L'Alimentation et les Règles Religieuses dans le Judaïsme

Le peuple juif possède une longue et riche histoire. Chaque religion monothéiste a fortement imprégné les sociétés dans lesquelles elle s’est développée dans tous les domaines de son fonctionnement et a tenté de codifier la vie des croyants en leur donnant un certain nombre de règles, notamment dans les domaines de la sexualité et de la procréation. Il ne s’agit pas ici de donner un avis sur chaque religion, mais de décrire les prescriptions proposées par chacune d’entre elles en se référant aux textes sacrés sans en faire d’interprétation théologique.

Le judaïsme est une religion du Livre dans laquelle les croyances sont fondées sur des Lois, transmises à Moïse sur le Mont Sinaï et inscrites dans la Torah. Celle-ci contient des prescriptions (613 Mitzvot) qui constituent la loi juive, dont l’enseignement et l’interprétation sont faites par les rabbins dans le Talmud, qui fixe les limites de la morale. La religion juive ne propose pas de dogme, mais des fondements doctrinaux : le rite, la Justice, le respect de la morale, la paix, l’amour, la protection des plus faibles.

Le Shabbat : Un Temps de Repos et de Spiritualité

Pour beaucoup, le shabbat est un temps de repos auquel est lié un grand nombre d'interdits parfois incompréhensibles. En réalité, c'est un temps profondément spirituel au cours duquel les juifs cessent de transformer le monde, tout comme Dieu s'est arrêté de créer au septième jour, selon la Torah. "Shabbat" est un mot hébreu que l’on traduit généralement par "repos". Mais le rabbin Yeshaya Dalsace précise qu’il ne signifie pas cesser de travailler : il s’agit de "cesser de créer". Dans le Livre de la Genèse, en effet, Dieu s’arrête de créer au bout de six jours. "En cessant de créer, nous dit Yeshaya Dalsace, Dieu permet la création d’autre chose." Et notamment à l’Homme d’exister.

"Si Dieu n’avait pas fait son shabbat - qui dure non pas vingt-quatre heures mais une éternité - eh bien l’Homme n’existerait pas. Dans la conception juive, Dieu a laissé un monde imparfait. C’est "l’idée biblique de base", rappelle Yeshaya Dalsace, qui renvoie à l’histoire de Noé et du Déluge, dans le premier livre de la Torah. Le monde est imparfait, "il est comme il est, mais le monde a sa liberté : ce qui est fondamental.

Certains interdits liés au shabbat peuvent étonner si l’on n'en connaît pas le sens. Par exemple, dès le vendredi soir, il ne faut pas conduire, ni allumer la lumière ou appuyer sur le bouton de l’ascenseur… Or, le shabbat existe depuis des siècles, ce qui n’est pas le cas pour l’électricité ! "L’idée de base, elle est très logique, explique Yeshaya Dalsace, l’interdit de shabbat n’est pas du tout lié à la notion de repos, c’est lié à la notion de pouvoir de l’être humain sur le monde. Je mets un arrêt brutal à mon pouvoir sur le monde." L’être humain sur terre agit, travaille, fabrique, etc., et ses actions "transforment le monde".

Puisque l’on ne peut pas cuisiner lors du shabbat, les repas sont préparés la veille. Le vendredi soir, "on se prépare, on change de vêtement, il y a une vraie préparation, comme s’il allait vraiment se passer quelque chose", raconte le rabbin Yeshaya Dalsace. Le dîner du shabbat, qui suit l’office à la synagogue, est "très important dans la tradition juive". Le samedi matin, le deuxième office à la synagogue peut durer trois heures car on lit le Pentateuque, c’est-à-dire les cinq premiers livres de la Bible hébraïque. Après l’office, "on rentre chez soi, l’après-midi se passe à discuter, faire la sieste, la journée se prolonge en bavardage, en étude.

