La Chaîne Alimentaire Animale en Forêt: Un Équilibre Vital

Dans la gigantesque verdure de la forêt, la faune sait trouver sa nourriture: végétaux, fruits, proies... Chaque animal s’intègre dans un tout et participe à l’équilibre forestier.

L'Importance de l'Eau

La forêt est un milieu frais qui retient facilement la pluie, pourtant les cuvettes d'eau ne sont pas toujours fréquentes. Or, comme pour l'homme, boire est pour l‘animal un besoin vital et la recherche de l'eau est toujours prioritaire sur celle de la nourriture. Si les animaux peuvent trouver leur nourriture sur place ou autour de leur logis, boire leur impose souvent de bien plus se déplacer. Ils ne connaissent en effet pas le moyen de stocker l'eau, aussi il leur faut se rendre au point d'eau où les mènent de nombreux sentiers.

La faune repère les récipients naturels au cours de ses déplacements. Mares, cuvettes de terrain, ornières de chemin, fossés, cavités de souches... tout est bon pour disposer d'eau facilement accessible. La moindre goutte est parfois précieuse. La rosée du matin est une grande pourvoyeuse d'eau : c'est pour cela, entre autres, que les animaux mangent à l'aube. Au printemps, le pic tambourine sur les troncs pour avoir accès à la sève montante et faire goutter ce succulent breuvage.

Régimes Alimentaires et Techniques de Nutrition

Chaque animal possède son propre régime alimentaire et développe des techniques particulières pour se nourrir. Les restes des repas sont des indices précis pour comprendre les mœurs et les pratiques liées à l'alimentation. «Montre-moi ta crotte et je te dirai quel régime tu as !». Carnivores, omnivores, insectivores ou herbivores : les excréments nous en disent beaucoup sur les goûts de la faune.

Le cerf, le lièvre, le chevreuil, tous herbivores ont des laissées caractéristiques : elles ressemblent à des balles de carabines. Elles sont très abondantes car les végétaux ont peu de valeurs nutritives. Les fumées des carnivores sont moins abondantes, car la chair est presque entièrement assimilée. Ces fumées ont une forme plutôt effilée avec une extrémité étirée, comme chez le renard ou la martre. On y retrouve parfois des esquilles d'os, des poils et des plumes.

Le savez-vous ? La pelote de réjection n'est pas un excrément mais une boule rejetée par le bec de certains oiseaux prédateurs tels les rapaces ou les corbeaux. Elle est composée de débris alimentaires non digérés et agglomérés par un mucus collant.

Déchiqueter, décortiquer, casser, grignoter, fendre, chaque animal a sa technique pour atteindre l'objet de sa convoitise. Il compte d'abord sur ses outils naturels : dents, bec, langue. Le perçage d'une faine, d'un gland, d'un noyau de merise par un petit rongeur forestier porte toujours la même signature : un trou sur le côté. Le mulot par exemple a des dents affûtées comme un ciseau à bois. Il laisse sur la noisette un trou arrondi, avec l'empreinte de ses incisives.

La mésange, elle, s‘attaque à la noisette avant qu'elle ne soit mûre : la coque est plus tendre pour son bec. La grive musicienne transporte les escargots dont elle se nourrit sur un site particulier, souvent un dessus de souche que l'on nomme forge. On y retrouve des coquilles éclatées et un petit caillou qu'elle utilise pour fracasser les escargots. Le pic épeiche coince un cône dans une grosse crevasse d'un pin puis le martèle pour en récupérer les graines : le bec sert de marteau et le tronc de l'arbre d'enclume.

Le gagnage est le lieu où les cervidés se rendent pour se nourrir : une prairie, une parcelle de jeunes arbres, un chemin enherbé, une haie... Le cerf y absorbe des graminées de toutes sortes, le chevreuil y trouve ronces et bourgeons. Le lever du jour et la tombée de la nuit sont les moments privilégiés pour se nourrir. Le matin est particulièrement apprécié pour l'eau de la rosée, le soir pour sa fraîcheur après les journées estivales.

