Le Chocolat Wonka Existe-t-il : Histoire d'une Gourmandise Devenue Réalité

Les goûts et les couleurs sont une affaire de personnalité, mais aussi le fruit de nos expériences personnelles. C’est bien souvent dans le creuset de l’enfance que prennent naissance nos goûts d’adulte. Pendant cette période charnière où l’enfant absorbe à une vitesse folle les éléments de son environnement, les films d’animation, les livres et tout ce qui a trait à l’imaginaire exerce une force puissante sur la construction de la personnalité.

Hé oui, ne niez pas, vous aussi, vous avez toujours rêvé de croquer dans une tablette de chocolat Wonka et peut-être même de récupérer un des fameux Golden Ticket en circulation. C’est là toute la force de l’imaginaire enfantin, capable de faire pression sur votre libre arbitre des années après s’être implanté dans les méandres de votre inconscient.

De la Fiction à la Réalité : L'Ascension du Chocolat Wonka

Imaginée par Roald Dahl, l’histoire de la chocolaterie Wonka aurait pu rester une fiction mais c’est sans compter sur la capacité des Américains à écrire leurs propres histoires. Déjà, l’adaptation cinématographique du roman, avec Johnny Depp en tête d’affiche, a largement remis au goût du jour la tablette de chocolat Wonka.

Grâce au dynamisme et à la créativité du marché américain, toujours à la recherche de bonnes occasions, Wonka est même devenu une marque de confiseries de toutes sortes qui permet de régaler tous les palais, même ceux qui n’aiment pas le chocolat. C’est encore une force de l’entrepreneuriat américain, capable de faire de la fiction un moteur avant de le dépasser dans la réalité pour en exploiter toutes ses possibilités commerciales.

Le Marché du Chocolat Wonka : Un Phénomène Mondial

Si c’est aux Etats-Unis que le marché est le plus actif avec un nombre important de consommateurs de la marque, il y a fort à parier que le continent européen suive le mouvement, tant ces produits sont savoureux et réconfortants. Si vous êtes déjà accro, allez visiter les sites My American Market, QK confiserie ou My Little American Market. Tous ces distributeurs vous permettront d’étancher votre soif d’imaginaire mais aussi et surtout de combler vos estomacs affamés.

Bien plus que des catalogues de produits américains, ces sites regroupent en plus de nombreuses informations sur la culture américaine et ses particularités. Si Wonka est universellement célèbre pour sa tablette, il ne s’est jamais limité à ce produit. Comme le montre bien le film, Willy Wonka est un expert de la confiserie sous toutes ses formes et à ce titre, les chammalows, les bonbons et autres chewing-gum sont aussi ses spécialités.

Avec ses centaines d’employés et de collaborateurs, la Wonka Candy Factory est en effet un perpétuel créateur de saveurs et de textures. On trouve ainsi dans son catalogue des bonbons tendres, des douceurs à sucer, des bonbons qui en cachent un autre ou de longues ficelles à mâchouiller pendant des heures. La créativité de la Wonka Candy Factory n’a pas de limite et il serait d’ailleurs bien dommage de se limiter à la seule tablette de chocolat.

Wonka : Un Film qui Donne Faim

Dans le film sorti le mercredi 13 décembre dans nos salles, le personnage joué par Timothée Chalamet confectionne les chocolats les plus incroyables, donc chaque bouchée semble enchanter celles et ceux qui les goûtent. Si Wonka vous a donné faim, ce n'est pas un hasard. "Nous avions notre propre maître chocolatier sur le tournage : Gabriella Cugno, qui est un vrai génie", nous dit Paul King.

"Tous ce qui est mangé dans le film, c'est du vrai chocolat. Et c'est délicieux. C'est aussi bon que ça en a l'air, ce sont d'incroyables créations. Chaque lundi matin, nous débutions la semaine avec une dégustation de chocolat, que j'ai prise très au sérieux.""Il me paraissait très important que je goûte, héroïquement, ce que les acteurs allaient devoir manger plusieurs fois. Et j'ai pris dans les vingt kilos. Donc c'était difficile de résister et j'ai échoué.