Célébrer le shabbat dans la joie et la convivialité, tout comme respecter ses interdits, c’est cela "sanctifier le shabbat". Le livre de l’Exode dit : "Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier." (Exode 20, 8) "Le shabbat ne va exister que si je le fais exister, explique Yeshaya Dalsace, c’est cela que signifie sanctifier. L’eucharistie vient de là, c’est un moment de partage, de sanctification au sens où ce jour est mis à part.

Le shabbat est une tradition pratiquée dans la religion juive : c’est une journée de repos qui commence le vendredi soir et se termine le samedi soir. C’est quoi le shabbat ? Le shabbat est un jour de repos pratiqué dans la religion juive. Il débute le vendredi soir, avant le coucher du soleil… et se termine le samedi soir, après le coucher du soleil, dès qu’on voit au moins trois étoiles dans le ciel. Dans la Bible, il est raconté que Dieu a créé le monde en six jours, et s’est reposé durant le septième. Alors, chaque semaine, pendant un jour entier, les juifs qui font le shabbat doivent cesser toute activité.

Le vendredi soir, selon la tradition, il faut allumer des bougies et dire des prières, avant un repas en famille. Pendant tout le shabbat, il est interdit d’utiliser des appareils électriques ou à moteur. Pas de voiture, de téléphone ou d’ascenseur ! Il ne faut pas cuisiner non plus. Les repas sont préparés à l’avance et maintenus au chaud. En tout, il y a 39 activités interdites. Mais les juifs qui font le shabbat ne respectent pas forcément toutes ces règles. Chacun applique ce qui lui semble important, selon les traditions de sa famille.

La Cacheroute : Règles Alimentaires Juives

La cuisine casher n'est pas la cuisine juive traditionnelle, mais une cuisine qui respecte les diktats de la religion juive sur la nutrition. La raison principale du respect des règles casher est la foi et l'obéissance aux règles religieuses : manger casher est une mitsva, c’est-à-dire un « commandement » divin. Les lois de Cacherout ont pour origine un certain nombre de préceptes alimentaires présents dans la Bible hébraïque.

Manger kasher recouvre des prescriptions qui régissent l’ensemble de la chaîne alimentaire. Prototype de la loi arbitraire pour certains, pratique hygiéniste avant la lettre pour d’autres, la kasherout, ensemble des règles alimentaires juives, s’applique à trois niveaux. Elle désigne d’abord ce qu’il est licite de manger : l’homme se nourrit de viande mais, dans cet acte, il lui est recommandé d’observer les genres et les espèces du règne animal. Ainsi des animaux qui vivent sur terre, il ne peut consommer que ceux qui ruminent et ont le sabot fendu - ces deux critères limitent le choix aux mammifères herbivores et excluent, par exemple, les carnassiers. Les reptiles et les insectes sont interdits. Du règne aquatique ne sont comestibles que les poissons dotés de nageoires et d’écailles. Les animaux autorisés doivent être abattus par une personne qualifiée, le shohet, qui s’assure de leur bonne constitution avant et après l’abattage ; les animaux malades ou morts de mort naturelle sont interdits. La chair doit être longuement salée ou grillée pour être nettoyée de son sang.

Le troisième principe découle de la prohibition biblique qui stipule : « Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère. » Le « lait de sa mère » souligne l’interdit : ne pas confondre ce qui est le terme de la vie, la chair morte, et ce qui nourrit la vie, le lait maternel. Il est donc prescrit de séparer lait et viande, produits laitiers et produits carnés, de même que les ustensiles servant à la préparation des mets et à leur consommation. Ces prescriptions alimentaires engendrent des contraintes sociales et nécessitent une organisation communautaire apte à pourvoir aux besoins de la consommation.

Voici un résumé des règles principales de la cacheroute :

  1. Les animaux doivent avoir des sabots fendus et être des ruminants.
  2. Les poissons doivent avoir des écailles et des nageoires.
  3. Les animaux doivent être abattus par un rabbin qualifié et leur sang doit avoir été drainé.
  4. La viande et les produits laitiers ne doivent pas être consommés ensemble.
  5. Les matières premières ne doivent pas contenir d'insectes ni de vers - par conséquent, des pesticides doivent être utilisés.
  6. Le miel est considéré comme casher.