Parfois un effet de tonte est visible sur la végétation, révélant une pression trop forte d'une population par rapport à la nourriture disponible. C'est pourquoi les forestiers entourent d'une clôture les parcelles mises en régénération pour protéger les jeunes pousses durant les premières années de croissance. Le comportement de l'écureuil est typique des animaux qui stockent de la nourriture. Dès l'été, il prépare l'hiver en repérant des cachettes possibles au creux des racines. Il y dépose des faines, des noisettes, des fruits de l'églantier puis recouvre le tout de feuilles pour les dissimuler.

L'hiver venu, il n'a pas spécialement la mémoire des lieux mais il connaît bien son parcours. C'est en progressant sur ses petits sentiers qu'il retrouve les sites de stockage. La chouette hulotte, elle, se constitue un garnier dans une cavité distincte de son habitat, mais à proximité. Elle y conserve mulots et musaraignes. Ces réserves sont destinées à sa nichée et pour elle durant l'hiver, quand la nourriture est rare. La belette agit de même. La pie grièche utilise des épines ou des branches qu'elle tord pour empaler les proies dans une faisanderie en plein air afin de les consommer plus tard.

Le Cycle de la Matière Organique

Toute la matière de la forêt est produite à partir de l’énergie de la lumière du soleil et de la richesse du sol. Cette énergie est récupérée par les arbres et plantes, qui construisent la forêt avec leur « corps ». Dans la forêt, on observe deux processus complémentaires : la formation de matière organique à partir de l’énergie solaire et de minéraux, et la décomposition de cette matière en minéraux pour réenrichir les sols. C’est un cycle constant de complexification et de simplification de molécules.

Les animaux sont faits de molécules complexes qui s’assemblent au sein de leur organisme pour construire et faire fonctionner leur corps. Ils sont élaborés à partir d’éléments simples présents dans l’environnement, et de composées complexes qu’ils trouvent dans leur alimentation. Les nombreuses espèces de la forêt cohabitent dans un même espace. Chaque population est régulée par une autre espèce ou un autre groupe. Ainsi, chaque espèce possède sa niche écologique : son rôle qu’elle remplit inconsciemment en vivant dans son habitat.

La Chaîne Alimentaire en Détail

Afin de trouver de l’énergie dans leur environnement, les êtres vivants se mangent entre eux. On peut construire un cycle de consommation entre les espèces : la chaîne alimentaire. Les producteurs primaires sont les végétaux chlorophylliens, capables de réaliser la photosynthèse. Ils ne consomment pas d’êtres vivants pour obtenir de l’énergie et croître. Les consommateurs primaires sont les herbivores et les granivores. Les consommateurs secondaires sont les prédateurs. Leurs proies sont les consommateurs primaires ou d’autres prédateurs.

On peut observer différentes chaînes alimentaires qui sont très courtes au sein de la forêt. Par exemple, la graine, qui se fait manger par le rongeur, mangé par le hibou, est une chaine complète. Ces relations inter-espèces assurent la distribution de l’énergie aux groupes d’espèces et le contrôle constant des populations de proies et de prédateurs. Cette ou ces espèces vont alors se multiplier et consommer davantage les espèces les précédant dans la chaîne.

Par exemple, la disparition du loup entraîne la multiplication des herbivores qui vont consommer beaucoup plus de plantes qu’auparavant. La conséquence serait la difficulté des plantes à subsister. De la même manière, si un consommateur primaire disparaît, ses prédateurs risquent la famine, et les producteurs vont proliférer.

Le Rôle du Sol

Le sol peut être découpé en une succession de couches, appelées horizons, de composition différente : la matière organique non décomposée (feuilles mortes, carcasses), l’horizon de dégradation, l’horizon minéral enrichi en matière organique, l’horizon enrichi en fer et en aluminium, et l’horizon au contact de la roche altérée. Tout ce que la forêt produira se retrouvera sur le sol : feuilles, fruits, cadavres d’animaux, arbres effondrés.

Une deuxième chaîne alimentaire débute là, à partir des restes d’êtres vivants. L’issue de cette chaîne alimentaire microscopique est le retour à la terre de ce que la forêt a initialement prélevé par les arbres : les minéraux. Ils sont alors à nouveaux mis à disposition des végétaux ancrés dans le sol pour que ce dernier ne s’épuise pas. La quasi-totalité des feuilles d’une année est décomposée en un an.

