Comment Déclencher Naturellement l'Accouchement : Astuces et Conseils

L'approche du terme de la grossesse peut susciter une impatience grandissante. Bien que le travail doive généralement commencer naturellement à son propre rythme, il existe quelques moyens naturels pour aider à stimuler le processus une fois que le terme approche. L'idée de stimuler naturellement les contractions est souvent au premier plan lorsque les femmes cherchent des moyens d'accélérer l'arrivée du bébé.

Les Recommandations d'Usage

Il est important de noter que ces astuces et remèdes naturels de grand-mère doivent être testés uniquement après la 39e semaine de grossesse (ou 41 semaines d’aménorrhée), date du terme de la grossesse. Et seulement si votre grossesse se passe bien (on n’essaie pas ces tips si le déclenchement de l’accouchement est décidé par la gynécologue et l’obstétricien pour des raisons médicales, comme du diabète gestationnel, hypertension…).

Il s’agit juste de donner un petit coup de pouce (c’est bébé qui décide) et de vous proposer des astuces à tester si un déclenchement artificiel du travail (ou « induction ») se profile. C’est avec un boost d’ocytocine (l’hormone du plaisir qui agit aussi sur les contractions) que l’accouchement va pouvoir se déclencher naturellement.

Chaque grossesse et chaque personne est différente : ce qui fonctionne pour une maman peut ne pas fonctionner pour une autre. En cas de doute, demandez toujours l’avis d’une professionnelle périnatale ou d’une sage-femme.

Déclencher Naturellement l'Accouchement avec l'Alimentation

L'ananas

D’après certaines femmes, l’ananas frais aiderait à déclencher le travail. C’est parce que ce fruit a la particularité de contenir de la bromélaïne, un principe actif aux multiples bienfaits. La bromélaïne favorise le travail et la dilatation du col de l’utérus. Si vous aimez l’ananas, c’est le moment d’en profiter (en quantité raisonnable, bien sur).

Pour connaître l'action qu'aurait l'ananas sur le col de l'utérus, et par conséquent sur le déclenchement de l'accouchement, il convient de s'interroger sur les nutriments qu'il contient. Que l'on soit enceinte ou non, l'ananas concentre bien des vertus pour l'organisme. En plus d'être une excellente source de vitamine C, l'ananas contient aussi des polyphénols et des flavonoïdes réputés pour leurs propriétés anti-oxydantes. L'ananas frais est aussi riche en manganèse. Un nutriment essentiel à l'équilibre énergétique du métabolisme, qui aide également à diminuer les dommages causés par les radicaux libres.

La bromélaïne est un mélange d'enzymes, capable de digérer les protéines et de cicatriser les plaies. Elle posséderait également des propriétés anti-coagulantes et participerait à la prévention des troubles cardiovasculaires. « Selon un rapport visant à mesurer l'efficacité et la sécurité quant à l'usage de la bromélaïne, celle-ci serait utile en post-chirurgie pour réduire les œdèmes et la douleur », note la diététicienne-nutritionniste.

S'il n'y a pas d'études scientifiques à ce sujet, Audrey Retournay souligne toutefois que « des expériences en éprouvette ont montré que la quantité de bromélaïne présente dans l'extrait concentré d'ananas peut stimuler le col de l'utérus et augmenter les chances d'accoucher plus vite ».

En quantité raisonnable, la consommation d'ananas ne présente pas de risques. Toutefois, en fin de grossesse, n'hésitez pas à consommer de l'ananas frais pour profiter de ses nutriments et de sa teneur en bromélaïne. Car sous forme de conserve, cette enzyme disparaît. « Le plus intéressant est d'en manger quelques morceaux, seuls ou dans une salade de fruits, mais aussi sous forme de smoothie », précise la diététicienne-nutritionniste.

Les dattes

On dit que consommer six dattes par jour, au cours du dernier mois de grossesse, facilite l’accouchement naturel et favorise l’ouverture du col de l’utérus. Et oui ! Ce fruit a des propriétés quasi similaires à l’ocytocine, et il est plein de bienfaits pour la santé, de la grossesse au post-partum. Petite contre-indication : la datte n’est pas recommandée aux futures mamans ayant du diabète gestationnel car elle est trop riche en glucides.

