Alors que 8 Français sur 10 jugent essentiel de connaître l’origine des produits alimentaires, les règles d’étiquetage ont évolué ces dernières années. Au supermarché, si l'origine de la viande est bien mentionnée sur les produits frais, il n'y a pas d'obligation sur les produits ultra-transformés, la réglementation ayant évolué au cours des dernières années. Entre obligations temporaires, abandon de mesures et initiatives volontaires, la transparence reste incomplète, notamment pour les aliments transformés. L’origine des produits, au même titre que le prix, est un critère de décision important pour guider les consommateurs dans leurs choix au supermarché.
Évolution de la réglementation sur l'origine de la viande
Un décret paru le 21 août 2016 au Journal officiel avait rendu obligatoire à titre expérimental « l’indication de l’origine du lait ainsi que du lait et des viandes utilisés en tant qu’ingrédients dans les denrées alimentaires préemballées » à compter du 1er janvier 2017.
La mesure concernait les plats contenant une certaine proportion de viande, et les produits laitiers contenant une certaine proportion de lait. Les seuils n’ont pas encore été fixés avec les acteurs des deux filières. Mais cette mesure a été abandonnée en 2021, ce qui a entraîné plus d’opacité sur l’origine des viandes utilisées dans les aliments ultra-transformés.
Afin d'améliorer l'information sur l'origine des matières premières des produits alimentaires transformés, une nouvelle étiquette « Origin'Info » a été créée en mai 2024 en France. Toutefois, cette démarche reste volontaire, à l’initiative des marques.
Comme l'explique le ministère de l'économie et des finances sur son site, l’indication de l’origine est obligatoire pour les viandes préemballées des espèces porcine, ovine, caprine, ainsi que pour la volaille. Il est obligatoire pour un boucher d'afficher l'origine des viandes fraîches vendues dans sa boucherie (pays d'élevage notamment), conformément à la loi du 10 juin 2020 relative à la transparence de l'information sur les produits agricoles et alimentaires.
Origine de la viande au restaurant
Depuis le 19 février 2025, les restaurants doivent indiquer la provenance des viandes achetées crues, une obligation qui a déjà existé entre 2022 et février 2024. Elle s’applique uniquement « aux viandes achetées crues par les restaurateurs et non aux viandes achetées déjà préparées ou cuisinées. L’obligation concerne les pays d’élevage et d’abattage à l’instar de la réglementation européenne ».
Oui, vous trouverez l'étiquetage de l'origine des viandes en boucherie ou en rayon frais. C'est obligatoire pour les restaurants, pour les viandes achetées crues.
Normes sur l’étiquetage alimentaire
Le Règlement européen no 1169/2011 INCO publié le 22 novembre 2011 présente les informations qui doivent être affichées pour le consommateur de denrées alimentaires. L’objectif est d'éclairer le consommateur en termes de santé, de qualités gustatives, et d’informations sur la composition des aliments.
Ce que dit le règlement :
- Mention de l’origine ou de la provenance.
- Mention de la présence d’allergènes dans la liste d'ingrédients, écrits en gras ou en italique.
- Lisibilité de l’étiquette suffisamment importante.
- Étiquetage nutritionnel.
Lisibilité de l’étiquette alimentaire
La lisibilité est importante pour permettre au consommateur de s’y retrouver. Ainsi le règlement impose une taille de caractères de 1,2 mm au minimum (exception pour les emballages de taille inférieure à 80 cm², avec une taille de caractères à 0,9 mm).
L’étiquetage concernant le poids net du produit oscille entre 2 mm (si < à 50 g) et 6 mm (si > 1 000 g). Le poids net permet de mesurer la quantité totale de denrées présentes dans l’emballage.
Dénomination de vente
La dénomination de vente est la description de la denrée alimentaire concernée. Elle indique la nature de l’aliment contenu dans l’emballage, le plus précisément possible. Elle doit mentionner le traitement spécifique qu’il a subi (déshydraté, surgelé, fumé...) ou l’état physique dans lequel il se trouve (décongelé, en poudre...) si c’est de nature à créer une confusion pour le consommateur.
