L'Ă©tape suivante, aprĂšs avoir acquis le vocabulaire de base du cuir, consiste Ă Ă©valuer sa qualitĂ©. Le bon sens doit guider votre choix : Ă©vitez les cuirs plongĂ©s ou les suĂšdes, qui sont trĂšs sensibles aux taches, si vous ĂȘtes un casse-cou. Il est essentiel de TOUJOURS lire les Ă©tiquettes pour identifier le type de cuir.
Comment ReconnaĂźtre un Bon Cuir ?
Il n'y a pas de rĂ©ponse unique, mais voici quelques indices basĂ©s sur vos sens. Câest un des sens les plus importants dans le choix dâun cuir, au delĂ de la coupe. Commençons par les imperfections communes aux cuirs les plus rĂ©pandus (agneau, buffle, vachette, moutonsâŠ). Attention : mĂȘme si elle nâest pas esthĂ©tique, la prĂ©sence dâimperfections ne doit pas ĂȘtre rĂ©dhibitoire, sauf si celles-ci sont trop prĂ©sentes et trop marquĂ©es.
L'Importance du Grain
Il sâagit du « dessin » sur la surface de la peau, plus ou moins visible selon les types de cuirs, et qui se manifeste de façon la plus nette par la forme de petitsâŠgrains ! Pour les cuirs tels que veau, buffle, vachette, la rĂšgle câest que plus le grain est rĂ©gulier, meilleure sera la qualitĂ© du cuir, et câest encore mieux sâil nây a pas dâimperfections. Ce que vos yeux doivent voir, câest une texture presque semblable Ă de la soie, qui reflĂšte naturellement la lumiĂšre.
Si votre veste en agneau est dĂ©jĂ vieillie et patinĂ©e, ou enduite, alors le cuir sera sans doute plus brillant Ă certains endroits et moins homogĂšne, mais lĂ encore il doit conserver une certaine homogĂ©nĂ©itĂ©. Les cuirs velours (chamois, chĂšvre) et les peaux lainĂ©es ne laisseront pas apparaitre de grain, du fait du ponçage ou de la peau qui est retournĂ©e (fourrure Ă lâintĂ©rieur). Enfin, ce type de cuir doit ĂȘtre particuliĂšrement texturĂ©, et surtout pour les moutons retournĂ©s avoir lâaspect dâun velours : la lumiĂšre doit se reflĂ©ter Ă certains endroits plus quâĂ dâautres.
On lâa dit, plus un cuir est brillant, plus il a subi de traitements et dâenduisage, plus a priori sa qualitĂ© est mauvaise Ă la base. Mais un cuir dâaspect laquĂ©, surtout Ă prix assez faible, est trĂšs clairement un cuir ayant subi des tonnes de traitements et frĂŽlant probablement la dose mortelle de radioactivitĂ©.
Cuirs Exotiques
Il est plus difficile de donner des conseils pour ce type de cuirs, tant ils sont prĂ©cieux et trĂšs particuliers. GĂ©nĂ©ralement, si vous avez 10 000⏠à dĂ©bourser dans une veste en python ou en alligator, le vendeur saura vous donner des conseils. Le type de croco est souvent rĂ©vĂ©lateur, sachant que lâalligator et le porosus sont dâune excellente qualitĂ© et que les peaux de premier choix de ces charmantes bestioles sont prĂ©levĂ©es sur le ventre, lĂ oĂč le cuir va ĂȘtre souple et prĂ©servĂ©.
Lâalligator va souvent ĂȘtre dâapparence plus mat que le crocodile. Si le cuir est brillant, presque dâaspect verni, et vous paraĂźt peu cher, câest quâil peut sâagir dâun cuir embossĂ© (souvent du veau, sur lequel on presse une plaque de mĂ©tal pour imprimer des motifs similaires aux Ă©cailles). Le cuirs embossĂ©s imitent trĂšs bien les motifs croco tout en Ă©tant moins chers.
