Chantilly, Maison et Grossesse : Histoire et Précautions

Si la grossesse est une expérience fréquente aux XVIIIe et XIXe siècles, elle n’est pas pour autant banale. Il s’agit d’un état lourd de mystères et de tabous, souvent vécu avec angoisse et sous l’angle de la maladie et de la mort. In the XVIIIth-XIXth centuries, although the state of pregnancy is a very frequent experience for women, it does not make it any less exceptional. This situation was heavily filled with mysteries and taboos, and often lived in anguish with the reality of disease and death looming up.

La Grossesse aux XVIIIe et XIXe Siècles

La grossesse est un état fréquent aux XVIIe et XIXe siècles. Elle concerne environ 80 % des femmes sous l’Ancien régime et encore plus de 70 % au XIXe siècle. Les femmes ont alors beaucoup d’enfants, tôt et longtemps. L’exemple de Marianne Lappara, une patiente du Dr Mattéi, est éloquent. Âgée de 36 ans en 1855, elle en est à sa quatorzième grossesse, dont quatre se sont terminées par des fausses couches. Sans être la norme de l’époque, cette situation est loin d’être exceptionnelle. On estime ainsi que les femmes mariées mettent au monde entre quatre et cinq enfants au début du XVIIIe siècle ; environ trois à la fin du XIXe siècle, ce qui correspond à une période de 27 à 45 mois en état de grossesse.

La grossesse est un état recherché, en tout cas au début de la vie féconde, car les enfants sont la finalité principale du mariage et la plupart des femmes veulent accéder au statut reconnu de mère. Avoir une nombreuse descendance viable assure respect et protection de la part du mari et de la parenté. Proverbes et dictons sont ainsi riches d’enseignements sur les sociétés rurales traditionnelles.

Dans le cadre d’une thèse de doctorat, j’ai cherché à étudier comment cet état si fréquent est vécu et perçu en France aux XVIIIe et XIXe siècles. Cette période, qui précède notre modernité, est marquée par une série de mutations affectant la maternité et la grossesse. Elle correspond à un moment où la famille, le couple et le rapport à l’enfant évoluent et où une première médicalisation de la naissance se met en place. Accéder au vécu des femmes du passé n’est pas une chose aisée, particulièrement pour une expérience aussi intime que la grossesse. En outre, la grossesse est un état qui mêle nature et culture, le ressenti féminin ne peut donc être isolé des représentations qui s’y attachent.

Pour mener cette recherche, des sources historiques variées ont été exploitées : archives privées, sources médicales, sources judiciaires et ethnographiques, œuvres littéraires et œuvres d’art, etc. Plus limité, cet article s’appuie principalement sur les sources les plus riches concernant l’expression du vécu féminin, c’est-à-dire les écrits du for privé féminins, principalement les correspondances, les journaux et les mémoires. Ces sources renseignent essentiellement sur le vécu des femmes mariées des milieux favorisés, mais croisées avec d’autres, elles mettent en évidence une manière de vivre la grossesse assez largement différente de la nôtre.

Si les maternités sont répétées, la grossesse n’est pas pour autant une expérience banale dans la vie des femmes.

Diagnostic et Incertitudes

Se pose d’abord la question du diagnostic de grossesse. Les historiens ont souvent souligné que les fréquentes aménorrhées et l’allaitement prolongé empêchaient toute brutalité dans le diagnostic et qu’il fallait souvent attendre la perception des mouvements de l’enfant en guise de confirmation, c’est-à-dire vers quatre ou cinq mois. Toutefois, les écrits du for privé montrent que l’incertitude du diagnostic n’est pas si générale. Bien des femmes savent souvent tôt et de manière plutôt sûre si elles sont enceintes ou pas. L’évaluation du terme de la grossesse est également assez fiable.

