Sirop d'Hivernage pour Abeilles : Recette et Conseils

Vaste sujet que le nourrissement. À quel moment estime-t-on en voir vraiment besoin ? Quel sirop choisir ? Comment faire son propre sirop ? Pourquoi ne pas nourrir avec du miel ? Cette liste n'est pas exhaustive.

On peut partir de cette évidence : le sirop n'est pas l'aliment naturel de l'abeille. Malgré tous les efforts possibles pour s'en approcher, le miel est un produit complexe qui ne peut pas être reproduit par l'homme. Malheureusement, si au moyen-âge on trouvait un peu partout des abeilles domestiques dans la nature qui s'en sortaient très bien sans apport de sirop, la situation actuelle est bien différente.

L'environnement a radicalement changé, le tout s'accélérant depuis les années 1970, et les ressources, en quantité et en qualité se sont énormément réduites (moins de haies, baisse de biodiversité, parcelles en monoculture, présence de phytosanitaires...etc...). Il vous faudra donc parfois nourrir vos colonies, ou à défaut les laisser mourir de faim. L'abeille, c'est compliqué. Et l'environnement, c'est compliqué également. Et comme l'abeille dépend de son environnement, le travail de l'apiculteur est deux fois plus compliqué !

Quand et Comment Nourrir les Abeilles ?

L'apiculteur, qu'il soit amateur, de loisir ou professionnel doit se soucier des réserves alimentaires de ses colonies d'abeilles tout au long de la saison et principalement au tout début de l'automne mais plus précisément, dès la levée des hausses à miel. N'est-ce pas un paradoxe de prélever le bon miel de nos abeilles pour leur "refiler" du sucre ? Bien que largement répandu, le nourrissement printanier est essentiellement pratiqué par les apiculteurs désirant stimuler leurs colonies pour produire davantage de miel.

Cela dit, il doit rester vigilant à propos de la météo car une saison pluvieuse pourrait nuire au redémarrage des colonies. Une colonie bien équilibrée est une colonie qui dispose d'un nombre suffisant de butineuses, d'ouvrières, de nourricières et de mâles. En principe, l'apiculteur n'a pas à nourrir ses abeilles en cours de saison à moins que les conditions météo ne soient catastrophiques plusieurs semaines d'affilée (comme cela a été le cas en 2011, en 2018, 2019 et 2024!).

Dans ce cas, il nourrira exclusivement les colonies qui n'ont pas de hausse, et ses essaims en cours de développement. De 2012 à 2014, c'est l'ensemble des colonies qui ont manqué de nourriture sur la quasi-totalité du territoire national. Dans certaines régions on a pu même dire qu'il y avait famine au sein des colonies.

Les ressources disponibles sont évidemment une des clés pour ne pas avoir à compléter la nourriture de vos colonies. Soyez attentif à l'environnement autour de votre rucher. Listez rapidement ce qui va pouvoir les nourrir dans un rayon d'un kilomètre autour, et jusqu'à trois kilomètres si besoin. N'hésitez pas à utiliser des outils comme BEEGiS (développé par l'ITSAP) ou le Géoportail pour vous faire une idée de ce qui sera disponible.

Il est évident qu'une colonie malade ne sera pas assez productive pour subvenir à ses besoins. Soignez-là au plus vite, ou éliminez-là si besoin. Vous devez être très attentif à l'état du couvain, et au dynamisme de la colonie. Il vous faut une bonne reine.

L'apport de sirop en cours de saison peut être proscrit, sauf mauvais temps exceptionnel, creux de miellée ou création d'essaims. Si votre colonie n'engrange pas assez de miel pour tenir l'hiver, elle devra être éliminée, cette souche n'est pas à garder. La sélection est un moyen très puissant pour limiter le nourrissement, si vous avez des colonies qui engrangent du miel en grande quantité pour l'hiver, et qui ont un bon cycle de ponte, elle sauront gérer leurs ressources.

La colonie n'aura pas le temps de récolter assez de miel pour l'hiver si vous récoltez trop tardivement. Ce paramètre peut varier selon l'environnement direct du rucher, il vous faudra étudier la question. En sédentaire, dans le sud de la manche, pour exemple, la récolte se fera fin juillet, début août.

