La Corse, surnommée "l'île de beauté" pour la splendeur de ses paysages, est un véritable paradis pour les amateurs de nature. Cette île regorge également de lieux historiques ainsi que d’innombrables villages pittoresques qui ont su garder leur authenticité.
Cette année, lors du salon et championnat mondial des meilleures confitures, qui avait lieu samedi 17 et dimanche 18 août 2024 à Beaupuy (Lot-et-Garonne), aussi connu sous le nom de « confituriades », le premier prix a été décerné à Lucie Hachette pour le challenge préparations fruitées.
Les Champions du Monde de la Confiture
Avec une préparation pêche, abricot et passion, Lucie Hachette est ainsi sacrée championne du monde. « J’ai créé des recettes qui comptent plus de 70% de fruits. L’appellation de confiture est soumise à un taux de sucre de 55%. Après plusieurs participations, l’édition 2024 a été la bonne.
Grâce à sa création originale pêche de vigne, abricot, tonka, verveine et à la plus classique mais incontournable confiture de fraise, la maison Delagarde, installée à Meudon (Hauts-de-Seine), a décroché le titre de champion du monde de confiture. C’était il y a quelques jours, dans le Lot-et-Garonne à l’occasion des « Confiturades » de Beaupuy.
La Maison Delagarde : Un Goût d'Enfance Récompensé
De retour, dans la boutique de la rue de la République, Jérôme Delagarde et son salarié Matias Rosero, sont déjà à pied d’œuvre pour étiqueter les pots de confiture installés dans la vitrine avec les deux trophées. De quoi récompenser cinq années de travail autour du fruit. Sans conservateurs, sans colorants ni arômes artificiels.
« À la fin de la semaine, il nous reste toujours des fruits que l’on n’a pas utilisés pour nos tartes, on s’est donc mis à faire des confitures pour éviter le gaspillage », rembobine Jérôme Delagarde qui a passé son enfance dans la pâtisserie familiale du quartier Mouffetard, à Paris.
Avec le Covid, la demande des confitures artisanales explose. Un produit réconfortant, à la saveur des souvenirs d’enfance, quand nos grands-mères prenaient le temps de mettre en bocal les fruits cuits. À Meudon, c’est Matias Rosero, chocolatier équatorien venu suivre une formation en pâtisserie en France qui développe la gamme de la maison Delagarde. « En Équateur on a un produit qui se rapproche de la confiture, on appelle cela « arrope de mora » (une sauce à la mûre) », sourit le pâtissier qui travaille aussi bien les pâtes de fruits que les oursons guimauve en chocolat.
Jérôme Delagarde et Matias Rosero, chocolatier goûtent leur création. Quant aux confitures, elles sont évidemment sans conservateurs, sans colorants ni arômes artificiels, avec seulement des fruits et du sucre. Et, une cuisson dans des bassines en cuivre. Cette année, pour le Championnat du monde, le duo a été inspiré, avec une confiture pêche de vigne, abricot, tonka, verveine.
La fève tonka, cette fève noire, apporte une saveur supplémentaire, entre cacao et amande. De quoi décrocher le 1er prix dans la catégorie créative. Mais aussi les Confiturades d’or, pour l’ensemble de leur travail parmi les 174 confitures dégustées par le jury, et concoctés par une centaine de candidats venus de douze pays.
Le Championnat Mondial des Confitures : Un Événement Sérieux
Un championnat très sérieux, dont l’organisation est reconnue par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Les dégustations sont encadrées par le président historique du concours, Bruno Oliver, chef d’un restaurant à Bordeaux (Gironde), issu d’une famille de chefs depuis cinq générations.
« Le secret, c’est évidemment la qualité des fruits », souligne Jérôme Delagarde, qui ne veut par exemple pas entendre parler d’abricots à confitures, à savoir des fruits de seconde catégorie.
Les produits primés sont à retrouver à La maison Delagarde, à Meudon. Avec les récompenses affichées en vitrine, il va désormais falloir relancer la production. Jusqu’à présent, la maison vend entre 600 et 700 pots par an. À raison de 7,30 euros le pot.
Et une vingtaine de références disponibles selon les saisons, des classiques fraise, framboise, cerise, rhubarbe aux plus originales ananas-orange ou pomelo corse. « Cette récompense c’est pour toute l’équipe », souligne le boulanger-pâtissier, à la tête d’une équipe de dix personnes.
Et qui est désormais un peu à l’étroit au premier étage de la boutique meudonnaise. « Nous allons bientôt ouvrir un nouveau laboratoire à Meudon-la-Forêt pour la production annexe à la boulangerie et la pâtisserie », explique Jérôme Delagarde, qui propose également des chocolats, des pâtes de fruits, des glaces et des biscuits.
Avec un premier produit iconique : la madeleine. Qui se marie Ă la perfection avec les confitures de la maison !
Informations Pratiques
Maison Delagarde, 32, rue de la RĂ©publique Ă Meudon. Ouvert du mercredi au dimanche.
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