La Nida : Pureté et Impureté Féminines

De nos jours encore, des quantités d’idées reçues circulent sur ce qu’une femme peut ou ne peut pas faire durant sa période de Nida. Il est commun de penser que pendant ses menstruations, la femme doit s’éloigner des choses sacrées (les "choses sacrées" désignent les livres sacrés, les synagogues, les objets du culte, les prières et les bénédictions) parce qu’elle est impure. Selon cette conception, il serait interdit à la femme en période de règles de toucher les rouleaux de la Torah, ou même de pénétrer dans une synagogue. Certains estiment même qu’il serait interdit à une telle femme de prier ou de réciter une bénédiction.

Dans ce chapitre seront discutées les principales lois concernant la nida [ce terme désigne la femme pendant la période de ses menstruations] ainsi que les restrictions auxquelles elle est soumise.

Une femme qui a des saignements vaginaux est considérée comme impure. Si le flux sanguin d’une femme se poursuit pendant plusieurs jours, hors de l’époque de son isolement, ou s’il se prolonge au-delà de son isolement ordinaire, tout le temps que coulera sa souillure, elle sera comme à l’époque de son isolement : impure… Lorsqu’elle sera délivrée de son flux, elle comptera sept jours, après quoi elle sera pure. Lorsqu’une femme a des saignements en dehors de son cycle normal, elle est impure pendant tout le temps du saignement. A partir du moment où elle cesse de saigner, elle doit compter sept jours. Au bout de ces sept jours, elle se purifie et offre un sacrifice. Selon la Torah, la purification se fait par l’immersion. C’est ainsi que l’ont aussi compris les Sages .

Selon le chapitre 15 du Lévitique, la nida aussi bien que la zava rendent impurs tout objet ou toute personne qu’elles touchent. Selon l’exégèse des Sages sur le verset du Lévitique 18:19 : "Lorsqu’une femme est isolée par son impureté, n’approche point d’elle pour découvrir sa nudité", il est interdit d’avoir des relations sexuelles avec la nida et la zava. Celui qui a des relations sexuelles avec ces femmes devient impur et ne peut entrer dans le Sanctuaire (Lévitique 15 : 24).

Dans le Talmud babylonien (Nida 66a), on trouve un décret de Rabbi Yehuda Hanassi (Rabbi) concernant les femmes vivant "dans les champs", lieux dénués de toute autorité halakhique auprès de laquelle les femmes auraient pu demander conseil pour décider si leur saignement provenait des règles ou non. Rabbi établit que dans ces conditions, toute femme qui saignait pendant trois jours au moins, devait compter sept jours après l’arrêt du saignement avant de pouvoir se purifier.

Maimonide et Joseph Caro légifèrent selon la rigueur pratiquée par les femmes en Israël, et considèrent que tout saignement, qu’il soit dû aux règles ou à toute autre cause, et même s’il s’agit d’une goutte de la grosseur d’un "grain de moutarde", rend la femme impure et elle doit compter sept jours propres (yemei liboun = les jours blancs) après la cessation du saignement (yemei réiya = les jours où l’on voit [du sang]). En plus de l’interdit des relations sexuelles, le Rabbin Joseph Caro et le Rema dans ses gloses (ibid. 195) signalent toute une série de restrictions pour assurer une distance entre mari et femme afin d’éviter toute possibilité de relation sexuelle, pendant la période des règles et pendant la période des "jours propres". Il s’agit notamment de l’interdiction de se toucher, de dormir dans le même lit et de manger du même récipient.

En résumé, selon la loi biblique, la nida était considérée comme impure seulement pendant sept jours. A partir de l’époque talmudique, la femme compte sept "jours propres" (yemei liboun) après la cessation de ses règles. Les autorités halakhiques en ont conclu que la femme était impure pendant la période des règles (yemei réiya) et pendant les yemei liboun. Après cette période, elle doit s’immerger dans le mikvé pour se purifier.