Le sol des forêts est le facteur le plus important de leur croissance. C’est un réservoir de nourriture minérale, le support d’ancrage des arbres, il sert à la rétention d’eau et propose argiles et aération. Plus le sol est fertile, plus les arbres sont hauts. Les êtres vivants de la forêt sont majoritairement composés de la faune du sol.

Les Animaux de la Forêt: Acteurs Clés

Les animaux de la forêt sont des créatures fascinantes qui peuplent nos forêts depuis des milliers d’années. Ils sont souvent méconnus et pourtant, ils jouent un rôle crucial dans notre écosystème. Les animaux de la forêt sont très variés et chacun d’entre eux a une fonction bien précise dans l’écosystème. On y trouve également des oiseaux tels que les hiboux, les chouettes, les pics et les geais.

  • Le cerf: est un animal majestueux et imposant que l’on peut retrouver dans les forêts du monde entier. Les cerfs se nourrissent de feuilles, de bourgeons et d’écorce d’arbres.
  • Le sanglier: est un animal emblématique des forêts du monde entier. Les sangliers vivent en groupe, dirigés par une femelle nommée la « laie ».
  • Le renard: se distingue facilement grâce à son pelage roux et à sa queue touffue. Les renards sont solitaires, sauf pendant la saison de reproduction.
  • Le loup: est une espèce mystérieuse et controversée que l’on peut retrouver dans les forêts du monde entier.
  • Le lynx: est un animal discret et rare que l’on peut retrouver dans les forêts du monde entier. Il est reconnaissable à son pelage marron et à ses bois courts et pointus.
  • Le blaireau: Son pelage noir et blanc et son museau pointu le rendent facile à identifier.
  • Le chat sauvage: est un animal rare et mystérieux que l’on peut retrouver dans les forêts du monde entier.

L’alimentation des animaux de la forêt varie en fonction de l’espèce. Les carnivores tels que les renards et les blaireaux se nourrissent principalement de petits mammifères et d’insectes. Les animaux de la forêt ont des comportements différents en fonction de l’espèce.

Interaction et Équilibre Forestier

La forêt est comme une grande maison pour beaucoup d’animaux. Pour vivre et grandir, ces animaux ont besoin d’un endroit approprié, qu’on appelle un habitat. Les arbres de la forêt sont très importants pour les animaux. Certains animaux, comme les écureuils, mangent ce que les arbres produisent.

Loin d’être des indésirables, tous ces animaux contribuent, à leur niveau, au maintien d’un équilibre écologique fragile. Les prédateurs contrôlent les populations des plus petits animaux dans le respect de la chaîne alimentaire. On reproche aux cerfs, sangliers et chevreuils l’abroutissement, c’est-à-dire la consommation de jeunes pousses et de bourgeons et l’écorçage, qui consiste à retirer des morceaux d’écorce sur les troncs. Or ces animaux ont besoin de se nourrir, comme toute espèce vivante.

Les cerfs, comme les biches, les sangliers et les chevreuils ont un réel impact positif, car ils participent au recyclage des matières organiques et contribuent à restructurer le couvert végétal. La solution, pour éviter qu’ils ne détruisent des espèces végétales auxquelles tient l’homme, est de leur planter d’autres espèces plus appétentes qui les attireront. Ne pas produire qu’une catégorie d’arbres, mais penser aussi à la faune sauvage afin qu’elle puisse se nourrir et vivre sans empiéter sur la végétation dont nous avons besoin. De plus, dans la gestion d’une forêt, celle de la lumière exerce une influence positive sur les ressources végétales et les habitats.

Or par leur alimentation herbivore, les cervidés et sangliers contribuent également à contrôler la densité de certains végétaux. Cela a pour effet d’éviter la surcroissance de ceux-ci et de limiter les dommages causés à d’autres plantes ou arbres. Les animaux participent donc à maintenir un équilibre dans l’écosystème forestier. Ils contribuent en outre au développement de clairières en créant des espaces dégagés où les jeunes pousses peuvent alors se développer.

Enfin, les animaux jouent également un rôle dans la prévention des incendies car leur broutage sélectif, tout comme le fouissage, contribuent à éliminer les matières végétales sèches, plus inflammables, ce qui réduit le combustible disponible en cas d’incendie.