Lâautruche est un cuir trĂšs rĂ©sistant et assez Ă©pais. Pour les serpents tels que le python, un aspect homogĂšne et une certaine rĂ©gularitĂ© des Ă©cailles indique une belle matiĂšre premiĂšre. Il est probable que les extrĂ©mitĂ©s de certaines Ă©cailles se dĂ©collent lĂ©gĂšrement, mais il ne faut pas que cela soit trop accentuĂ©, comme si le cuir avait Ă©tĂ© frottĂ© Ă contre sens, auquel cas les Ă©cailles risqueraient de se plier ou pire, de sâarracher.
Attention : ce nâest pas parce que vous avez de bonnes finitions que le cuir utilisĂ© est de qualitĂ©, mais la qualitĂ© de lâassemblage est souvent rĂ©vĂ©latrice du soin apportĂ© au vĂȘtement. Lorsque que vous passerez le cuir sur vous, fermez-le et assurez-vous quâil nây pas dâendroits oĂč la peau contre-tire (surtout au niveau des emmanchures et du col). En termes de soliditĂ©, sachez que le recours aux triples coutures est un gage de durabilitĂ© : câest par exemple une technique rĂ©currente sur les blousons de motards et les activitĂ©s de sellerie.
Le Toucher
Câest un sens qui trompe rarement et qui peut instantanĂ©ment dĂ©clencher un coup de cĆur ! Il est dĂ©licat dâacheter un cuir sur internet justement parce que le toucher permet souvent de confirmer ou infirmer ce que vous avez vu. Pour les finitions, il existe clairement une hiĂ©rarchie entre aniline, fleur corrigĂ©e et cuir pigmentĂ©.
Lâaniline/plongĂ© offre un toucher inimitable trĂšs doux et naturel, alors que le pigmentĂ© va souvent ĂȘtre plus lisse, plus froid, plus⊠artificiel (en gros si vous avez lâimpression de toucher du plastique, câest que le cuir est momifiĂ© dans les pigments et protections, et que câest sans doute pas de la belle came). A commencer par lâagneau. Câest un cuir souvent trĂšs doux du fait de la finesse du grain, et ce quelle que soit la finition.
Cela dit, on peut aussi retrouver ce toucher sur les cuirs en fleur corrigĂ©e, et mĂȘme sur les pigmentĂ©s. Comment sây retrouver alors ? Câest un spĂ©cialiste qui nous Ă©claire sur le sujet : « La diffĂ©rence la plus importante, Ă mon avis, est que lâon ressent une certaine sensualitĂ© du cuir au toucher dâun cuir aniline. VoilĂ Ă quoi ressemble la meilleure qualitĂ© d'agneau plongĂ© vu de trĂšs prĂšs, ici de chez Versace.
Le veau est Ă©galement un cuir fin au toucher, celui qui se rapproche le plus dâun agneau. LĂ encore laissez vous aller Ă ressentir la douceur de ce cuir, qui lĂ encore, sera plus froide et moins naturelle si la peau a reçu beaucoup de traitements. Sâil est foulonnĂ© il sera bien sĂ»r granuleux, mais toujours trĂšs agrĂ©able Ă toucher.
Le cuir de buffle a une texture assez brute, et se fera remarquer par son Ă©paisseur. Le cuir de buffle est un cuir Ă la base Ă©pais et rigide. Pour ĂȘtre sur quâil ne se craquĂšle pas il est important dâen Ă©valuer lâĂ©paisseur. Si en le touchant vous avez une matiĂšre rigide, comme cartonnĂ©e, vous aurez un cuir qui va forcĂ©ment craqueler⊠et on ne vit pas au Texas, donc on ne kiffe pas !