Quelques expériences sur des femmes enceintes mangeuses de dattes ont été menées. « Une étude réalisée en Jordanie en 2011 montre que les femmes qui avaient consommé six dattes par jour pendant les quatre semaines précédant leur accouchement avaient eu une dilatation du col de l'utérus plus rapide, des membranes restées intactes et un accouchement spontané », souligne Audrey Retournay.

En 2017, des chercheurs iraniens se penchent également sur la question. Ils constatent, à travers une étude, que la durée des phases de travail, en fin de grossesse, sont plus courtes chez les femmes consommatrices de dattes. Enfin, un essai clinique randomisé en Malaisie sur 254 femmes a montré qu'une consommation de dattes dans les dernières semaines de la grossesse réduisait le risque de déclenchement.

Des articles sur le sujet stipulent également que les dattes aideraient à stimuler les contractions utérines, à diminuer le recours à l'ocytocine de synthèse et à réduire le risque d'hémorragie après l'accouchement. Malgré tout, les recherches restent maigres pour établir un lien fiable entre la consommation de dattes et son effet sur le début du travail.

Déclencher Naturellement l'Accouchement en Bougeant

Faire du ballon

Mais oui, vous savez, le fameux ballon de grossesse (qui est d’ailleurs top aussi pour le post-partum) ! Ce grand ballon d’exercice vous aidera à soulager les tensions dorsales et ligamentaires, à faciliter l’ouverture du bassin et permettra à votre bébé de bien se positionner. Asseyez-vous sur le ballon et effectuez des séries de petits mouvements de balancement (de gauche à droite, ou d’avant en arrière), comme pour bercer bébé. Vous pouvez aussi faire de légers rebonds sur le ballon.

La méthode "italienne"

Cette méthode est très populaire chez les futures mamans en fin de grossesse : les relations sexuelles. C’est finalement une valeur sûre pour déclencher une vague d’ocytocine ! En plus de cela, le sperme contient des prostaglandines, qui favorisent l’assouplissement du col de l’utérus et donnent un coup de pouce pour stimuler la contraction de l’utérus.

Bouger, marcher

Bouger, marcher, ça permet d’aider bébé à descendre dans le bassin et à se positionner de façon à faire pression sur le col de l’utérus. C’est la loi de la gravité ! Vous pouvez vous dégourdir les jambes 20 minutes par jour, ou bien monter et descendre les escaliers pour libérer de bonnes doses d’ocytocine et dilater le col de l’utérus ! Vous pouvez aussi danser, faire du yoga, ou aller faire quelques longueurs à la piscine. Privilégiez une activité physique douce (pas la peine de s’épuiser non plus avant d’accoucher !).

L'activité physique permettrait d'accélérer le travail. En effet, le mouvement de manière générale exerce une pression sur l'utérus et aiderait le bébé à s'engager plus facilement dans le bassin. Ainsi, les sages-femmes recommandent de bouger, marcher, faire une activité physique qui nous plaît à l'approche du terme. Si le bébé se trouve en haut du bassin, la marche devrait l'encourager à adopter une meilleure position et favoriser le début du travail. Cependant, il n'y a pas un temps de marche préconisé. L'important est d'avoir confiance en son corps, se fier à ses ressentis et respecter ses limites. Inutile d'être dans l'intensité, d'autant plus que pour accoucher, il faudra puiser dans vos forces et vos ressources. Il convient donc de préserver son niveau d'énergie.

D'autres Astuces pour Déclencher un Accouchement Naturellement

L'acupuncture

Cette médecine chinoise traditionnelle utilise des aiguilles pour stimuler un point précis du corps et rétablir un bon équilibre. En dépassement du terme, il va s’agir de travailler les points énergétiques producteurs d’ocytocine). L’acupuncture permet de favoriser l’assouplissement du col de l’utérus et de faciliter le déclenchement naturel de l’accouchement.

Même si aucune étude n’a pour l’instant prouvé son efficacité pour lancer le travail, elle est de plus en plus utilisée dans des maternités françaises, comme à Necker ou à Valenciennes. Ces maternités la proposent notamment pour aider bébé à se placer correctement pour l’accouchement, détendre les futures mamans, soulager les douleurs et diminuer l’utilisation d’ocytocine médicalisée.

