pour leur disputer les mêmes sources de nourriture ou pour les chasser, et ce pendant des milliers d’années. Au fil du temps, et par évolution, ces animaux qui vivaient dans des conditions tranquilles ont perdu leur agressivité et leurs facultés de défense. Ils ont grossi et ont perdu leur capacité de voler, faisant d’eux des proies faciles, incapables de se défendre ou de fuir rapidement.
Les premiers colons arrivèrent en 1598 et réussirent à exterminer totalement l’espèce en moins de 100 ans .
Tableau récapitulatif des caractéristiques du Dodo
Caractéristique | Description |
---|---|
Habitat | ĂŽle Maurice, plaines et forĂŞts |
Poids (mâle) | Environ 21 kg |
Poids (femelle) | Environ 17 kg |
Taille | Environ 1 mètre |
Plumage | Bleu gris |
Alimentation | Principalement graines et fruits, potentiellement coquillages et chairs d'animaux morts |
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