Composition et Préparation du Sirop de Nourrissage

Vous pouvez acheter votre sirop, ou le bricoler vous même. Favorisez les sucres simples, issues de la betterave ou de la canne à sucre, assimilables plus facilement pour l'abeille. Faire soi-même son sirop est plus économique en deçà d'une certaine quantité, mais plus coûteux en temps de travail. Il vous faudra tout simplement du sucre et de l'eau.

Pour un nourrissement d'automne (compléter le miel pour l'hivernage de la colonie), 2 kg de sucre pour un litre d'eau. L'eau chaude du robinet est suffisante en température, ajouter le sucre petit à petit en remuant en permanence... Le sirop est prêt.

Il existe plusieurs concentrations de sirop de sucre pour abeilles :

  • Le sirop 50-50: 50% d’eau, 50% de sucre. On l’obtient tout simplement en mélangeant 1kg de sucre en poudre et 1 litre d’eau. Je l’utilise pour que les ruchettes avec des essaims artificiels. Quand la ponte est bien démarrée, il me sert à booster mes essaims artificiels.
  • Le sirop 1-2: 33% de sucre 67% d’eau. Pour obtenir cette concentration, on mélange 1kg de sucre avec 2 litres d’eau. C’est un sirop léger utilisé essentiellement pour stimuler la ponte de la reine.
  • Le sirop lourd: Il suffit de mélanger 3kg de sucre avec 2 litres d’eau. Je l’utilise pour faire les réserves de mes abeilles à la fin de l’été et en essayant de ne pas dépasser la date du 15 septembre.

Voici le processus que j’utilise, assez facile à mettre en oeuvre. Je verse 1 kg de sucre à l’aide d’un entonnoir fait maison (bouteille coupée). Je verse un litre d’eau. Au début, j’utilisais de l’eau tiède, cela facilite la dissolution du sucre, mais, maintenant, en secouant davantage, j’obtiens le même résultat avec de l’eau froide. Avant de le verser dans le nourrisseur, il faut juste vérifier que le sucre est bien dissous.

Pour réaliser un litre de sirop 50-50, il suffit de mélanger 600g de sucre en poudre avec 600mL ou 600g d’eau. Vous obtenez 1 litre de sirop, et vous avez plus qu’à ajouter 40g d’acide oxalique dihydraté.

Pour cette concentration, vous devez verser 3kg de sucre puis 2 litres d’eau. Le plus simple que j’ai trouvé est un bidon de 5L vendu en général avec de l’eau déminéralisée ou de l’alcool de vinaigre.

Le principal intérêt de fabriquer son sirop de sucre pour nourrir ses abeilles est tout simplement le prix. Le temps de préparation est le plus gros inconvénient ainsi que la DLC. En effet, le sirop de sucre fabriqué artisanalement par l’apiculteur ne se conserve pas.

Additifs Potentiels pour le Sirop

J'utilise pour le moment très peu d'additifs (uniquement vinaigre et thym), mais d'autres apiculteurs en sont friands.

  • Le vinaigre de cidre: Ne sert pas à invertir le sucre comme on le lit parfois, mais peut être efficace pour acidifier le sirop et retarder sa fermentation.
  • Le thym: Il semble être efficace pour faciliter l'assimilation du sirop par l'abeille.
  • Argent colloïdal: Permet de lutter contre les virus, les bactéries, les champignons.
  • La propolis: Des apiculteurs argentins disent avoir traité le Varroa et la loque américaine de cette manière.

Le sirop est également une manière d'administrer de l'homéopathie aux abeilles. Mais l'homéopathie étant composée de sucre, on peut considérer que le sirop en contient déjà beaucoup...

Nourrir au Miel : Une Alternative ?

Nourrir au miel reste évidemment l'idéal. Mais c'est très difficile à mettre en place. Il m'est arrivé de garder quelques cadres de hausse après la récolte, les mettre de côté pour le nourrissement. Mais la récolte se faisant fin juillet, et le nourrissement fin septembre, voir octobre, il est très difficile de prévoir le nombre de cadres à mettre de côté (j'ai noté un très bon hivernage cette année-là cela dit).

Plus on augmente le nombre de ruches, plus l'exercice est compliqué, c'est quasiment impossible pour un professionnel.