Cette méthode, issue de la médecine traditionnelle chinoise, consiste à insérer des aiguilles très fines dans certains points stratégiques du corps. L'acupuncture stimule alors l'énergie intérieure du corps et agit sur la fonction d'un organe ou d'un système d'organes. De plus en plus utilisée en France, cette technique serait utile pour préparer le col de l'utérus à la naissance, en l'assouplissant et en le stimulant. L'acupuncture aiderait aussi le bébé à trouver une bonne position et à descendre plus facilement.

L'homéopathie

L’homéopathie est aussi une solution naturelle très plébiscitée par les futures mamans le dernier mois de grossesse. Elle permet à la fois d’être plus zen et de favoriser le travail et la dilatation du col utérin. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un.e médecin homéopathe ou d’une sage-femme formée à l’homéopathie.

La stimulation des mamelons

D’après certaines études, la stimulation des mamelons déclenche des contractions de l’utérus grâce à la libération d’ocytocine naturelle dans le sang. L’ocytocine, c’est cette hormone incroyable qui permet à la fois les contractions utérines et le réflexe d’éjection du lait maternel. Pour cela, rien de plus simple : essayez de simuler la succion exercée par bébé au moment de la tétée en exprimant votre lait manuellement ou au tire-lait pendant quelques minutes. A répéter de temps en temps.

Une méthode fréquemment conseillée consiste en la stimulation des mamelons.

L'huile d'onagre

L’huile d’onagre est, elle aussi, de plus en plus plébiscitée par les sages-femmes et conseillée aux femmes enceintes qui ont dépassé le terme. Elle est riche en acide linolénique et contiendrait aussi des précurseurs de la prostaglandine (ceux dont je vous parlais déjà pour la méthode « italienne »). Un combo gagnant pour aider le col à se ramollir et à s’effacer, et pour réduire la durée du travail d’accouchement.

Les études sur l'utilisation de l'huile d'onagre pour déclencher ou accélérer le travail sont controversées. Si son usage pose question, c'est parce qu'elle contient de l'acide gamma linolénique. Un principe actif précurseur des prostaglandines, qui elles, sont connues pour maturer le col et enclencher le travail. C'est pourquoi les chercheurs ont émis l'hypothèse que l'huile d'onagre pourrait avoir le même effet.

D'après les recherches néanmoins, il semblerait que l'administration par voie vaginale de l'huile d'onagre permettrait d'accélérer la maturation du col, et par conséquent le début du travail. Dans tous les cas, il convient de se renseigner auprès de son médecin, de sa sage-femme ou tout autre professionnel de la santé avant d'utiliser ce produit.

Attention

On entend aussi souvent parler de l’huile de ricin pour provoquer des contractions utérines et agir sur le déclenchement du travail. Cette huile est à utiliser avec une très grande précaution, et sous le contrôle de votre gynéco : elle peut induire des complications au moment de l’accouchement (diarrhées pour maman et bébé).

L'huile essentielle de Sauge Sclarée

Certaines huiles essentielles peuvent favoriser le déclenchement naturel et diminuer la douleur des contractions grâce à leurs propriétés utéro-stimulantes. C’est le cas, par exemple, de l’huile essentielle de sauge sclarée (à ne pas confondre avec sa cousine au nom ressemblant). Des sage-femmes la conseillent pour éviter un déclenchement médicalisé à leurs patientes.

D’après une étude anglaise sur l’aromathérapie (réalisée en 2012 sur un petit panel de 87 femmes ayant dépassé le terme), le simple fait d’inhaler régulièrement de l’huile essentielle de sauge aiderait à déclencher des contractions. Parmi les huiles essentielles utéro-stimulantes, il y a aussi le Petit Grain Bigaradier (apaisante et idéale pour faciliter la maturation du col utérin), le Palmarosa (en massage dans le bas du dos pour déclencher les contractions) et le Giroflier (le fameux clou de girofle, qui est aussi un anti-douleur). Ces huiles essentielles sont à utiliser avec précaution (toujours diluées !), et uniquement une fois le terme dépassé.