Les femmes accordent notamment beaucoup plus d’importance que les médecins à certains signes particuliers. Le soupçon de grossesse intervient principalement, comme aujourd’hui, à partir du moment où les règles viennent à manquer. Quand leurs menstruations sont régulières, le moindre jour de retard jette un doute. Les écrits du for privé montrent à quel point les femmes tiennent une comptabilité très précise de leur cycle et semblent bien le connaître, ainsi que celui de leur entourage. Il est d’ailleurs surprenant de voir à quel point les femmes des milieux favorisés parlent librement dans leurs correspondances de leurs règles au XVIIIe siècle. Ainsi Angélique de Bombelles, suivante de Madame Élisabeth à la cour de Versailles, tient-elle précisément informé son mari de son propre cas. Elle lui indique, au détour d’une lettre datée du 22 octobre 1778 : « Je commence à croire que je suis grosse, car je ne sens aucune annonce de mes règles et j’ai à tout moment mal au cœur ». Le mari lui-même suit le cycle de sa femme avec attention : « N’est-ce pas le 17 que nos doutes seront décidés […] mais je te répète, rien ne me presse d’être père ». Non seulement les femmes informent leur mère, leur mari ou leur sœur de leurs règles, mais elles se tiennent aussi au courant des cycles des femmes de leur entourage, commentant le moindre retard des unes ou des autres. Des comportements similaires s’observent au lavoir dans les villages autour du linge ; une suspension des règles ne passe en général pas longtemps inaperçue.

D’autres symptômes classiques de grossesse peuvent être relevés dans les écrits privés, comme dans les ouvrages théoriques des médecins. Les femmes se disent ainsi la proie de malaises, de maux de cœur ou de ventre ou d’envies fréquentes d’uriner. Ces symptômes font souvent suspecter rapidement la grossesse, surtout s’ils se combinent entre eux. Ainsi dès le premier ou le deuxième mois, nombre de femmes ne doutent pas d’être enceintes. En général, on attend cependant un peu plus avant de se prononcer avec certitude, mais le diagnostic semble souvent posé avant trois ou quatre mois ; les règles ont déjà manqué plusieurs fois et un certain nombre de transformations physiques commencent à se manifester notamment au niveau des seins et du ventre. La quasi-certitude semble donc souvent antérieure aux mouvements ressentis de l’enfant. Quand la femme a déjà été enceinte, le diagnostic est souvent plus précoce. Ainsi le marquis de Bombelles note-t-il dans son journal que l’annonce de la septième grossesse de sa femme a été faite à la famille dès le deuxième mois, car « ses maux de cœur et les autres symptômes ne permettent guère de douter qu’elle ne soit enceinte ». Il existe évidemment des contre exemples où le diagnostic est beaucoup plus tardif, notamment lorsqu’il s’agit d’une première grossesse ou quand les femmes refusent l’idée même d’être enceintes.

Même si les femmes ont certaines compétences quant au diagnostic de la grossesse, bien des incertitudes demeurent jusqu’à l’accouchement. Sans parler de la question du sexe de l’enfant - qui suscite de multiples interrogations -, on ignore jusqu’à l’accouchement ce que contient vraiment le ventre féminin. C’est la raison pour laquelle on s’inquiète notamment de savoir s’il s’agit d’une « vraie » ou d’une « fausse grossesse ». Au XVIIIe siècle, on craint particulièrement que les femmes soient enceintes de ce qu’on appelle un « faux germe » ou d’une « môle » dont l’expulsion est toujours redoutée. Il s’agit de différents corps souvent mal identifiés expulsés par l’utérus (polypes, tumeurs, produits d’avortement spontané précoce). Cette crainte, partagée par les femmes et les médecins, traduit avant tout la peur obsédante de la fausse couche.

En outre, les malformations du fœtus ou les naissances multiples ne peuvent guère être détectées que depuis une époque récente. Ces cas de figure sont particulièrement redoutés autrefois. Les femmes craignent de donner naissance à un enfant contrefait, voire à un monstre, car leur responsabilité est alors engagée.