Selon la littérature, pour survivre à l’hiver, une colonie dans sa ruche Dadant 10 cadres à besoin de 4 à 5 pleins cadres de miel, soit environ 12 à 18 kilos (10 kilos pour une ruchette). Si vous ajoutez le poids de la ruche, des abeilles et de la cire, vous obtenez entre 30 et 35 kg. En réalité, j'ai constaté que des colonies hivernaient facilement avec un poids total de 25 kg, parfois moins. Vous n'avez peut-être pas le matériel pour peser. Si vous avez un doute, mieux vaut un peu plus qu'un peu moins.

Une ruche nourrie en automne ne doit pas être touchée jusqu'au printemps! Si vous avez bien nourrit.

Les Erreurs à Éviter

Le surnourrissement figure parmi les erreurs les plus couramment commises par les débutants. En effet, par crainte de l’idée que leurs abeilles ne passent pas l’hiver, ils leur laissent une dose élevée de repas. Or, les abeilles stockent juste ce qui est en excès. Le taux de HMF devient extrêmement élevé dans le miel lorsque la nourriture des abeilles en contient ou lorsque la température est trop élevée. Or selon la règlementation, un miel sain ne devrait pas en contenir plus de 40 mg/kg.

Le nourrissage avec du miel peut sembler théoriquement idéal, mais cette méthode présente plusieurs inconvénients importants. Tout d’abord, le miel peut être porteur d’agents pathogènes, notamment des spores de la loque américaine, ce qui peut poser un risque pour la colonie d’abeilles. De plus, du point de vue pratique, l’utilisation de miel comme nourriture peut favoriser le pillage, en particulier à certaines périodes de l’année, mettant ainsi en danger la stabilité de la ruche.

Sirop de Stimulation (50-50)

La préparation du sirop de stimulation, également connu sous le nom de sirop 50-50, est une compétence essentielle pour tout apiculteur soucieux de la santé de ses abeilles. Ce liquide sucré imite le nectar que nos précieuses butineuses récoltent dans la nature. La spécificité du sirop 50-50 réside dans son utilisation stratégique en début d’année, notamment au printemps. Contrairement au sirop lourd, plus concentré en sucre, le sirop 50-50 est spécialement formulé pour stimuler la ponte des abeilles. Cette stimulation précoce favorise le développement rapide de la colonie au moment où les réserves hivernales sont épuisées.

La recette de base est relativement simple mais demande une précision importante : pour chaque portion de sucre, ajoutez une portion d’eau et une cuillère à soupe de vinaigre de cidre par kilogramme d’eau. Dans un récipient propre, mélangez l’eau et le sucre. Il est essentiel de remuer vigoureusement pour dissoudre complètement le sucre dans l’eau. Si besoin est, vous pouvez chauffer légèrement le mélange à feu doux pour accélérer la dissolution complète du sucre. Assurez-vous toutefois que le sucre se dissolve entièrement.

À la fin de la dissolution du sucre, ajoutez la cuillère à soupe de vinaigre de cidre. Ce terme typique à l’apiculture désigne le fait de nourrir les abeilles artificiellement. En quelque sorte, il s’agit d’une précaution pour laisser assez de provisions aux abeilles auxquelles on prend le miel lors de la récolte afin d’assurer la récolte suivante. Le nourrissement repose sur le principe de l’hydrolyse, un procédé chimique par lequel le saccharose du nectar est transformé en miel. En effet, l’hydrolyse du saccharose permet d’obtenir du « sucre inverti », l’aliment le plus proche du miel dont les abeilles ont besoin. La transformation du saccharose par hydrolyse se passe à une température avoisinant 20°C et plus. Il est donc préférable que la ruche soit tenue à une température plutôt élevée. Le procédé se passe dans un pH acide et il ne requiert pas beaucoup d’eau. Il fait intervenir un enzyme nommé invertase contenu dans le jabot des abeilles. Tous ces petits détails sont nécessaires pour optimiser la miellée et l’équilibre de la colonie.

