L'intoxication alimentaire, également appelée toxi-infection alimentaire, est une affection courante qui peut provoquer des symptômes désagréables. Elle survient généralement après avoir consommé des aliments contaminés par des bactéries, des virus ou des toxines.
Symptômes de l'intoxication alimentaire
Les symptômes d'une intoxication alimentaire peuvent varier en intensité et en durée, mais les plus courants incluent :
- Maux de ventre
- Nausées
- Diarrhée
- Vomissements
Parfois, des symptômes comme des maux de tête ou des tremblements peuvent accompagner l’intoxication alimentaire. La durée des symptômes d’une intoxication alimentaire peut varier d’un cas sur l’autre, mais la crise passe généralement au bout de 2-3 jours maximum. Parfois, cela ne dure que quelques heures.
Attention : si vos symptômes comprennent des boutons, accompagnés d’autres troubles digestifs, d’urticaire, d’une rhinite ou même d’asthme, il ne s’agit probablement pas d’une intoxication alimentaire, mais plutôt d’une allergie.
Il est vrai que les symptômes d’une gastro sont très similaires à ceux d’une intoxication alimentaire. La gastro-entérite est un virus qui circule beaucoup en hiver, même s’il est possible de l’attraper en été. Important : si vous ressentez les symptômes d’une intoxication alimentaire ou d’une gastro-entérite, sachez que les deux maladies sont contagieuses.
Traitement de l'intoxication alimentaire
Le traitement de l'intoxication alimentaire vise principalement à soulager les symptômes et à prévenir la déshydratation. Voici quelques recommandations :
- Buvez régulièrement par petites gorgées pour compenser les pertes hydriques.
- Même si vous n’avez pas faim, il est important de manger durant la période d’intoxication en choisissant bien ses aliments et en se nourrissant en petite quantité.
- En revanche, vous devez éviter de consommer des fibres, qui favorisent le transit intestinal et donc la diarrhée, des sucres, des plats gras ou épicés.
Bon à savoir : beaucoup de patients se demandent si l’on peut utiliser l’amoxicilline, un médicament antibiotique, pour traiter une intoxication alimentaire.
Prévention de l'intoxication alimentaire
La prévention de l'intoxication alimentaire repose sur des pratiques d'hygiène rigoureuses lors de la manipulation et de la préparation des aliments :
- Redoublez de vigilance lorsque vous êtes en voyage dans d’autres pays.
- Si vos sushis ont une drôle de tête, gardez-vous bien de les manger pour éviter tout risque d’intoxication alimentaire.
Cas récents d'intoxication alimentaire
Intoxication à E. coli chez McDonald's aux États-Unis
Aux États-Unis, 75 personnes ont été intoxiquées par la bactérie E. coli après avoir mangé un hamburger au McDonald’s. Vendredi les autorités sanitaires ont annoncé le nombre de 75 personnes infectées par la bactérie Escherichia coli. Un mort, 75 malades, 22 hospitalisations13 États sont désormais concernés. Un mort et 75 malades ont été annoncés par l’Agence américaine des médicaments (FDA) avec 22 personnes hospitalisées.
Parmi les 42 personnes malades ayant été interrogées, toutes ont déclaré avoir mangé chez McDonald’s, et 39 ont dit avoir mangé un hamburger. L’une des personnes infectées, résident au Colorado, est allée chez McDonald’s le 4 octobre et a commencé à développer des symptômes gastro-intestinaux deux jours plus tard, a décrit un communiqué.
L’enquête se poursuit, mais « Taylor Farms, le fournisseur d’oignons effilés pour les restaurants McDonald’s concernés, a lancé un rappel volontaire », a précisé l’agence. McDonald’s avait annoncé, mardi, retirer les oignons effilés des restaurants des zones concernées ainsi que, « de manière préventive », le hamburger spécifique utilisant ces oignons, appelé « Quarter Pounder » aux États-Unis.
Vendredi, l’entreprise a précisé que Taylor Farms fournissait, avant cet épisode, environ 900 restaurants McDonald’s. La chaîne de fast-food a également déclaré avoir « pris la décision de cesser indéfiniment de s’approvisionner en oignons auprès de Taylor Farms ».
« L’épidémie d’E. coli de McDonald’s sera l’une des plus importantes épidémies d’intoxication alimentaire cette année », a affirmé l’avocat de la défense, Ron Simon, qui représente 25 personnes au total.
Décès suspect chez Quick
Un fast-food a été fermé après le décès suspect d'un adolescent de 14 ans qui y avait dîné la veille. Quick a affirmé qu'"aucun autre client ayant consommé dans l'établissement ne s'est plaint ou a rapporté avoir été souffrant".
Dans les heures qui suivent, rentrés à leur domicile, l'adolescent et son père sont pris de vomissements et de violents maux de tête. Dans la matinée de samedi, l'état du garçon empire et il perd connaissance. Alertés, les pompiers et les gendarmes ne peuvent que constater son décès.
Après l'autopsie, réalisée lundi après-midi, "la thèse de l'intoxication alimentaire ni écartée ni avérée", a déclaré la procureur de la République d'Avignon, Catherine Champrenault. "Ce garçon, d'après l'autopsie, est mort des conséquences d'un oedème cérébral et pulmonaire, mais la raison pour laquelle il a fait cet oedème n'est pas connue", a-t-elle précisé.
Des prélèvement y ont été effectués dimanche pour déterminer si l'établissement porte une responsabilité dans le décès de l'adolescent. Dans un communiqué publié sur son site Internet, la direction du Quick d'Avignon s'est dite "affligée" par la nouvelle. et affirme qu'elle fera face, le cas échant, à "ses responsabilités".
Ce décès reste "un cas isolé", a insisté le patron de la chaîne de restauration rapide qui n'a eu connaissance d'aucun autre cas d'intoxication alimentaire lié à ses fast-food.
Autres cas chez Quick
C’est une nouvelle affaire qui ne va pas redorer l’image de Quick, ternie depuis la mort il y a deux mois d’un adolescent de 14 ans à Avignon (Vaucluse), décédé après avoir dîné dans un restaurant de la chaîne de fast-food. Cette fois, c’est une fillette de neuf ans qui se plaint de maux de ventres, suite à un repas chez Quick à Evry (Essonne).
Selon Le Midi Libre, la direction de Quick « regrette que la fillette soit tombée malade », mais souligne qu'elle « ne peut être tenue pour responsable de cas d'indispositions intestinales et alimentaires sans qu'aucune preuve médicale formelle ne soit apportée », précisant n'avoir reçu « aucune alerte des autorités sanitaires ».
Tableau récapitulatif des symptômes et des aliments à éviter
| Symptômes | Aliments à éviter |
|---|---|
| Maux de ventre, nausées, diarrhée, vomissements | Fibres, sucres, plats gras ou épicés |
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