Ces indications peuvent devenir obligatoires dans certains cas (pour les aliments traités par ionisation, ou pour certains produits : lait pasteurisé, écrémé, crème stérilisée, etc.).
Lieu de provenance du produit
La provenance doit être indiquée pour les viandes fraîches, réfrigérées ou congelées de bœuf, volaille, mouton, porc et chèvre et le lait. Le lieu de provenance doit être noté pour les denrées alimentaires dès lors que son omission pourrait induire le consommateur en erreur. La mention de l’origine signifie que les lieux de naissance, d’élevage et d’abattage sont situés dans le même pays. Ainsi, on ne peut écrire sur l’emballage “viande française” si l’animal n’est pas né en France.
Provenance de la viande et du lait
Les produits carnés et le lait doivent avoir une estampille vétérinaire. C’est la preuve du contrôle par les services vétérinaires du ministère de l’Agriculture.
L’estampille sanitaire, aussi appelée marque de salubrité ou estampille vétérinaire, est obligatoire pour les produits d’origine animale (viandes, charcuteries, lait, œufs, poissons, crustacés, etc.).
Elle se présente comme cela : la lettre présente le pays d’origine, « F » pour la France ; le premier numéro correspond au département d’origine ; ensuite vient le numéro de l’INSEE pour renseigner la commune ; puis vient le numéro de l’établissement, et enfin le sigle de l’Union européenne.
Provenance des ingrédients primaires
L’ingrédient primaire est l’ingrédient entrant pour 50 % ou plus dans la composition d’une denrée ou l’ingrédient habituellement associé à la dénomination de cette denrée par le consommateur.
Depuis le 1er avril 2020, lorsque l’étiquetage fait apparaître l’origine d’une denrée alimentaire (ex. “vinaigre français” sur un paquet de chips) et que celle-ci diffère de celle de son ingrédient primaire (ex. pommes de terre polonaises), l’indication de l’origine de l’ingrédient primaire (“pommes de terre origine Pologne”) est obligatoire (sur le paquet de chips au vinaigre).
Étiquetage nutritionnel
Depuis le 13 décembre 2016, la loi impose de mettre en place un étiquetage permettant de comparer les denrées entre elles. La déclaration nutritionnelle a notamment pour but d’améliorer l’alimentation du consommateur et de lutter contre l’obésité.
Les mentions sont obligatoires sur une multitude de produits, à l’exception de certains produits que l’on retrouve à l’annexe V du règlement (UE) n°1169/2011 du parlement européen et du conseil du 25 octobre 2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires :
- Les produits non transformés qui comprennent un seul ingrédient ou une seule catégorie d’ingrédients.
- Les produits transformés ayant, pour toute transformation, été soumis à une maturation, et qui comprennent un seul ingrédient ou une seule catégorie d’ingrédients.
- Les eaux destinées à la consommation humaine, y compris celles dont les seuls ingrédients ajoutés sont du dioxyde de carbone et/ou des arômes.
- Les plantes aromatiques, les épices ou leurs mélanges.
- Le sel et les succédanés de sel.
- Les édulcorants de table.
Les valeurs nutritionnelles (pour 100g) à déclarer sur l’étiquette :
- valeur énergétique (Kcal et Kj) ;
- graisses (g) dont acides gras saturés (g) ;
- glucides dont sucres (g) ;
- protéines ;
- sel (g).
Les producteurs artisanaux peuvent bénéficier d’une dérogation à cette obligation s’ils commercialisent « en faibles quantités » sur des circuits courts.
Ces indications peuvent être complétées par le Nutri-Score à titre volontaire. Le Nutri-Score est un logo basé sur 5 lettres (de A à E) indiquant la qualité nutritionnelle du produit.
Présence d’allergènes
L’information de présence d’allergènes est obligatoire ! L’information doit être écrite de façon lisible avec le terme « contient… ».
La liste des allergènes est longue : gluten, lait et produits à base de lait, fruits à coque… Pour aller plus loin, retrouvez notre article sur la liste des allergènes.
