Le chocolat régale nos papilles depuis des siècles et des millénaires! Enrobé de caramel, parfumé de praliné ou recouvert de ganache, le chocolat a toujours su réchauffer les cœurs et les estomacs. Avant les examens et même après un chagrin d'amour. Car, il n'est pas tant doux en bouche, que bon pour notre cerveau et pour notre foie. C'est scientifiquement prouvé!
L'invention du chocolat : plongez dans l’histoire du cacao
Savez-vous qui a inventé le chocolat ? Cette question nous ramène 3500 ans en arrière, au siècle des grandes civilisations d’Amérique centrale. À cette époque, les Olmèques, les Mayas, suivis des Aztèques, cultivent et produisent le chocolat sous forme de boisson épicée. À travers les siècles, le cacao en poudre se modernise dans le monde pour devenir un produit solide sous forme de tablette ou bonbons à croquer. Découvrez l’histoire du chocolat, de son origine précolombienne aux recettes d’excellence signées par nos Maîtres Chocolatiers.
L’origine du chocolat
Le chocolat, produit à partir des fèves de cacao, trouve ses origines vers 1500 av. J.-C. en Amérique centrale, à l’époque des grandes civilisations précolombiennes. Les Olmèques sont considérés comme les précurseurs de la découverte du chocolat. Entre 600 et 900 apr. J.-C., les Mayas succèdent aux Olmèques, conservant l’art de perfectionner le breuvage au chocolat appelé « Xocolatl ». Il combine épices, piment, vanille, miel pour relever et sucrer son goût. Les indigènes lui vouent un culte l’intégrant dans leurs rites et cérémonies religieuses. Le peuple maya, selon sa mythologie, associe le cacaoyer à « l’arbre divin ». Les Aztèques héritent à leur tour de la culture du cacaoyer au XIVe siècle. Pour le peuple du soleil, la découverte du chocolat revêt une grande importance culturelle et médicinale. Ses bienfaits, en particulier ceux du chocolat noir, révèlent des vertus énergétiques et thérapeutiques. Considéré comme un remède, il soigne de nombreux maux, comme les gerçures, les brûlures ou les morsures de serpents. Le chocolat devient un produit de luxe réservé à l’élite royale, à la noblesse, aux marchands, aux hauts fonctionnaires militaires.
L’apparition du chocolat en Europe
Christophe Colomb entame un quatrième voyage en Amérique et débarque en 1502 sur l’île de Guanaja. Il est le premier Européen à goûter la boisson au chocolat. L’explorateur considère le nectar trop amer et ne trouve pas d’intérêt à importer les fèves de cacao en Espagne. L’histoire du chocolat évolue en 1519 avec l’arrivée du célèbre conquistador, Hernán Cortés à la conquête du Nouveau Monde. Accueilli comme un dieu par le souverain aztèque Moctezuma II, le colon se voit offrir une tasse de chocolat. Séduit par cette boisson exotique, il décide de rapporter les précieuses fèves de cacao et la recette de fabrication en Espagne en 1528.
L’expansion du chocolat en Europe
Les Espagnols obtiennent l’exclusivité du chocolat, de nombreuses décennies avant sa propagation dans les cours royales d’Europe. En 1615, le roi de France, Louis XIII, épouse Anne d’Autriche, fille du roi d’Espagne Philippe III. Pour célébrer leur union, la nouvelle reine offre des échantillons de chocolats à la cour de France. Le chocolat est un symbole de richesse et de raffinement, seules l’aristocratie ou la royauté peuvent en apprécier les saveurs. Royalistes comme grands bourgeois européens consomment le chocolat aussi pour ses vertus médicinales. La popularité de la boisson au cacao augmente, puis des maisons de chocolateries émergent en France et en Angleterre. Plusieurs pays comme l’Espagne, le Portugal, la Hollande mettent sur pied leurs propres plantations de cacaoyers en Amérique dans leurs colonies respectives.
L’industrialisation et l’évolution du chocolat
Le XIXe siècle marque la révolution du chocolat grâce à l’industrie de la chocolaterie. En 1815, le Néerlandais Coenraad Johannes Van Houten construit la première usine à fabriquer le chocolat. S’ensuit l’invention de la presse hydraulique qu’il fait breveter en 1828. Cette machine sépare le beurre de cacao de la poudre de cacao, elle ouvre ainsi la voie à la modernisation du chocolat sous forme solide. L’industrie de la chocolaterie connaît un essor express. La culture du cacaoyer et de la fève de cacao s’intensifie dans plusieurs pays sur divers continents : Afrique, Asie, Amérique Centrale, Amérique du Sud. Ce siècle s’inscrit dans l’histoire de la découverte du chocolat.