Les Coups de Pouce (Ils Aident Mais Ne Déclenchent Pas l'Accouchement)

Les tisanes de feuilles de framboisier

Elles sont souvent citées dans les aides naturelles pour déclencher un accouchement. Et pourtant ! L’infusion de feuilles de framboisier ne provoque pas de boost d’ocytocine et n’aide pas non plus le col de l’utérus à ramollir. Par contre, elle peut faciliter l’accouchement en permettant des contractions plus régulières et efficaces, et un travail à priori plus rapide.

C’est grâce à la frangine, une molécule qui tonifie l’utérus. Autant vous dire que la tisane de feuilles de framboisier est aussi un must pour la récupération post-partum (et la réduction des risques d’hémorragie post-accouchement). Vous pouvez la consommer le dernier mois de grossesse (surtout pas avant) et en post-natal à raison de 3 tasses par jour.

Pour faciliter l'accouchement, la tisane de feuilles de framboisier est intéressante. « La feuille de framboisier peut faciliter l'accouchement en permettant aux contractions utérines d'être régulières, signe que le col de l'utérus se modifie efficacement », note l'experte en nutrition. En effet, le framboisier sauvage est composé d'une molécule ayant la propriété de détendre l'utérus et ainsi de faciliter le passage du bébé.

Cette tisane est à consommer en fin de grossesse, à raison de trois tasses par jour, et après l'accouchement afin de réduire le risque hémorragique. Cette boisson est aussi réputée pour ses vertus anti-oxydantes, idéales pour renforcer le système immunitaire de la maman et assurer le bon développement du bébé.

D'autres solutions naturelles pour accélérer le travail et aider bébé à pointer le bout du nez : les tisanes de clou de girofle et de sauge. En plus de leurs vertus anti-inflammatoires, elles permettraient de dilater le col et stimuler l'accouchement. Là encore, ces boissons sont à consommer uniquement en fin de grossesse. En alternative aux infusions, il est aussi possible de se tourner vers l’huile essentielle de sauge.

La visualisation

La visualisation est une technique souvent utilisée pour la rééducation périnéale du post-partum, mais qui peut également être adaptée à l’allaitement et à l’accouchement. Elle consiste à se créer une image mentale positive de la situation, ce qui permet à la fois de réduire le stress, d’aider le corps à se détendre et de booster sa confiance en ses capacités à enfanter. La maman peut visualiser la descente de bébé dans le bassin, l’ouverture du col…

L'ostéopathie

L’ostéopathie peut aussi être une aide précieuse : elle se base sur une manipulation manuelle du corps pour préparer le bassin à l’accouchement. L’ostéopathe va chercher à libérer les tensions de la femme enceinte et du bébé. Résultat : bébé est détendu et entouré d’ocytocine, des conditions idéales pour qu’il descende et appuie sur le col utérin, déclenche les contractions et le travail. L’ostéopathie, en tant que telle, ne sert pas à provoquer l’accouchement. Elle est plus là pour le faciliter et lever les éventuels blocages physiques de la patiente. C’est un facilitateur, et non un déclencheur.

La moxibustion

Issue de la médecine chinoise, la moxibustion consiste à approcher un bâton de moxa près du corps (sans jamais le toucher) pour le chauffer.

Alimentation et Accouchement : Ce Qu'il Faut Savoir

Préparer son accouchement passe aussi par une bonne composition de son assiette. La femme enceinte a besoin de nutriments sains, à la fois pour elle, pour son bébé, mais aussi pour s'assurer des conditions d'accouchement optimales. Car oui, vous aurez besoin d'être en forme et d'avoir de bonnes réserves le jour de l'accouchement.

Parce qu'elles ont un bébé qui puise dans leurs réserves, les femmes enceintes ont tendance à être fatiguées plus vite, notamment à l'approche du terme de leur grossesse. Dans le but de maintenir l'équilibre, l'organisme dépense beaucoup d'énergie. Sucre et nutriments sont alors vite absorbés !