Dates limites de consommation
Enfin, l’autre information essentielle à présenter sur l’emballage des produits est la date de consommation. Elle peut prendre différentes formes :
- La date limite de consommation (DLC) : souvent écrite après « à consommer jusqu’au… ». Après cette date, le produit peut comporter un danger immédiat pour la santé humaine.
- La date de durabilité minimale (DDM) : « à consommer de préférence avant le… » ; après cette date, le produit peut perdre ses qualités gustatives sans présenter un danger pour la santé.
- « Produit congelé le… ». Cela concerne certains produits congelés. Cette date est obligatoire pour les viandes, préparations à base de viandes et poissons, fruits de mer non transformés congelés.
- Date de consommation recommandée (DCR) : cela concerne les œufs et correspond à 28 jours après la date de ponte.
Traçabilité de la viande
Bienvenue dans ce guide complet sur l’étiquette de traçabilité de la viande. La traçabilité de la viande est un système qui permet de suivre la viande depuis sa production jusqu’à sa consommation. La traçabilité est essentielle pour garantir la sécurité alimentaire et renforcer la confiance des consommateurs. Elle permet également de réagir rapidement en cas de problème sanitaire.
Pour en savoir plus sur les réglementations spécifiques, je vous invite à consulter ce lien : Réglementation de la Traçabilité de la Viande Bovine.
Normes et réglementations
La réglementation européenne impose des normes strictes concernant l’étiquetage et la traçabilité des viandes, notamment le règlement n° 1760/2000. En France, des normes spécifiques s’appliquent pour assurer la traçabilité des viandes, garantissant ainsi la sécurité des consommateurs.
L’origine de la viande doit être clairement indiquée sur l’étiquette, permettant aux consommateurs de savoir d’où provient le produit. Les conditions dans lesquelles les animaux ont été élevés et abattus sont également des informations essentielles pour les consommateurs. Il est important de savoir lire les étiquettes pour faire des choix éclairés.
Impact de la traçabilité
Les informations sur l’étiquette influencent souvent nos décisions d’achat, en favorisant des produits plus éthiques et transparents. Une bonne traçabilité permet aux producteurs de valoriser leurs produits en mettant en avant leur origine et leurs méthodes de production. Les consommateurs sont plus enclins à acheter des produits dont l’origine et les conditions de production sont clairement indiquées.
La traçabilité garantit que la viande est sans danger pour la consommation. Elle permet aux consommateurs de faire des choix éclairés et éthiques concernant leur alimentation. Pour améliorer la traçabilité, l’utilisation d’un ERP agroalimentaire est fortement recommandée.
Vous pouvez découvrir plus sur ce sujet ici : ERP Agroalimentaire. Ces systèmes permettent de suivre la chaîne d’approvisionnement de manière efficace et transparente. Il est essentiel de former les éleveurs sur l’importance de la traçabilité pour garantir la qualité des produits. Une bonne collaboration entre éleveurs et distributeurs est nécessaire pour assurer une traçabilité efficace.
Mentions obligatoires sur l'emballage
Il existe une liste de mentions obligatoires qui doivent figurer sur l'emballage de vos produits alimentaires :
- DENOMINATION LEGALE: le nom du produit alimentaire que vous commercialisez doit être la première chose que le consommateur identifie sur votre étiquette alimentaire - par exemple « confiture de fraise ».
- TITRE ALCOOMETRIQUE VOLUMIQUE ACQUIS: cette mention est obligatoire sur les liquides comportant plus de 1,2% d’alcool en volume. Elle est exprimée sous cette forme : « Alc. x?x% Vol.
- INGREDIENTS: listés en ordre décroissant des quantités utilisées. Ajoutez la proportion si l’ingrédient est cité ou est sous-entendu dans la dénomination de la denrée.
- ORIGINE: l'origine de certains ingrédient doit être mentionnée, comme le miel, la viande et l'ingrédient primaire de la recette.
- DECLARATION NUTRITIONNELLE: indiquez les valeurs nutritionnelles de votre produit alimentaire pour 100 g ou 100 ml.
- NUMERO DE LOT: pour assurer la traçabilité de votre produit, notamment en cas de risque sanitaire.