La Dispersion des Graines

La plupart des animaux, que ce soient les mammifères terrestres comme les cerfs, les sangliers, les renards, mais aussi les oiseaux, petits et grands, transportent les graines lors de leurs déplacements. Celles-ci se logent dans leur pelage, mais elles passent aussi dans leurs déjections.

C’est un étonnant système en pyramide : d’abord, les petits animaux, notamment les oiseaux et les chauves-souris, volent et traversent des zones peu boisées. Ils sèment des graines en faisant leurs besoins. Ce sont les premières graines. Elles donnent des arbustes. Puis ces arbustes vont attirer des mammifères et des oiseaux de plus grande envergure, qui, à leur tour, transporteront des graines plus grosses et permettront à de plus grands arbres de pousser.

Dans ce cas, il est inutile de procéder aux plantations une à une avec une main humaine… il suffit de laisser faire les animaux pour obtenir une régénération naturellement. Cela coûte moins cher et exige moins de personnel. Les animaux travaillent spontanément au développement des forêts !

Les animaux de la forêt jouent un rôle crucial dans notre écosystème. Il est important de protéger les animaux de la forêt pour maintenir l’équilibre écologique de notre planète. Les animaux de la forêt sont des merveilles de la nature qui jouent un rôle crucial dans notre écosystème.

Types de Forêts

Une forêt est un écosystème caractérisé par un terrain où pousse des arbres atteignant au moins 5 mètres de hauteur une fois arrivés à maturité, et dont au moins 10% de la surface est composée d’arbres. On peut citer des exemples d’interactions typiques des forêts:

  • Les lombrics présents dans les sols forestiers contribuent à la décomposition des matières organiques, au recyclage des minéraux libérés par les racines des arbres et à l’aération des sols ;
  • Le lierre, qui croît sur les troncs des arbres, offre une source d’alimentation à divers animaux dont les oiseaux. Ses feuilles mortes, une fois dégradées sur les sols, fournissent des minéraux essentiels à la croissance des autres végétaux ;
  • Certains oiseaux comme le Geai des chênes cache des provisions de glands et de graines dans le sol. Comme il oublie certaines graines, elles finissent par germer et donner de nouveaux arbustes et arbres.

On distingue les forêts primaires - naturelles - des forêts façonnés par l’Homme - secondaires :

  • Dans une forêt primaire, les espèces sont dites “indigènes”. Le patrimoine génétique de la flore et de la faune n’est pas modifié par la main de l’Homme. Ce type de forêt est caractérisé par un sous-bois clairsemé et des arbres arrivés à maturité, souvent centenaires.
  • Dans une forêt secondaire, les arbres sont plus jeunes. C’est un type de forêt plus dense, qui repousse progressivement après avoir été coupé ou exposé à des feux de forêts.

Il faut entre 700 ans à 1000 ans à une forêt secondaire pour redevenir primaire. De nos jours, moins d’un tiers des forêts est de type primaire, et ce chiffre est en baisse. La pression anthropique qui pèse sur les écosystèmes forestiers est en effet de plus en plus forte. Dans certaines régions du monde comme en Europe, la part des forêts secondaires est en hausse chaque année.

L'Importance Économique et Touristique

De plus en plus d’activités touristiques tournent autour des animaux de la forêt et de la sensibilisation au respect de la faune. C’est une source de développement économique à ne pas négliger. Ainsi, des groupes viennent écouter le brâme du cerf, par exemple, lors de la saison des amours. C’est un spectacle sonore impressionnant et unique. Durant cette période, les mâles émettent des vocalises puissantes pour attirer les femelles.

De même l’écotourisme, comme les randonnées, sont en plein développement depuis que la plupart des familles sont plus sensibles aux enjeux climatiques. Excursions guidées, observation aux jumelles, et sensibilisation au respect du règne animal ont aujourd’hui le vent en poupe. Par ailleurs, les animaux nous font de formidables cadeaux ! Ainsi, les cerfs, par exemple, perdent leurs bois naturellement. Il ne reste qu’à ramasser ces précieux matériaux naturels pour les réutiliser dans l’industrie du luxe et fabriquer des bijoux ou des couteaux, des objets décoratifs, voire des friandises pour les chiens.