Alternatives Artisanales : Le Chocolat d'Exception Ă  Paris

Pour ceux qui cherchent une expérience chocolatée plus authentique et artisanale, Paris offre de belles alternatives. En marchant rue du Nil (2ᵉ), impossible de louper l’irrésistible odeur de cacao venant du n° 4. C’est dans ce laboratoire aux allures de showroom de mode que se trouve PLAQ, ouvert il y a cinq ans par un couple de passionnés de chocolat, Sandra Mielenhausen et Nicolas Rozier-Chabert.

Issus du marketing, ils décident de se reconvertir dans le chocolat après un voyage au Venezuela dans une plantation. « Nicolas et Sandra se sont aperçus que la majorité des fèves de l’industrie étaient brûlées par une torréfaction trop forte. Cela donne un chocolat amer, indique Tiffany Gresland, de l’équipe PLAQ.

Ce temps de fabrication, Christophe Berthollet d’Atelier C, situé sous le Viaduc des Arts (12ᵉ), le connaît bien. Il a embrassé une vocation familiale : « Mon grand-père était chocolatier dans l’Oise, puis ça a été mon père, qui fabrique encore quelques bonbons chocolatés pour moi. Je me suis perfectionné à Paris et j’ai eu envie de travailler des produits rares. »

Christophe Berthollet fabrique ses créations dans un hangar lumineux qui lui sert aussi d’atelier pour les professionnels et particuliers, l’artisan ayant été le premier à créer des formations consacrées au chocolat. En dégustant l’une de ses boissons chaudes, il est facile de discuter quelques minutes avec ce passionné qui aime tant transmettre son savoir : « J’adore déjouer les clichés que les gens ont sur le chocolat, s’amuse-t-il.

Pour ces deux maisons artisanales, la transparence est essentielle : sur place, les curieux peuvent observer le tri du cacao, le séchage des fèves, leur transformation en tablette… L’importance première est donnée au produit, à sa qualité et à sa traçabilité. Chez PLAQ, on trouve du cacao venant d’Inde, de Papouasie… Mais dont l’origine est contrôlée par les fondateurs du lieu et précisée sur les tablettes.

Un détail frappe : l’absence de lait dans beaucoup de recettes. « On leur a dit que c’était impossible de faire du chocolat sans d’autres liants que l’eau, rapporte Tiffany Gresland. Pourtant, ils ont réussi à le faire, en respectant simplement la matière. Les tablettes conservent tous les arômes des fèves ! »

Chez Atelier C, l’origine des produits est un travail essentiel qu’assure Christophe Berthollet à chacun de ses voyages dans les plantations. L’artisan, qui choisit lui-même ses fèves, explique : « La biodiversité qui entoure les plants aromatise le produit.

Si les valeurs défendues par les deux maisons sont honorables, elles ont tout de même un coût. « J’ai les tablettes les plus chères du marché, indique Christophe Berthollet. L’une à 21 €, pour 80 g de chocolat, peut étonner. L’artisan explique : « C’est un chocolat de Chuao, je n’en ai que 40 kg par an. Sa rareté justifie son prix.

Chez PLAQ, le prix des tablettes (entre 13 et 19 €) s’explique par l’implication de la boutique pour bien rémunérer ses planteurs et faire venir le chocolat de manière plus écologique, par voilier ou en centralisant tout sur un même conteneur. « On est 6 à 10 fois plus chers que le chocolat des grandes surfaces, admet Tiffany Gresland. Mais c’est le juste prix.

De ces deux artisans ressort un mĂŞme conseil : celui de manger moins de chocolat, mais mieux.

Informations Pratiques :

  • Atelier C: 123, avenue Daumesnil, Paris (12ᵉ). Ouvert tous les jours de 12 h Ă  19 h. Accès : mĂ©tro Reuilly-Diderot (lignes 1 et 8). Plus d’informations sur atelierc.paris
  • PlaQ: 4, rue du Nil, Paris (2ᵉ) et 57, rue du Cherche-Midi, Paris (6ᵉ). Ouverts du lundi au vendredi de 11 h Ă  19 h 30, le week-end Ă  partir de 10 h et le dimanche jusqu’à 18 h 30. Accès : mĂ©tro Sentier (ligne 3) /mĂ©tro Rennes (ligne 12).

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