Perceptions et Valeurs

Pour une première grossesse ou si une femme n’a pas encore eu de fils, la découverte ou l’annonce d’une future maternité est souvent un moment heureux. Les femmes se sentent rassurées par cette preuve de leur fertilité. Elles sont reconnues par les leurs et font alors l’objet d’attention et de solidarités particulières. Cependant, la grossesse est un état charnel et le résultat visible d’un rapport sexuel. Dans une société profondément influencée par le christianisme, elle n’est donc guère valorisée. Depuis les Pères de l’Église, la chasteté est exaltée tandis que la chair et la sexualité sont rejetées à cause de leur lien supposé avec le péché originel. À l’époque moderne, des manuels ecclésiastiques indiquent encore que la maternité n’est pas l’état le plus noble. Si les Réformes atténuent le pessimisme par rapport à la chair, le développement du jansénisme en France à la fin du XVIIe siècle, contribue à ce qu’au siècle suivant, les femmes et la sexualité soient encore largement envisagées sous l’angle du péché. Pour Bossuet, « la fécondité est la gloire de la femme ; c’est là que Dieu met son supplice ; ce n’est qu’au péril de sa vie qu’elle est féconde. (…) Ève est malheureuse et maudite dans tout son sexe ». La maternité reste donc intimement liée à la faute d’Ève. Les souffrances de l’enfantement (« Tu enfanteras dans la douleur ») sont vues comme une sanction divine frappant les femmes pour les punir d’avoir provoqué le péché originel. La maternité doit être acceptée dans un esprit de pénitence, mais les douleurs et les risques de l’enfantement donnent un sens à l’existence féminine, car ils permettent aussi de racheter les péchés. Même si ce discours devient moins prégnant au cours du XIXe siècle, il apparaît encore en 1856 sous la plume de la comtesse de Ségur, qui essaye de rassurer sa cadette Olga dont la grossesse est difficile : « Une grossesse est toujours chose pénible ; aussi que de fautes elle rachète ! Une couche est toujours douloureuse et ennuyeuse par ses suites ; aussi que de mérites elle peut valoir comme toutes les impatiences, les privations, les ennuis qu’on accepte, sont comptés pour l’éternité ! ». L’Église met tout de même en avant des exemples plus positifs de femmes enceintes, notamment des figures bibliques comme Sarah ou sainte Anne, fécondes après une longue stérilité. Cependant c’est surtout la Vierge qui contribue à revaloriser la maternité chez les catholiques, même si son expérience de mère n’est pas celle des femmes ordinaires.

En outre, une pudeur croissante aux XVIIIe et XIXe siècles conduit à taire et à dissimuler les réalités corporelles, notamment celles siégeant dans des organes peu nobles. La grossesse est elle aussi dévalorisée, car elle renvoie l’être humain à sa vie organique et à son animalité. Pourtant, à l’époque des Lumières et au XIXe siècle - notamment à la suite des écrits de Rousseau - la maternité est triomphante. Celle-ci est toutefois essentiellement valorisée sous ses aspects éducatifs et affectifs. Les réalités charnelles sont jugées triviales et sont dépréciées, exception faite de l’allaitement.

Le Pouvoir de l'Imagination Maternelle

Le caractère angoissant de la grossesse tient d’abord aux pouvoirs considérables qu’on prête à la mère sur la formation du corps, du caractère et de l’âme du fœtus. L’extrême sensibilité des femmes enceintes inquiète particulièrement, car leur corps « perméable » risque de transmettre à l’enfant des influences jugées néfastes. Les anomalies du nouveau-né sont ainsi souvent expliquées par l’impression faite sur l’imagination de la mère par le biais de ses sens, principalement le regard. Ce phénomène qu’on appelle des « envies » peut être bénin, telle une tache de vin provoquée par un désir non satisfait de boisson, comme redoutable pour l’intégrité physique du fœtus. Ainsi une femme enceinte effrayée par un animal ou un spectacle quelconque peut-elle imprimer la trace de son émotion sur le corps de son bébé. Le père Nicolas Malebranche rapporte qu’une femme enceinte aurait mis au monde un enfant « dont le corps est rompu à l’endroit où l’on rompt des criminels » après avoir assisté à une exécution capitale. Jusque dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, la croyance populaire ne se distingue pas vraiment des convictions médicales dans ce domaine. Ces diverses représentations suscitent une angoisse profonde chez les femmes et leur entourage, d’autant plus qu’il n’y a pas vraiment de moyen de lutter ou de prévenir ces effets de l’imagination. Alors que le scepticisme se développe chez les médecins au cours des XVIIIe et XIXe siècles, la croyance au pouvoir du regard des femmes enceintes reste particulièrement tenace dans la population.

C’est en général devant la réalité d’une tache ou d’une anormalité chez l’enfant à sa naissance que l’on cherche rétrospectivement à se remémorer un désir non satisfait pendant la grossesse. Au cours des XIXe et XXe siècles, la croyance aux envies prend un aspect beaucoup plus ludique dans la tradition populaire et ses implications sont moins dramatiques.

Ces représentations révèlent le statut et la place particulière des femmes enceintes dans la société traditionnelle. Les envies de grossesse ne sont pas qu’un signe d’insatisfaction, d’inquiétude ou de besoin ; elles expriment aussi une situation de force.