Le cuir de cerf, peu connu, est pourtant absolument superbe. Son grain est naturel (il ne reçoit pas d'impression), sa texture est mĂąt mais surtout il est Ă©tonnamment souple, lĂ©ger et doux. Attention aux arnaques comme nous lâexplique Marc, de la peausserie Belge Pelsland : « Jâai dĂ©jĂ constatĂ© que certains commerçants osent proposer des vĂȘtements de cuir qui sont fabriquĂ©s sur base de croĂ»te de porc, mais qui ont Ă©tĂ© vulcanisĂ©s, ce qui leur donne un aspect de nubuck huilĂ©. Ces cuirs de trĂšs basse qualitĂ© sont proposĂ©s Ă cĂŽtĂ© de cuirs de buffle pour gĂ©nĂ©rer la confusion, mais bien Ă©videmment, la couche tout Ă fait artificielle quâils reçoivent sâabĂźme trĂšs vite et la croĂ»te de porc elle-mĂȘme est bien plus fragile quâelle nâapparaĂźt au moment de lâachat. La derniĂšre fois que jâai vu ce type de blousons ils Ă©taient proposĂ©s Ă des prix hors concurrence (80 ⏠à 130 âŹ) ».
On vous le disait : lâĂ©tiquette, toujours lâĂ©tiquette, encore lâĂ©tiquette. Les peaux lainĂ©es (avec fourrure) sont aussi trĂšs douces et tirent vers une douceur entre le cachemire et le velours. Lâagneau est souvent beaucoup plus souple et lĂ©ger que le mouton, qui lui est plus Ă©pais et forcĂ©ment plus rigide. Les plus belles qualitĂ©s de peaux lainĂ©es sont les mĂ©rinos ou les entrefinos espagnols.
Pour sây retrouver, il suffit de suivre les 4 critĂšres auxquels se fie un peaussier : la souplesse, le poids de la matiĂšre, la beautĂ© de la surface velours (extĂ©rieure) et la beautĂ© de la surface lainĂ©e (intĂ©rieure). Ces peaux lainĂ©es peuvent ĂȘtre comparĂ©es Ă des peaux travaillĂ©es en finitions suĂ©dĂ©es et nubucks, qui affichent un toucher peau de pĂȘche semblable (agneau, chĂšvre, mouton). Pour juger ici, on se fiera Ă la lĂ©gĂšretĂ©, Ă la souplesse et Ă la douceur de la matiĂšre.
Les cuirs de crocodiles mĂąts sont les plus beaux, les plus prĂ©cieux. Pour les cuirs exotiques, le toucher est un sens moins important⊠le python est rarement une matiĂšre agrĂ©able Ă toucher, sauf en prĂȘt Ă porter chez certains designers (Roberto Cavalli). Le crocodile est souvent plus « dur » et plus froid que lâalligator, dont le ventre est particuliĂšrement doux. Lâautruche a un toucher trĂšs irrĂ©gulier et nâest pas spĂ©cialement doux : ce qui frappera, câest la sensation des petites boules qui caractĂ©risent cette peau.
L'Odeur
TrĂšs clairement lâusage de ce sens est plutĂŽt anecdotique, mais peut venir confirmer vos impressions. Car lorsque lâon achĂšte un cuir neuf, la peau doit avoir une odeur particuliĂšre pas forcĂ©ment trĂšs agrĂ©able, mais qui nâest pas insupportable ! Les odeurs du cuir sont fonctions de lâanimal dont il provient.
Les peaux lainĂ©es et les peaux de chĂšvre ont tendance Ă avoir une odeur forte. Les finitions viennent jouer Ă©galement : un cuir trĂšs pigmentĂ© et enduit peut dĂ©gager une odeur plus « chimique » et, pour le coup, gĂȘnante. Câest une odeur que lâon peut retrouver avec certaines selleries cuir de voitures neuves. Enfin, dans le cas d'un simili cuir, c'est trĂšs simple : il n'y a pas d'odeur.
Vous voilĂ dĂ©sormais expert pour repĂ©rer ce qui fait la qualitĂ© du cuir ! Nâoubliez pas un indicateur extrĂȘmement important, et lĂ encore souvent trĂšs rĂ©vĂ©lateur : lâorigine de la peau. Le Royaume Uni et lâEspagne et lâAfrique du Sud produisent par exemple de beaux agneaux, de mĂȘme que la France et lâItalie pour de nombreux autres cuirs. Et ce nâest pas tout : veste en jean selvedge Kuroki, blousons en agneau dâItalie...
