L'épicerie sociale de la Fraternité salonaise, un lieu de soutien crucial pour les plus démunis, a déménagé depuis le 1er octobre avenue Georges Borel après une dizaine d’années passées rue Janicot.
Un Déménagement Nécessaire
Une nécessité plus qu’un choix, ce déménagement a été motivé par la vente des locaux rue Janicot. «Le propriétaire rue Janicot a vendu les locaux et l’immeuble va être rasé pour devenir une nouvelle résidence, explique Claude Cortési, le directeur de la Frat’. La démolition interviendra en 2023, il fallait vite chercher autre chose. On a trouvé ici, c’est moins cher, c’est assez bien desservi par les bus, nous ne sommes pas loin du centre-ville».
Ces arguments sont importants pour une épicerie qui soutient les plus démunis, ces derniers n’ayant pas forcément de moyen de locomotion.
Adaptation et Continuité des Services
La surface n'étant pas la même, avec 122 m2 contre 337 m2, des choix ont dû être faits. «On a dû faire des choix : moins d’habits, le matériel d’occasion se retrouve dans les locaux que la Fraternité a à Miramas. C’est pour cela qu’au 1er janvier, la carte de l’épicerie sociale permettra d’aller sur nos deux sites : Salon et Miramas. Les deux seront reliés informatiquement».
Pour le reste, les produits essentiels disponibles à l’épicerie n’ont pas changé : pâtes, riz, farine, légumes, fruits, conserves, un peu de congelé, un peu de frais, des produits pour bébés, etc.
Ces denrées sont choisies par les bénéficiaires munis de leur carte verte ou bleue. La verte est pour les retraités, femmes enceintes ou personnes handicapées.
«Qui ont deux créneaux réservés : le mercredi après-midi et le vendredi matin, détaille Claude Cortési. Les détenteurs de la carte bleue viennent le reste de la semaine».
Chaque famille bénéficiaire dispose de 50 euros à utiliser chaque semaine pour des produits dont les prix sont à 20 centimes, 50 centimes, un ou deux euros. «On estime ainsi qu’une personne se nourrit chez nous toute une semaine, en comptant les repas du matin, du midi et du soir, en utilisant 6,80 €».
Bénéficiaires et Défis Actuels
Chaque bénéficiaire dispose de la carte pour une durée limitée de 24 mois ou 3 fois 2 ans pour les retraités. Ces bénéficiaires doivent remplir les conditions et ne pas dépasser un coefficient.
«Ce sont des bénéficiaires de minimas sociaux, des actifs avec des problèmes financiers, des smicards, des petites retraites», rappelle le directeur de la Frat’.
1 400 familles ont aujourd’hui leur carte aux épiceries de Salon et Miramas. Ce qui permet à l’association de couvrir un large territoire d’Istres à Saint-Chamas en passant par tout le Pays salonais.
«On aimerait un jour ouvrir un local vers Rognac-Berre où nous avons des bénéficiaires. Ils se retrouvent à faire des kilomètres pour venir».
Avec la crise de la Covid et le contexte énergétique, inutile de préciser que l’épicerie sociale est plus que jamais essentielle. 83 dossiers sont en attente depuis le 1er octobre.
«Nous sommes encore un rempart avant l’explosion sociale, admet Claude Cortési. Qu’est-ce qui reste essentiel aujourd’hui ? Pouvoir manger et avoir un toit sur la tête».
Et cette épicerie est aussi un rebond avéré. «45 % de nos bénéficiaires sortent de la précarité. Nous servons de coup de pouce pour qu’ils aillent de l’avant».
Mais pas toujours facile de rester positif face «à ces retraités qui ont des petites pensions et qui auront toujours besoin de nous. Nous voyons aussi de plus en plus de travailleurs pauvres qui prennent de plein fouet les hausses des prix».
Il faut rappeler que les 30 tonnes de denrées distribuées chaque année par les épiceries sociales de Salon et Miramas proviennent essentiellement des dons d’invendus de grandes surfaces et de plateformes.
Mais Claude Cortési scrute avec inquiétude la prochaine collecte de la Banque alimentaire des 25 et 26 novembre dans les grandes surfaces. «Avec la hausse des prix de produits de base comme le riz ou les pâtes, les gens vont-ils donner autant ?».
Car c’est cette collecte qui va alimenter les colis, autre volet de l’aide alimentaire de la Frat’, cette fois pour les difficultés ponctuelles.
Centres Sociaux à Miramas
Espaces de solidarité à vocation familiale et sociale, les trois centres sociaux de la ville sont de véritables maisons ouvertes sur le quartier.
Centre social Albert Schweitzer
Le centre socioculturel Albert Schweitzer est un équipement associatif à vocation sociale, éducative et culturelle ouvert à l’ensemble des habitants de la commune de Miramas et de ses alentours.
Famille / Parentalité
Le secteur se veut un lieu d'échanges, ouvert à toutes les familles, adultes et séniors fréquentant les ateliers dédié s.
- FAMILLE Lieu d'Accueil Enfant Parent : vendredi de 9h30 à 12h.
- Mercredi Enfant Parent : moment autour de la cuisine avec une diététicienne, une fois par mois
- Atelier des Merveilles : groupe des mamans pour discussion, partage et organisation des activités (repas, sorties, etc.). Le mardi de 9h30 à 12h00 hors vacances.
- Atelier " Parole de parents" : dans le cadre du RÉAAP (Réseaux d'Écoute, d'Appui et d’Accompagnement des Parents), espace d'échange et de discussion entre parents, animé par des intervenants sur la parentalité positive et la santé : un lundi par mois de 14h à 16h.
- Perso des parents : un mardi par mois de 10h à 12h.
- Atelier créatif : lundi de 14h30 à 16h30.
- Atelier socio-linguistique : lundi de 14h à 16h et jeudi de 9h à 11h.
- Atelier sports alimentation : le vendredi une fois par mois, sport de 16h à 17h et alimentation de 9h30 à 12h.
- Information : un mardi par mois de 9h30 à 11h30.
- Yoga seniors (+de 60 ans) : vendredi de 14h à 15h.
ENFANCE (4 - 13 ans)
- Accueil de loisirs Activités sportives, jeux collectifs, sorties à la journée, etc. tous les mercredis de 13h30 à 17h30. Vacances scolaires de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h.
- Périscolairelundi, mardi jeudi, vendredi à partir de 16h30 du CP au CM2.
JEUNESSE (14 - 25 ans)
- Accueil de loisirs 14 - 17 ans Activités sportives, jeux collectifs, sorties à la journée, etc. tous les mercredis de 13h30 à 17h30. Les tarifs variant selon les quotients familiaux, une attestation CAF est obligatoire.
Centre social La Carraire - Association socio-culturelle La Passerelle
- Adresse : place du Foirail - 10 ter, avenue Jean-Moulin
- Tél.
Centre socio-culturel Jean Giono
- Adresse : chemin des écoliers
- Tél.
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