Si la croyance aux marques provoquées par les envies maternelles finit par reculer au XIXe siècle, subsiste néanmoins l’idée que l’état d’esprit et le regard de la mère pendant sa grossesse influent sur le fœtus. Les proverbes populaires recommandent ainsi de ne pas jurer, ni blasphémer devant une femme enceinte et de l’entourer de belles choses à regarder. Cette capacité est parfois mise à profit, notamment chez les élites à la fin du XIXe siècle. Elle s’appuie sur la publication, dans la deuxième moitié du siècle, d’ouvrages consacrés à l’éducation précoce, c’est-à-dire à l’éducation du fœtus in utero. Conscientes de former le caractère, les qualités physiques et morales de l’enfant avant sa naissance, des mères s’attachent ainsi à soigner leur état émotionnel et leurs activités pendant la grossesse. Certaines s’astreignent par exemple à pratiquer un instrument de musique ou à regarder des tableaux de grands artistes. Cette noble tâche peut cependant être vécue avec angoisse, tant la responsabilité paraît importante.

Histoire de Chantilly : Aperçu Chronologique

L'histoire de Chantilly est riche et complexe, marquée par des événements significatifs et des personnalités influentes. Voici un aperçu chronologique des principaux moments de son histoire :

  • 1066 : Bataille de Hastings.
  • 1081-1108-1137 : Louis VI le Jeune nomme Guy de Senlis, seigneur de Chantilly, bouteiller de France.
  • 1152 : Mention du moustier de Saint-Germain de Chantilly lors de l’annulation du mariage de Louis VII et Aliénor d’Aquitaine.
  • Vers 1205-1240 : Guy III le Bouteiller partage son domaine et meurt à Damiette.
  • XIIIe siècle : Construction d’une digue à Gouvieux et mention de la chapelle Saint-Germain de Quiquenpoit.
  • XIVe siècle : Décès de Jean Le Bouteiller de Senlis et fondation d’une chapelle dans le château. Guillaume IV le Bouteiller cède Chantilly au duc de Normandie. Pendant la Jacquerie, Chantilly est mis à sac.
  • 1386 : Gui de Laval vend Chantilly à Pierre d’Orgemont.
  • Fin du XIVe siècle : Pierre d’Orgemont commence la reconstruction du château.
  • XVe siècle : Amaury d’Orgemont termine la reconstruction et acquiert d'autres seigneuries. Pierre II d’Orgemont meurt à la bataille d’Azincourt. Chantilly est repris par les armées de Charles VII.
  • XVIe siècle : Guillaume de Montmorency reçoit l'autorisation de célébrer la messe dans la chapelle du château. Anne de Montmorency transforme la forteresse en une demeure agréable. Visite de Charles Quint.
  • XVIIe siècle : Assassinat d’Henri IV. Condamnation d'Henri II de Montmorency. Le Grand Condé achète des terres pour agrandir le parc. Visite de Louis XIV.
  • XVIIIe siècle : Découverte du corps de Guillaume III le Bouteiller lors de travaux dans la chapelle. Construction des Maisons des Officiers et du théâtre d’Oronthée. Visite de Gustav III roi de Suède.
  • Révolution Française : Confiscation des biens des princes et pillage du château.
  • XIXe siècle : Restauration, Révolution de Juillet, Seconde République, Second Empire et Troisième République. Le duc d’Aumale regagne Chantilly après la chute de l’Empire.
  • XXe siècle : Création de l’aérodrome de la « Vidamée-Chantilly ». Seconde Guerre mondiale et évacuation de Chantilly.

Crème Chantilly et Grossesse : Ce qu'il faut savoir

La grossesse est une période de bonheur, mais aussi de prudence. Les femmes enceintes doivent faire attention à leur alimentation, car certains aliments peuvent présenter des risques pour le développement du fœtus. Parmi les délices sucrés appréciés par beaucoup se trouve la crème chantilly, cette mousse onctueuse et aérienne qui accompagne desserts et boissons gourmandes.

Crème Fraîche et Grossesse : Sécurité et Précautions

La crème fraîche est un produit laitier qu’une femme enceinte peut consommer pendant sa grossesse. Elle est obtenue en séparant la partie grasse du lait par centrifugation, puis pasteurisée pour éliminer les bactéries. Il existe différentes variétés de crème fraîche, telles que l’épaisse et la liquide, ainsi que des versions allégées.