L'Animal et sa Peau : Qualités de la MatiÚre Initiale
Trois Ă©lĂ©ments vont dĂ©terminer les qualitĂ©s potentielles de la peau, et consĂ©quemment, du cuir ou de la fourrure quâon en tire : lâespĂšce Ă laquelle appartient lâanimal dont on prĂ©lĂšve la peau, lâĂąge de son abattage et son Ă©tat sanitaire.
Si lâon considĂšre les raisons dâordre social et culturel, bien distinctes de lâanalyse technique que nous allons mener, il apparaĂźt que les anciens nâont pas pu choisir en toutes occasions la bĂȘte Ă abattre en fonction de la fin ou du produit envisagĂ©s. De fait, lâanimal abattu peut avoir Ă©tĂ© choisi par commoditĂ© ou « par dĂ©faut », parce quâil appartient Ă la vie quotidienne (espĂšces domestiques, mais aussi chien, ou ailleurs dromadaire, hippopotame) ou quâil rĂ©pond Ă un besoin immĂ©diat (animal domestique, en cas de guerre par exemple).
Au contraire, certains animaux ne peuvent ĂȘtre abattus en raison de tabous ou dâinterdictions. Ainsi, des restrictions se rencontrent parfois dans le monde grec concernant le porc et son cuir.
Finalement, notre seul corpus littéraire comporte la mention des peaux ou fourrures des animaux suivants : bovins, ovins et caprins (mouton, brebis, agneau, bélier, chÚvre, bouc), suidés (porc, sanglier), cervidés (cerf, faon), canidés, cheval et ùne, félins/fauves (lion, panthÚre, lynx), mustélidés et rongeurs (martre, liÚvre, loutre et castor), ours, phoque et animaux plus exotiques (autruche, grue, dromadaire ou chameau, hippopotame).
Le derme est lui-mĂȘme constituĂ© de deux parties : la « fleur » (formĂ©e dâun rĂ©seau de fibres) et la « chair » (fibres plus grossiĂšres) ; plus la fleur est Ă©paisse, plus le cuir sera souple et fin, donc fragile. Or, cette proportion entre fleur et chair varie dâune espĂšce Ă lâautre. Il a par ailleurs Ă©tĂ© constatĂ©, lors de lâĂ©tude rĂ©cente dâĂ©chantillons au microscope, que la structure de la peau varie, pour une mĂȘme espĂšce, dâun endroit Ă lâautre de lâanimal (cou, ventre, flancsâŠ) et que le cuir quâon en tire nâa pas les mĂȘmes caractĂ©ristiques.
Si les Anciens ne disposaient pas dâoutils scientifiques suffisants pour Ă©valuer exactement ces Ă©lĂ©ments qui ont une influence sur la qualitĂ© du matĂ©riau obtenu, il est probable quâils en avaient une connaissance empirique.
Le cuir obtenu Ă partir des peaux de bovins est le plus Ă©pais et le plus rĂ©sistant, parce que la fleur reprĂ©sente dans la matiĂšre naturelle un sixiĂšme de lâĂ©paisseur totale du derme chez lâadulte. Il est donc adaptĂ© Ă la rĂ©alisation dâobjets nĂ©cessitant un matĂ©riau robuste, dâune certaine Ă©paisseur, comme ceux soumis Ă des frottements rĂ©pĂ©tĂ©s, Ă des coups : armes dĂ©fensives (couche de cuir sur un bouclier, cuirasse, casques, couvre-mains du boxeur...), sangles et laniĂšres (piĂšces de harnachement, laisses, museliĂšres...), semelles, etc.
De plus, ces objets Ă©taient renforcĂ©s ou attachĂ©s par des clous (rivets de bouclier, clous de semelles, piĂšces mĂ©talliques de harnais...) : une certaine Ă©paisseur du cuir est nĂ©cessaire en ce cas (3-4 mm au minimum) si lâon veut Ă©viter, au moment de fabriquer lâobjet ou de lâutiliser, quâil ne se dĂ©chire.