Voici les deux façons d’effectuer un nourrissement. Premièrement, le nourrissement spéculatif appelé « biberonnage » ou encore « nourrissement collectif » qui se fait au printemps et qui sert à stimuler la ponte de la reine. Par ce type de nourrissement, on simule le nectar à l’aide d’un sirop de saccharose en petites quantités préparé avec 1kg de sucre et 1L d’eau chaude. En second lieu, il y a le nourrissement de complément programmé au début de l’automne ou effectué en urgence en hiver. Le produit utilisé serait ici idéalement le miel mais comme la rentabilité de la culture est aussi prise en compte, un produit pouvant lui être assimilé fera l’affaire : un produit pâteux comme le sirop de sucre inverti. Le surnourrissement figure parmi les erreurs les plus couramment commises par les débutants. En effet, par crainte de l’idée que leurs abeilles ne passent pas l’hiver, ils leur laissent une dose élevée de repas. Or, les abeilles stockent juste ce qui est en excès. Le taux de HMF devient extrêmement élevé dans le miel lorsque la nourriture des abeilles en contient ou lorsque la température est trop élevée. Or selon la règlementation, un miel sain ne devrait pas en contenir plus de 40 mg/kg.

Commençons par examiner les abeilles d’hiver pour comprendre le nourrissement. On appelle les abeilles d’hiver, les ouvrières qui naissent après l’été et jusqu’en novembre. De plus, ce sont elles qui assureront la pérennité de la colonie durant les mois les plus difficiles. Alors, comment renforcer les réserves hivernales ? Idéalement, le premier nourrissement pourrait avoir lieu dès la mi-août. En fait, ceci n’est valable que si l’on ne transhume pas sur une miellée tardive. Toutefois, les premières naissances dépendent de différents facteurs : génétiques, stimuli internes à la colonie ou du climat difficile à prévoir. L’objectif sera alors de relancer la ponte de la reine pour obtenir une population d’abeilles d’hiver plus importante. De plus, ces abeilles sont biologiquement différentes de leurs homologues du printemps. Leurs corps gras sont plus développés au niveau de la tête et de l’abdomen. Par conséquent, nourrir avec Happyflor, un sirop sans maltose et proche du nectar, c’est conserver l’énergie donnée aux colonies et la garantie de leur permettre une meilleure résistance. Il faut dire que les principaux sucres présents en forte concentration dans les nectars de fleurs, comme dans les miels sont : le glucose et le fructose. D’ailleurs, lorsqu’on examine attentivement la composition du nectar et du miel, le saccharose y est faiblement présent.

Pourquoi j’utilise un sirop à haute teneur en fructose ? Une année, à cause du gel, j’ai failli perdre toutes mes ruches - car j’utilisais un sirop de nourrissement très épais - et, avec la récolte tardive de nectar de lierre, l’état de raideur des provisions s’intensifiait. Les abeilles ne pouvaient plus se nourrir et mouraient de faim. J’ai une préférence pour la formulation « Z » avec une teneur à 55% de fructose, 16% en saccharose qui semble avoir un attrait particulier pour l’odorat de l’abeille. Par ailleurs, les essaims le stockent plus rapidement, grâce à l’équilibre des sucres et sa matière sèche.

D’abord, la question du nourrissement d’hiver se pose fin août où, voire début septembre, avant que l’hivernage ne commence. Donner un coup de main à ses colonies peut faire la différence entre une colonie forte qui entre en hivernage et une colonie faible qui mourra avant Noël. Utilisez généreusement Happyflor Z pur à 100%. Ce type de nourrissement appelé nourrissement d’hiver va aider les abeilles à reconstituer les réserves dont elles auront besoin pour passer l’hiver (en moyenne 15kg « réglementaire »).

Charles Bureau, créateur d’Happyflor® Z , mais aussi ingénieur spécialisé dans la nutrition n’a de cesse d’innover dans le nourrissement.

Le sirop 50-50: 50% d’eau, 50% de sucre. Cette concentration est ni un sirop léger ni un sirop lourd. C’est une concentration passe partout qui est plus élevée que le nectar. On l’obtient tout simplement en mélangeant 1kg de sucre en poudre et 1 litre d’eau. Je l’utilise pour que les ruchettes avec des essaims artificiels. Quand la ponte est bien démarrée, il me sert à booster mes essaims artificiels. Comme je partitionne mes ruchettes, il faut bien veiller à avoir toujours des cadres non construits. Le but est de faciliter le travail des abeilles, et aussi de les stimuler par la même occasion. Cette concentration de sirop de sucre pour abeilles peut s’utiliser en cas de disette. Il faut mettre un litre et ajuster suivant la météo capricieuse du printemps. Je l’utilise aussi en stimulation en fin d’hivers. Cette stimulation est spéculative: elle doit avoir lieu 40 jours avant la miellée. C’est pour cette raison que je me suis fait un historique de la période de floraison de plantes mellifères de ma région. En principe, cette stimulation, je ne l’effectue que sur les colonies que je souhaite diviser et créer des essaims artificiels avec.