Le saignement que subit la femme pendant ses menstruations est considéré dans de nombreuses cultures comme un phénomène dangereux et effrayant. Dans les cultures primitives, on éprouvait des difficultés à considérer ces saignements comme un phénomène naturel. Une perte de sang était associée à la perte de la vie, c’est pourquoi le phénomène des menstruations éveillait la crainte de la mort. Dans les sources juives, la femme réglée est comprise dans la liste des personnes impures auxquelles sont imposées des lois d’éloignement. Au cours des générations, les Sages ont donné une série d’explications sur le pourquoi des lois concernant la nida . On a enseigné : Rabbi Méir disait : pourquoi la Torah nous enseigne-t-elle qu’une nida [est impure] sept jours ? Parce qu’à force d’habitude, [son mari] en arrive à la détester. Lorsqu’un homme est constamment en présence de sa femme, il peut en arriver à ne plus la supporter (voir Rachi ibid. s.v. la détester). Rabbi Méir explique que la Torah voulait empêcher une telle situation, c’est pourquoi elle a établi cette période pendant laquelle les relations sexuelles sont interdites.

Certains penseurs, à différentes époques, ont insisté sur le rôle éducatif des lois de la Torah. La Torah enseigne à l’homme comment mettre un frein à ses instincts. L’instinct de se nourrir est réglementé par les lois de la cacheroute ; le désir de possession est limité par les lois empêchant la spoliation et exigeant l’aide aux pauvres ; quand à l’instinct sexuel, il est freiné par les lois de la menstruation. Le rabbin Aaron Bart insiste sur ce rôle éducatif de commandements tels que les lois sur la menstruation. Le rabbin Isaac Klein (décisionnaire Massorti ) lui aussi explique les lois sur la menstruation dans ce sens. Il insiste sur le fait que la morale juive ne demande pas l’abolition de l’instinct sexuel, mais sa limitation au contexte du mariage. Et même dans ce cadre, il faut maintenir des périodes, comme pendant les règles de la femme, au cours desquelles le couple s’abstient de relations sexuelles.

Les Rituels Funéraires Juifs

Concernant l’enterrement juif, la tradition exige le plus grand respect envers celui ou celle qui est en train de mourir jusqu’à son dernier souffle. Les proches doivent lui rendre visite et réciter des psaumes. Le décès ne doit en aucun cas être accéléré ni provoqué. Il faut laisser le temps à l’âme de quitter paisiblement le corps.

Chez les israélites, la mort n’est pas synonyme de fin. Elle est considérée comme l’étape où le corps humain redevient poussière, et où l’âme repose enfin auprès du Dieu éternel. Même si les pratiquants optent pour des funérailles au cadre religieux, les moins pratiquants peuvent aujourd’hui choisir une cérémonie civile, laïque et personnalisée.

Une cérémonie de funérailles juives est, pour tous les fidèles, synonyme de sérénité, et un moyen pour les vivants de croire à une vie spirituelle éternelle. Voici les rituels de l’enterrement juif :

Juste après le décès

C’est seulement lorsque le défunt a rendu son dernier souffle que l’un de ses proches (le fils aîné, s’il s’agit d’un père) peut le toucher et lui fermer ses yeux et sa bouche. Ensuite, il faut laisser les mains ouvertes, bien étendre les bras, avant de recouvrir tout le corps par un drap. Au moment du décès, la tradition juive exige aussi de recouvrir tous les miroirs d’une nappe ou d’un drap. Il faut aussi laisser allumer une bougie ou une veilleuse près du visage de la personne décédée.

Contacter la Hevra Kaddisha et les pompes funèbres

Il faut ensuite contacter, par l’intermédiaire du responsable de la communauté locale ou du rabbin, une sainte assemblée, connue sous l’appellation de « Hevra Kaddisha ». Il s’agit d’un groupe d’hommes et de femmes destinés à accompagner les endeuillés et à préparer l’inhumation, c’est-à-dire le passage dans l’au-delà du défunt, par un encadrement religieux.