La fleur reprĂ©sentant la moitiĂ© de lâĂ©paisseur du derme, la peau des ovins et des caprins donne un cuir Ă la fois souple et rĂ©sistant, parfaitement adaptĂ© Ă la confection dâarticles qui doivent Ă la fois offrir une protection et permettre des mouvements aisĂ©s, comme les vĂȘtements ou encore les empeignes de chaussures, ou dâobjets pliables, dĂ©formables, dotĂ©s dâune certaine Ă©lasticitĂ©, propres donc Ă contenir dâautres objets variĂ©s ou liquides : outres, sacs... Les peaux non dĂ©garnies Ă©taient utilisĂ©es pour dĂ©corer les intĂ©rieurs (tapis, couvertures) ou pour certains vĂȘtements.
Notons ici le nombre trĂšs limitĂ© dâoccurrences de peaux de porc dans notre corpus : la fleur de ces animaux reprĂ©sente elle aussi la moitiĂ© de lâĂ©paisseur totale du derme, et le cuir quâon peut en obtenir se prĂ©sente comme un matĂ©riau trĂšs souple et fragile. Toutefois, cela ne suffit pas Ă expliquer que « son utilisation pour la rĂ©alisation dâobjets usuels nâa, jusquâĂ prĂ©sent, pas Ă©tĂ© constatĂ©e.
Lâanimal, en fait, est trĂšs souvent utilisĂ© pour la consommation carnĂ©e (la peau et son lard). Les Anciens ont pu noter Ă©galement, certes tardivement dans notre corpus, une spĂ©cificitĂ© qui rend son usage extrĂȘmement limitĂ©, voire dĂ©conseillĂ© ou interdit dans certains domaines comme le sport et certainement lâarmement (par exemple pour les Ă©narmes de boucliers) : il dĂ©chire la peau de lâhomme.
Le Grain du Cuir
Le « grain » de la peau, câest-Ă -dire lâaspect de la surface papillaire, est dĂ©terminĂ© par lâimplantation des poils. Par consĂ©quent, lâaspect du cuir varie selon les espĂšces : le grain du cuir sera petit et serrĂ© si la peau initiale est celle dâun mouton ou dâune chĂšvre ; il sera plus gros si elle provient dâun bovin.
Aristote, et aprĂšs lui Pline, sans parler directement du grain dâune peau tannĂ©e, signalent la diffĂ©rence de duretĂ© des poils en rapport avec lâĂ©paisseur de la peau et le sexe de lâanimal vivant :
Un animal de petite taille, comme un ovin, un renard, voire un rongeur, permet de disposer, ipso facto, dâune petite surface de peau. Certes, plusieurs peaux tannĂ©es peuvent ĂȘtre assemblĂ©es pour former un objet de grande taille. Mais la relative petite taille des bĂȘtes convient Ă la confection dâoutres et gourdes, pour lesquelles il est prĂ©fĂ©rable dâutiliser une peau non incisĂ©e, directement prĂ©levĂ©e sur la bĂȘte par retroussement.
Un bovin, un dromadaire dans dâautres contrĂ©es, un fauve offrent une plus grande surface, utilisable comme peau entiĂšre pour couvrir un espace plus grand ou contenir davantage, ou encore dĂ©bitable en des morceaux plus nombreux.
Qualités du Pelage : Couleur, Longueur, Densité
Nous ne disposons dâaucun document qui montre que certains animaux Ă©taient Ă©levĂ©s pour leur fourrure dans le monde grec. Les dĂ©pouilles des fauves (lions, panthĂšres, lynx...) ou dâautres animaux sauvages (martres, liĂšvres, loutres, castors, cerfs, faons, ours, loups, renards...) proviennent de la chasse, et ces animaux sont prĂ©cisĂ©ment recherchĂ©s pour les qualitĂ©s de leur pelage, mises en rapport avec lâutilisation quâon compte en faire : la taille de la dĂ©pouille - coiffes confectionnĂ©es Ă partir des petites proies (alopekis, bonnet en peau de martre), vĂȘtements de peaux ou couvertures pour les plus grandes -, mais aussi la longueur, lâĂ©paisseur, la douceur, la couleur du pelage, si transformĂ© soit-il au cours des opĂ©rations de tannage, dĂ©terminent les articl...
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