La majorité des crèmes fraîches vendues dans les grandes surfaces sont pasteurisées, un procédé technique qui élimine les bactéries. Les crèmes fraîches non pasteurisées sont rares et se trouvent principalement dans les petites fermes artisanales. Il n’y a donc généralement aucun risque à consommer des aliments contenant de la crème fraîche industrielle, comme les soupes ou les crèmes desserts.

Pendant la grossesse, il est important de respecter la chaîne du froid et de faire attention à la date de péremption de la crème fraîche. Une fois le pot ouvert, il est préférable de consommer la crème dans les trois jours pour éviter la prolifération de bactéries et les risques d’intoxication alimentaire.

Risques et Alternatives

Si une femme enceinte est en surpoids, obèse, a du cholestérol, du diabète, ou suit un régime spécial, il est conseillé de consommer la crème fraîche avec modération. Il est possible de remplacer la crème fraîche par d’autres produits laitiers comme le yaourt grec ou le fromage cottage, ou par des alternatives végétales comme la crème de coco ou la crème de riz.

La mention pasteurisée n’est plus obligatoire sur les aliments à base de crème fraîche car c’est une pratique courante en France. Cependant, dans les fermes ou fromageries artisanales, il existe un risque que la crème fraîche ne soit pas pasteurisée. La consommation de crème crue non pasteurisée peut exposer à la bactérie Listeria, particulièrement dangereuse pendant la grossesse.

Listériose et Salmonellose : Prévention

La listériose est une maladie due à la bactérie Listeria monocytogenes, qui peut être présente dans les produits laitiers non pasteurisés, certaines charcuteries, les produits de la mer et les végétaux. Les femmes enceintes, les nouveau-nés, les personnes immunodéprimées et les personnes âgées sont les plus susceptibles de développer une listériose.

Contractée pendant la grossesse, la listériose peut provoquer des avortements spontanés, des morts in utero ou des accouchements prématurés. Il est donc essentiel d’éviter les produits laitiers non pasteurisés comme le lait cru et les fromages à pâte molle à croûte fleurie ou lavée.

La salmonellose est une autre infection causée par l’ingestion d’aliments contaminés par la bactérie Salmonella. Les symptômes incluent des diarrhées, des maux de tête, des vomissements, des douleurs abdominales et une fièvre élevée. Face à ces signes, il est recommandé de consulter rapidement un médecin.

Crème Chantilly : Industrielle ou Maison ?

La crème chantilly peut être consommée pendant la grossesse, à condition qu’elle soit pasteurisée. La crème chantilly industrielle est généralement pasteurisée en raison des réglementations obligatoires. Au restaurant, il est préférable de vérifier si la crème chantilly est pasteurisée. La crème chantilly faite maison à base de crème fraîche et de lait de vache cru est à éviter pendant la grossesse.

Quantité de Sucre et Alternatives

Il est préférable de consommer la crème chantilly pasteurisée avec modération, car c’est un produit très sucré et calorique. Une consommation excessive de sucre peut entraîner une prise de poids excessive et augmenter le risque de diabète gestationnel. D’autres desserts comme la crème anglaise, la mousse au chocolat et le tiramisu sont également déconseillés pendant la grossesse en raison de la présence d’œufs crus.

Le dessert idéal pour une femme enceinte est un fruit de saison, une compote de fruits sans sucre ajouté, un yaourt nature ou un fromage blanc. Il est possible de se faire plaisir avec des crèmes plus sucrées, de préférence faites maison pour contrôler la teneur en sucre. Les sorbets sont une bonne alternative aux glaces, car ils contiennent de l’eau et des fruits.

Voici un tableau récapitulatif des recommandations pour la consommation de crème et de produits laitiers pendant la grossesse :

Produit Recommandation
Crème Fraîche Industrielle Consommation possible (pasteurisée), avec modération
Crème Fraîche Artisanale Vérifier la pasteurisation avant consommation
Crème Chantilly Industrielle Consommation possible (pasteurisée), avec modération
Crème Chantilly Maison Éviter si non pasteurisée
Lait Cru Éviter
Fromages à Pâte Molle (Brie, Camembert) Éviter
Yaourts Pasteurisés Consommation possible

En suivant ces recommandations, les femmes enceintes peuvent profiter de la crème chantilly et d'autres délices sucrés en toute sécurité, tout en prenant soin de leur santé et de celle de leur bébé.

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