Les obsèques doivent être organisées dans les plus brefs délais. C’est pour cela qu’il est conseillé à la famille de contacter rapidement les pompes funèbres pour organiser la cérémonie des funérailles.

La toilette rituelle

Selon la tradition juive, le corps du défunt doit être purifié pour sa préparation à l’au-delà. Très délicate, celle-ci (la Tahara) est confiée à la Hevra Kaddisha.

C’est un rituel qui consiste à déshabiller le corps, puis à le débarrasser de toutes ses impuretés en le trempant généralement dans un mikvé, un bain utilisé pour les rites de pureté. D’après la croyance, ce nettoyage mortuaire permet de libérer l’âme du corps. Pratiquée en silence dans une pièce isolée de tous par respect pour le défunt, la Tahara peut être aussi accompagnée de psaumes et de prières.

Par pudeur, seules les femmes de la Hevra Kadicha ont le droit de pratiquer le nettoyage du corps d’une femme ou d’une jeune fille.

La mise en bière et la veillée

Après avoir été enveloppé dans un linceul blanc (le Takhrikhim), le corps est mis en bière, c’est-à-dire qu’il est posé sur le dos au fond du cercueil et ne sera plus touché, désormais exposé à sa famille. Selon les coutumes, il est autorisé de verser un peu de terre d’Israël sur le corps. Les membres de la Hevra Kaddisha se relayent ensuite pour veiller sur le défunt, en chantant des Psaumes jusqu’au jour de l’inhumation. Les membres de sa famille peuvent une dernière fois le regarder, mais ne peuvent ni l’embrasser ni le toucher.

L’enterrement juif

La cérémonie a lieu au cimetière, sans passer par la synagogue. Pendant l’enterrement juif, le rabbin prononce l’éloge funèbre pendant que le cercueil est placé dans la tombe. L’un des proches prononce le Kaddish, une prière qui glorifie Dieu. Pour manifester leur tristesse, les sept parents les plus proches du défunt (appelés aussi les « onens ») pratiquent le « rite de la déchirure », en déchirant leurs vêtements au niveau supérieur de leur poitrine, près du cœur. Ce n’est qu’ensuite que l’enterrement juif à proprement parler commence. C’est une étape obligatoire et sacrée qui offre à l’âme le bonheur éternel.

Après l’enterrement juif

Après les obsèques au cimetière, l’assistance doit se laver les mains, mais sans les essuyer, en signe de contact durable avec le défunt. Un repas composé d’aliments ronds (tels que des œufs, ou des olives) est partagé, renvoyant au cycle de l’existence, et rappelant à tous que la vie continue.

Les rituels ne s’arrêtent pas à l’inhumation du défunt. Il incombe aux « onens » de réaliser un certain nombre de pratiques durant la période du deuil. Une période de trois étapes qui s’étend sur douze mois.

La première semaine : « Chive’a »

Les sept premiers jours, à compter du jour de l’inhumation et en dehors du jour de Chabbat, il leur sera interdit de :

  • Sortir de la maison, sauf pour aller à la synagogue
  • Travailler
  • Se raser
  • Se laver et laver leurs vêtements
  • Étudier la Torah
  • Avoir des relations conjugales
  • Se vêtir du cuir

Durant cette première semaine, une veilleuse reste allumée, et les miroirs restent recouverts.

Le premier mois : « Chelochim »

Le mois suivant inhumation, les règles sont plus souples au niveau de l’habillement et de la toilette. Cette période interdit :

  • Le mariage
  • Le port de nouveaux vêtements
  • Les salutations très chaleureuses

Durant l’année du deuil

Les onze mois qui suivent, les enfants et petits-enfants du défunt sont appelés à prier matin et soir à la synagogue en récitant le « kaddish », une louange à Dieu.

Après la période de deuil

Une fois la période du deuil terminée, le défunt n’est pas oublié. À chaque anniversaire de son décès (et non pas celui de son inhumation), tous les proches du défunt se rassemblent et organisent une cérémonie de prière pour célébrer sa mémoire.

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