Déclaration nutritionnelle
La déclaration nutritionnelle est obligatoire sur les denrées préemballées afin de permettre aux consommateurs de comparer les produits et de choisir ceux qui sont les meilleurs pour leur santé. Certaines denrées ont une dérogation et ne sont pas soumises à l'obligation d'affichage des valeurs nutritionnelles.
Vous pouvez les calculer à partir de vos ingrédients et des valeurs moyennes connues pour ces derniers. Vous pouvez confier des échantillons à un laboratoire pour analyser précisément votre recette.
Les valeurs nutritionnelles doivent être exprimées pour 100 g (produit solide) ou 100 ml (liquide) de produit, sous forme de tableau ou en ligne si l’étiquette est trop petite.
Pour toutes les allégations nutritionnelles sur les apports énergétiques et en macronutriments, nous vous invitons à lire le guide dédié à ce sujet sur le site d’Alma & Margo.
Dates de consommation : DLC, DDM et DCR
La DLC est la Date Limite de Consommation et la DDM est la Date de Durabilité Minimale. Seul le dépassement de la DLC comporte un risque pour la santé.
La date que vous devez indiquer dépend du type de produit que vous commercialisez.
Date limite de consommation (DLC)
La DLC est la date après laquelle la consommation d'un produit devient dangereuse pour la santé.
Cette date doit figurer sur les étiquettes alimentaires des produits emballés très périssables comme les viandes déjà découpées, la charcuterie, les plats cuisinés réfrigérés et les yaourts.
C'est à vous de fixer cette date en tant que fabricant, sauf si votre produit est soumise à une règlementation particulière.
Ajoutez la mention « À consommer jusqu'au » sur votre étiquette alimentaire.
Date limite d'utilisation optimale (DLUO)
La DLUO n'a pas le caractère impératif de la DLC. Une fois la date passée, la denrée peut avoir perdu tout ou partie de ses qualités organoleptiques (croquant, saveur, moelleux…) sans pour autant constituer un danger pour la santé.
Elle est indiquée sur les emballages par la mention « À consommer de préférence avant le… », complétée par l'indication suivante :
- Jour et mois pour les produits d'une durabilité inférieure à 3 mois ;
- Mois et année pour les produits d'une durabilité comprise entre 3 et 18 mois ;
- Année pour les produits d'une durabilité supérieure à 18 mois.
Tel est le cas par exemple des biscuits, biscottes, épices, café, thé, pâtes, semoule, riz, farines, conserves…
Date de consommation recommandée (DCR) : pour les œufs
Cette date est fixée à 28 jours maximum après la ponte.
Les œufs sont :
- Extra-frais jusqu'à 9 jours après la ponte. Ils peuvent alors être utilisés dans des préparations non ou peu cuites (mayonnaise, œufs à la coque, mousse au chocolat, œuf poché, œuf mollet…) ;
- Frais jusqu'à 28 jours après la date de ponte. Ils sont alors consommés cuits au plat, en omelette, durs ou utilisés pour la pâtisserie.
Plus on se rapproche de la DCR, plus un temps de cuisson prolongé est recommandé.
Allégations nutritionnelles
Ces mentions mettent en avant les qualités nutritionnelles d’un aliment et sont souvent des appels à l’achat. Restez vigilants !
Produits « light » ou « allégés »
La teneur en sucre ou en graisse est allégée de 30 % par rapport à un produit dit « référence ». Ce produit de référence n’est jamais précisé et il est tout à fait possible qu’un produit “allégé” soit en réalité plus sucré et/ ou plus gras qu’un autre produit de la même gamme.
Produits « sans sucres ajoutés »
Pas d’ajout de sucres (saccharose, fructose, glucose, miel, sirop de glucose…) mais il peut y avoir du sucre naturellement présent dans le produit (purée de fruit/ compote, jus de fruits 100 % pur jus).
Produits « sans sucres »
Le produit ne contient pas plus de 0.5 g de sucres pour 100 g ou 100 ml. Ces produits peuvent contenir des édulcorants « intenses » (aspartame, acésulfame K, sucralose) ou des polyols (sorbitol, maltitol, xylitol…), qu’il est préférable d’éviter au maximum.