Enfin, la photographie animalière est aujourd’hui une activité prisée de ceux qui cherchent à capter la beauté et la diversité de la faune sauvage dans son environnement naturel. Cette activité exige un long travail de recherche et de planification, un profond respect de la nature, un excellent équipement, beaucoup de patience et un sens aigu de l’observation. C’est également l’occasion de sensibiliser à la valeur des habitats naturels et de la vie forestière. s’intègrent dans une économie associée à la présence des animaux forestiers.

Quelques Animaux Caractéristiques de la Forêt

  • Le cerf: il est l’un des animaux le plus majestueux avec son imposante stature et ses longs bois ramifiés qui peuvent atteindre plusieurs mètres.
  • La biche: herbivore comme le cerf, elle renvoie élégance et douceur. Elle vit en harde, généralement composée de plusieurs femelles et de leurs faons.
  • Le sanglier: il est très représentatif de la vie dans les bois, car on le trouve quasiment dans toutes les forêts. Avec un corps brun, noir ou gris, il possède des défenses et sa course est puissante. Il vit également en groupe. La femelle, la laie, est particulièrement émouvante quand on l’aperçoit, suivie de ses petits marcassins.
  • Le chevreuil: avec une silhouette élégante, il possède des bois courts en forme de pointes. Sa robe marron/roux lui permet de se fondre dans les feuillages d’automne. En hiver, son pelage est plus gris. De petite taille, il vit en groupe réduit, avec la femelle et ses faons.
  • La belette: petit carnivore des forêts, elle a un corps long et mince. Son pelage brun sur le dos et blanc sur le ventre la rend très reconnaissable.
  • Le renard: on le dit rusé, il est aussi agile. On le reconnaît facilement avec sa robe rousse caractéristique et sa queue en panache. Il vit en solitaire, sauf lors de la saison des amours.
  • L’écureuil: emblématique des forêts, il est agile et saute d’arbre en arbre. Mesurant 20 à 30 cm de long, il est fin avec une queue touffue. Son pelage peut être roux, gris, mais aussi noir et même blanc. Il se nourrit de graines, de noix, de cônes des conifères, mais aussi de fruits, bourgeons et jeunes pousses. Il fait des réserves de nourriture en creusant des trous pour cacher ses trouvailles et les consommer lors des pénuries. Grâce à sa mémoire, il peut retrouver ses caches plusieurs mois après.
  • Le lièvre: petit mammifère herbivore, il appartient à la famille des léporidés. Il mange essentiellement de l’herbe, des feuilles, certaines plantes et des jeunes pousses.
  • Le blaireau: c’est un animal omnivore qui creuse des terriers.

Tous ces animaux, ainsi que ceux que nous n’avons pas cités tant ils sont nombreux, forment un équilibre qu’il est nécessaire de respecter. Pour cela, il convient de ne pas se montrer intrusif dans leur habitat.

La Forêt Française: Un Bien Précieux

La forêt française est indispensable au bien-être de la population. 4e forêt d’Europe, elle occupe 17 millions d’hectares. C’est 1/3 du territoire. Elle abrite non moins de 190 espèces différentes d’arbres. De nombreuses forêts françaises abritent des espèces (animales ou végétales) que l’on ne trouve nulle part ailleurs.

Conserver les forêts, c’est aussi limiter le dérèglement climatique car en absorbant le CO² de l’atmosphère grâce à la photosynthèse, les arbres et les différentes espèces végétales contribuent à la réduction de l’effet de serre et au ralentissement du réchauffement climatique. En agissant comme des puits de carbone, les forêts stockent cet élément en grande quantité dans leur biomasse (tronc, branches, feuilles…) et leurs sols, ce qui le réduit d’autant dans l’air. Le carbone est ainsi séquestré pour de nombreuses années, voire pour des décennies, isolé des endroits où il devient nocif.

C’est donc un cercle vertueux : les animaux protègent la forêt qui, bien alimentée en graines par eux, se développe et leur procure des habitats adaptés. Préserver les forêts permet donc de sauvegarder les animaux et inversement. Laisser les animaux faire leur travail dans la forêt améliore la conservation des zones boisées qui, à leur tour, protègent l’humain et la planète. Promouvoir la reforestation partout dans le monde et gérer les forêts de manière censée et durable est donc essentiel pour assurer notre avenir et celui de la planète.

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