Pour avoir un maximum d'énergie, la diététicienne-nutritionniste Audrey Retournay conseille de « consommer des aliments riches en vitamines et oligo-éléments, tels que la viande rouge (parfaitement cuite), les légumes secs, les légumes verts, les fruits, mais aussi des bouillons de viande ou de légumes. » Les légumes verts, par exemple, sont essentiels à la production des globules rouges.

Il faut aussi surveiller les apports en fer. Très importants, ces derniers contribuent au bon transport de l'oxygène et favorisent l'immunité. « Or le stock en fer a tendance à vite s'épuiser chez les femmes en fin de grossesse car le bébé puise dans le sang de la maman », prévient la spécialiste en nutrition.

Pour y remédier et apporter une quantité suffisante de fer au corps de la future maman, les aliments à privilégier sont :

  • la viande rouge qui contient beaucoup plus de fer que la viande blanche. Veillez néanmoins à bien la cuire pour éviter tous risques de listériose ou de salmonellose.
  • les légumes secs : pois chiches, haricots blancs, lentilles, etc.
  • les fruits secs : amandes (particulièrement indiquées en cas de diabète gestationnel), graines de tournesol, graines de courge, etc.
  • les poissons et fruits de mer cuits.

Pour augmenter l'assimilation du fer par l'organisme, consommez dans un même repas des aliments riches en vitamine C. « À contrario, on limite le thé et le café qui limitent son absorption », précise la diététicienne-nutritionniste.

Que Manger Avant et Pendant l'Accouchement ?

L'accouchement étant une activité physique intense, il est conseillé, voire même recommandé de manger avant de partir à la maternité. La diététicienne- nutritionniste conseille « de ne pas avoir le ventre vide avant d'accoucher ». Selon elle, « on peut tout à fait manger des pâtes, ou des aliments riches en glucides, qui vont fournir au corps l'énergie nécessaire durant toute la durée du travail. »

Pour se préparer à l'arrivée de bébé, la femme enceinte devra néanmoins limiter les plats trop gras ou les aliments trop sucrés. « Ils alourdissent l'organisme et peuvent créer des troubles digestifs. D'autant plus qu'à la fin de la grossesse, certaines futures mamans sont sujettes aux reflux gastriques », précise l'experte.

Selon les données scientifiques, rien n'interdit aux femmes de boire pendant l'accouchement. Prendre de l'eau ou des gorgées de jus de fruits sans pulpe est tout à fait possible. Il est même très important de pouvoir répondre à ce besoin fondamental, qu'est l'hydratation. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre maternité, sur le protocole appliqué à ce sujet.

Quant à l'alimentation solide, c'est plus complexe. L'équipe médicale peut déconseiller aux patientes de manger pendant le travail. D'une part parce que les vomissement sont fréquents pendant l'accouchement, d'autre part car une anesthésie générale urgente peut être envisagée. Ces complications, toutefois très rares, peuvent augmenter le risque d'inhalation de sucs gastriques.

D'un point de vue physiologique, il est important de rappeler que les contractions appuient sur l'estomac. Ce qui, en plus d'être douloureux, peut couper l'appétit. En France d'ailleurs, il n'y aurait pas de salle d'accouchement où les futures mamans peuvent manger.

Manger Avant une Péridurale : Est-ce Possible ?

Cela va vraiment dépendre du profil de la patiente et du déroulement de son accouchement. Les informations autour de la pose de la péridurale sont données par l’hôpital et les médecins qui suivent la future maman. « L'équipe médicale peut déconseiller à la femme enceinte de manger au cas où une intervention, de type anesthésie générale ou césarienne, devrait être pratiquée en urgence », conclut la spécialiste.

Conseils Importants et Précautions

  • Consultez un professionnel de santé : Avant d'essayer l'une de ces méthodes, parlez-en à votre médecin ou sage-femme.
  • Surveillez les réactions de votre corps : Soyez attentif à tout signe inhabituel et arrêtez si nécessaire.
  • Ne forcez pas le processus : Chaque grossesse est unique et bébé viendra quand il sera prêt.

En suivant ces conseils, vous pouvez aborder la fin de votre grossesse avec plus de sérénité et potentiellement faciliter le déclenchement naturel de l'accouchement.

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