Mentions « Source de » et « Riche en »
- « Source de » : Le produit doit contenir au moins 15 % de l’élément concerné (vitamines, minéraux, fibres).
- « Riche en » : Le produit doit contenir au moins 30 % de l’élément concerné (vitamines, minéraux, fibres).
Nutri-Score
Le Nutri-Score est un outil qui permet de guider le consommateur dans ses choix lors des courses. Le logo contient cinq valeurs allant de A (vert) à E (rouge), établi en fonction de la valeur nutritionnelle d'un produit alimentaire. Aujourd'hui l'application de ce logo sur les emballages est facultative.
Le Nutri-Score est utile pour comparer les produits dans une même gamme et peut vous permettre d’opter pour le produit le plus intéressant nutritionnellement dans un rayon. Veillez toujours, tout de même, à la liste des ingrédients !
Lire les étiquettes alimentaires : Repérer les sucres cachés
Sur une étiquette, vous trouverez :
- le nom du produit
- la liste des ingrédients : elle est obligatoire, sauf pour quelques exceptions (fruits et légumes frais, vinaigre, eau, lait, farine, sucre et œufs).
Quelques informations à retenir sur la liste des ingrédients :
- Dans la liste, les ingrédients sont toujours rangés par ordre décroissant, c’est à dire de l’ingrédient le plus abondant dans le produit à celui représentant la plus faible part. Attention donc aux listes qui font apparaître les sucres (saccharose, glucose, fructose, maltose, sirop de glucose, etc.) et les graisses (huiles, beurre, crème) en premières positions et méfiance également avec les listes à rallonge, avec des termes incompréhensibles.
- Dans la liste des ingrédients, on peut trouver des pourcentages. Il s‘agit d'une information obligatoire pour les ingrédients mis en avant sur l’emballage (par exemple, “yaourt aux fraises”).
- La liste d’ingrédients peut également nous renseigner sur la qualité du produit : quelle matière grasse a été utilisée ? Quel morceau de viande ou quel poisson ? Y’a t’il du sucre ajouté ? Y’a t-il des légumes ? Y’a t’il des additifs alimentaires ?
- Dans la liste figurent obligatoirement l’éventuelle présence :
- D’organisme génétiquement modifié (OGM) ;
- D’allergènes : les substances susceptibles de provoquer des allergies ou des intolérances sont mises en évidence dans la liste des ingrédients par une impression les distinguant du reste (caractères plus gros, en gras ou surlignés). Dans les cas où l’industriel ne peut garantir l’absence totale de certains allergènes, il le précise par une mention « Produit élaboré dans un atelier qui utilise : ... » ou encore « Traces éventuelles de… » ;
- D’additifs, classés par la lettre « E » et des suites de 3 chiffres :
- E100 à E180 = Colorant
- E200 à E297 = Conservateurs
- E300 à E321 = Anti-oxydants
- E322 à E495 = Émulsifiants, stabilisants, gélifiants
- E500 à E585 = Acides
- E620 à E641 = Exhausteurs de goût
- E900 à E1520 = Divers, dont les édulcorants
En lisant une étiquette alimentaire, il est important de garder en tête la question suivante : « Si je prépare le plat moi-même, j'y mets quoi ? »
Valeur nutritionnelle
Obligatoire depuis décembre 2016*, elle est indiquée pour 100 g de produit et souvent, pour ce qui est considéré comme une portion de ce produit (c’est alors un repère pour la consommation).
On retient que :
- La valeur énergétique est la quantité d’énergie (calories, kcal ou kJ) contenue dans 100 g de produit ou dans une portion.
- « Glucides » = SUCRES totaux (glucides complexes et glucides simples)
- dont « sucres » = « sucres simples » à limiter
- dont « amidon » = « sucres complexes » à privilégier
- « Lipides » = GRAISSES (saturées (à limiter) + insaturées (à privilégier))
- Fibres alimentaires : à favoriser (objectif : atteindre 30 g de fibres par jour minimum)
- Sel : à limiter (objectif : ne pas dépasser 5 g de sel par jour soit une cuillère à café rase)
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