C’est un sirop lourd et c’est la plus forte concentration que vous pourrez obtenir en liquide, c’est-à-dire, le sucre est totalement dissous. Il suffit de mélanger 3kg de sucre avec 2 litres d’eau. Je l’utilise pour faire les réserves de mes abeilles à la fin de l’été et en essayant de ne pas dépasser la date du 15 septembre.

Le sirop 1-2: 33% de sucre 67% d’eau. Pour obtenir cette concentration, on mélange 1kg de sucre avec 2 litres d’eau. C’est un sirop léger utilisé essentiellement pour stimuler la ponte de la reine. Soit avec une ruche mère que l’on a divisé, soit en fin de saison, afin d’aider les ruches faibles à passer l’hiver: le but est d’augmenter les réserves de miel, ainsi que le nombre d’abeilles d’hiver. Afin de limiter les manipulations, je ne l’utilise plus.

Voici le processus que j’utilise, assez facile à mettre en oeuvre. Je verse 1 kg de sucre à l’aide d’un entonnoir fait maison (bouteille coupée). Je verse un litre d’eau. Au début, j’utilisais de l’eau tiède, cela facilite la dissolution du sucre, mais, maintenant, en secouant davantage, j’obtiens le même résultat avec de l’eau froide. Avant de le verser dans le nourrisseur, il faut juste vérifier que le sucre est bien dissous.

Au début, j’utilisais un verre doseur maison (une trace au marqueur a été réalisée sur une bouteille d’eau de 1,5L à l’aide d’une véritable verre doseur ou d’une balance). Du coup, je remplis directement la bouteille de 3 litres avec le robinet d’eau. Ensuite, je secoue jusqu’à dissolution complète. J’attends un peu (quelques minutes), le sucre se dépose au fond, puis je secoue de nouveau. La dissolution est presque parfaite.

Pour réaliser un litre de sirop 50-50, il suffit de mélanger 600g de sucre en poudre avec 600mL ou 600g d’eau. Vous obtenez 1 litre de sirop, et vous avez plus qu’à ajouter 40g d’acide oxalique dihydraté.

Pour la concentration 33-67 ou 1-2, il suffit de rajouter un litre d’eau dans le mélange précédent, après que le sucre soit bien dissous. Sinon, vous aurez du mal à secouer et à dissoudre le sucre. Maintenant, je n’utilise plus cette concentration.

Pour cette concentration, vous devez verser 3kg de sucre puis 2 litres d’eau. Le plus simple que j’ai trouvé est un bidon de 5L vendu en général avec de l’eau déminéralisée ou de l’alcool de vinaigre. Le protocole est le même qu’avec la concentration 50-50 et la bouteille d’eau de 3L. Vous commencez par verser les 3kg de sucre en poudre, puis 1 litre d’eau. Ensuite, vous secouez longtemps puis vous versez le reste. L’inconvénient est que votre bidon est bien rempli et c’est difficile à secouer. A une telle concentration, le sucre peut se déposer au fond au bout de quelques heures. C’est pour cela que cela reste la plus forte concentration que vous pouvez obtenir. Comme j’utilise cette concentration uniquement en fin de saison, et bien avant de retirer le nourrisseur de la ruche, je verse dedans un peu d’eau chaude. Et voilà, plus qu’à donner aux abeilles. Le soir, c’est plus simple, et elles sont endormies. Dans ce cas, j’y vais sans protection.

Le principal intérêt de fabriquer son sirop de sucre pour nourrir ses abeilles est tout simplement le prix. Le temps de préparation est le plus gros inconvénient ainsi que la DLC. En effet, le sirop de sucre fabriqué artisanalement par l’apiculteur ne se conserve pas.

Un autre avantage d’acheter son sirop de sucre est la qualité.

TAG: #Sirop

En savoir plus sur le sujet: