La recherche d'emploi dans le secteur alimentaire au Québec peut être à la fois excitante et intimidante. Ce guide vous offre des informations et des conseils pratiques pour naviguer ce marché, que vous soyez un nouvel arrivant ou un professionnel expérimenté.
Comment aborder la recherche d'emploi
Lorsqu’on part en PVT pour le Canada, on quitte tout pour se lancer dans l’inconnu total. Beaucoup de questions peuvent alors se poser à nous, et parfois nous angoisser un peu…notamment concernant le travail !
Il peut être tentant de faire des recherches depuis la France avant votre départ en PVT. Ces recherches vous donneront d’ailleurs un premier aperçu de ce qui est disponible. Mais le marché du travail au Canada est très axé sur le bouche à oreille.
Adapter son CV aux normes canadiennes
La présentation du CV en elle-même est aussi différente. On n’énumère pas comme sur un CV français les différents postes et entreprises pour lesquelles on a travaillé. N’indiquez pas vos renseignements personnels (date de naissance, statut marital…) et ne joignez surtout pas de photo à votre CV.
Le CV Canadien se veut de valoriser l’expérience de travail vécue. Il faut donc spécifier pour chacun des postes que vous avez occupé les différentes tâches dont vous étiez en charge. N’ayez pas peur d’ajouter vos expériences de bénévolats ou les petits jobs que vous avez pu faire dans divers domaines.
L'importance du réseautage
➡ Le réseau est quelque chose d’ultra important qu’il ne faut pas négliger. C’est important de parler autour de soi, à tout votre entourage, que vous êtes à la recherche d’un emploi. Cela multiplie vos chances de trouver, car nombreuses personnes pourront vous donner des pistes, ou parleront de vous à leur propre entourage.
Vous pouvez par exemple participer à des 5 à 7 dans votre domaine. Mais le réseautage, en dehors de son domaine, fonctionne aussi très bien. Cela vous permettra de rencontrer des gens qui vous donnerons des conseils pour votre recherche d’emploi.
Les entrevues au Québec
L’entretien d’embauche se dit au Québec une « entrevue ». De même, il n’y a aucun tabou concernant le salaire, et votre employeur vous annoncera clairement ce qu’il vous paiera pour commencer. Ce terme est vraiment révélateur de la différence du procédé d’embauche entre la France et le Québec.
Pour ma part, toutes mes « entrevues » étaient très informels et ressemblaient plus à une discussion avec l’employeur. C’était limite si certains n’étaient pas du genre : « Salut ! Ca va bien ? Bon voilà le poste est comme ça bla bla bla…qu’est-ce que tu en penses ? Si ça te plait, tu es embauchée. »
Les emplois alimentaires : une porte d'entrée
Si vous ne trouvez pas tout de suite un emploi dans votre domaine, ne soyez pas réticent à prendre un petit job alimentaire. Au contraire, avoir une première expérience québécoise à mettre dans son CV est un atout majeur. Cette expérience rassure l’employeur.
Et ce, même si elle est dans un domaine qui n’a rien à voir avec le vôtre, ou si c’est du bénévolat. Cela lui permet d’avoir une première référence. Elle valide que vous êtes sur le territoire québécois mais aussi qui prouve que vous êtes motivés.
Dans le cas des petits jobs, les employeurs préfèrent bien souvent afficher le poste disponible sur la devanture de leur magasin que sur internet. N’hésitez donc pas à faire un tour en ville avec votre CV. En région, beaucoup d’offre sont également affichées sur les babillards des épiceries ou autres lieux publics.
Exemples d'entreprises et d'initiatives
La Transformerie
À La Transformerie, notre objectif est que tout le monde tombe en amour avec les aliments pour que le gaspillage alimentaire n’existe plus. Depuis mai 2019, le projet phare Rescapés sensibilise à la réduction du gaspillage alimentaire par la fabrication de tartinades, marmelades et sauces faites à partir d’aliments récupérés en épiceries et aide à combattre l’insécurité alimentaire par la redistribution de denrées à des organismes en dépannage alimentaire.
La Transformerie recherche une personne pour le poste de Chargé.e de projet, systèmes alimentaires. Le Lab systèmes alimentaires (Lab) vise à accroître la durabilité des systèmes alimentaires par les stratégies d'économie circulaire afin de cocréer les meilleures solutions pour réduire le gaspillage alimentaire, les GES, l’utilisation de nouvelles ressources, etc.
Le Lab mobilise déjà plus de 100 acteurs.rices de l'écosystème alimentaire du Québec, du champ à l’assiette. Le poste inclus notamment des tâches liées à la gestion de ce projet, à la mobilisation des parties prenantes et la facilitation d'ateliers, ainsi qu'à l'analyse, la synthèse et le transfert de connaissances issues du lab.
IRAAQ Canada
En tant que leader économique et social d’un vaste territoire, International Recrutement en Agriculture et Agroalimentaire à Québec (IRAAQ Canada) a été fondée par et pour les producteurs. Nous sommes fiers d’être un employeur de choix pour plus de 560 employés qui s’affairent avec cœur à contribuer au succès de nos membres et de nos clients.
Par le biais de bourses universitaires, d’aide à la relève agricole ou de dons et commandites, IRAAQ Canada contribue au développement des communautés. En tant que membre, vous contribuez à une organisation qui a un rôle social et économique important dans votre région.
Flexibilité et opportunités
Les compétences et ses diverses expériences sont bien plus valorisées au Québec que les études ou les diplômes obtenus. Les employeurs sont prêts à donner une chance. En général, ils vous prennent à l’essai pour voir.
C’est donc vraiment agréable de pouvoir travailler dans des domaines totalement différents, sans aucune expérience au préalable. Et c’est vraiment cela que j’aime au Québec : la possibilité de changer de domaine sans avoir besoin d’années d’expérience ou d’un diplôme de minimum 5 ans dans le domaine.
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