En 1879, Rodolphe Lindt révolutionne la fabrication du chocolat avec l’invention du conchage. Cette technique consiste à malaxer et brasser le chocolat à haute température à l’aide d’un appareil nommé « conche ». Le résultat donne une texture lisse et veloutée prête à être moulée sous l’apparence de tablettes ou de bonbons. Cette innovation marque un tournant pour le cacao et contribue à la renommée de notre chocolat.
L’art du chocolat chez Lindt
L’art de la fabrication du chocolat est perpétué par nos Maîtres Chocolatiers depuis 1845. Nous sélectionnons pour vous les meilleures fèves de cacao du monde, en provenance des pays d’Amérique, d’Afrique et d’Océanie, réputées pour leurs fruits de haute qualité. Nos Maîtres Chocolatiers, formés dans la tradition suisse, partagent une passion commune pour l’artisanat et la création de nouvelles recettes. Le savoir-faire de nos Maîtres Chocolatiers nous donne la possibilité de gérer notre propre chaîne d’approvisionnement accompagnée d’un programme de développement durable. Notre objectif ? Mettre au point un système de traçabilité et de maîtrise sur nos fèves de cacao. Cette démarche nous permet de soutenir les cultivateurs locaux, les communautés et de pouvoir récolter les fruits du cacaoyer de manière écoresponsable.
Le chocolat Lindt et le bien-être
Chez Lindt, nous sommes convaincus que nos chocolats apportent plaisir et bien-être. Prendre un carré de chocolat, noir ou au lait, stimule la production d’endorphines, les hormones du bonheur. Des fèves de cacao à la tablette, le chocolat, qu’il soit noir ou au lait, ne cesse de se renouveler. Puissant et savoureux, le cacao procure un plaisir gustatif à chaque bouchée. Tablette de chocolat noir, blanc, noisette ou au lait, tous les plaisirs sont possibles. Chez Lindt, nous sommes fiers de maintenir cette tradition en vous offrant des produits de haute qualité, créés avec passion par nos Maîtres Chocolatiers. Envie d’un moment de détente ?
Définitions et expressions autour du chocolat
Emprunté à l'espagnol «chocolate», lui-même dérivé d'un mot nahuatl (langue de la famille uto-aztèque), le chocolat naît dans le dictionnaire français à la fin du XVIe siècle. Il désignait alors exclusivement un «breuvage fait avec des amandes de cacao». Au XVIIe siècle, soit environ soixante-dix ans après cette première définition, le chocolat accepte un nouveau sens et devient une «substance alimentaire composée essentiellement de cacao et de sucre». Il peut être alors une boisson, mais aussi une tablette, un gâteau, une pâtisserie ou un bonbon.
Notons «être chocolat». La locution tire son origine du jeu de bonneteau. Un jeu de dupes, aujourd'hui proposé à la sauvette sur les places publiques, qui, pour attirer et séduire de potentiels joueurs, utilise un «appât». On dit que le complice «fait le chocolat» lorsque ce dernier, pareil à une confiserie bien alléchante, tente de faire succomber sa proie au goût du jeu ou du pari. Une expression, à ne surtout pas confondre avec son cousin belge!
Relevons également la formule «faire le chocolat», qui signifiait «faire le naïf» à la fin du XIXe siècle ou bien encore, la locution «boîte à chocolat». Une locution qui, bien loin de qualifier le délicieux coffret de Forest Gump, caractérisait en argot... «un cercueil couvert d'une toile brune». De nos jours, le chocolat se retrouve davantage dans nos expressions pour parler d'un mets ou d'une couleur, mais aussi, chez nos voisins Canadiens, dans la locution exclamative «Tu es fait en chocolat!».
Ganache, nougatine et praline : des termes gourmands
S'il est davantage employé pour parler d'une «crème à base de chocolat fondu et de crème fraîche», la ganache est à l'origine celui qu'on emploie pour parler d'une «mâchoire». Remontons au XVIIe siècle. À cette époque, les cuisiniers rivalisent d'inventivité pour régaler les rois. On s'essaye à tout et c'est ainsi -selon les versions- que l'on vit naître «le flan» à la fin du règne d'Henri IV, «les macarons» dans les cuisines de Dalloyau et enfin, la fameuse «praline». Les pralines furent d'abord dégustées au citron ou à la violette au XVIIe siècle avant de devenir les bonbons à l'amande rissolés dans du sucre que l'on connaît aujourd'hui. Précisons toutefois, que la praline fit également l'objet de détournement.
Emprunté au provençal nougo «noix», du latin classique nux «noix», le nougat qui accoucha de la nougatine jouit d'une histoire un peu moins rocambolesque. Faite de «nougat aux amandes enrobé de sucre parfumé», la nougatine s'enrichit d'un nouveau sens pour devenir en 1938 un «petit gâteau de pâte à génoise», indique le CNRTL. Mais pas que!
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